Summerhill - Summerhill - 1969
Lorsque j'étais ado, j'ai souvenir de la lecture d'un livre "
libres enfants de Summerhill " qui parlait de techniques éducatives alternatives a la fin des sixties ou les enfants allaient dans une école "libre", où les cours n'étaient pas obligatoires...
Je pense que c'est un peu le concept de l'album : la liberté totale (de création)
Summerhill est créé en 1968 sur la scène californienne de Los Angeles.
Derrière ce projet, il y a
Doug Burger (claviers),
Larry Hickman (basse),
Alan Parker (chanteur et guitariste) et
Del Ramos (batteur et percussionniste).
Un seul LP leur est crédité, éponyme de 1969 que produit
David Briggs, l’homme derrière
Neil Young.
Le disque est enregistré aux studios Wally Heider de San Francisco sur le label
Tetragrammaton Records.
En dix titres originaux, Summerhill arrive à semer le trouble dans l’esprit des auditeurs, pour ses ambiances diversifiées et parfois floues et complexes, pour ne pas se cantonner dans un registre précis.
L'album prend effectivement des directions variées qui peuvent donner une impression d’incohérence à leur unique opus.
Il n’en est rien et cette atmosphère très west coast de la fin des 60’s couvre un spectre intéressant, induit par un travail de tout le collectif de Summerhill.
Chaque membre du groupe contribue aux compositions et cela apporte un style très diversifié à l'ensemble, c'est certainement le principal atout de l'album et la raison de son échec commercial.
A mon goût, en tous cas, c'est un album captivant.
Playlist complète :
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...