Pas mal le documentaire.
Oui il y a du psychédélic en Afrique, à ce propos, j'ai tout de suite pensé a ça :
Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka - enregistré 1968/sortie 1971
C’est par l’intermédiaire de cet authentique album culte réalisé en 1969 par
Brian Jones, en congé des
Rolling Stones, que ces musiciens virtuoses, ermites des montagnes du Rif marocain, dépositaires d’un art de la transe millénaire, se retrouvèrent projetés du jour au lendemain sous les feux de la rampe.
Déjà découverts à la fin des années 50 par la
beat generation en exil au Maroc (
Paul Bowles et
Brion Gysin, notamment), les musiciens de
Jajouka retrouvaient d’un coup en pleine période psychédélique une actualité qui ne s’est plus jamais démentie.
Brian Jones, l'ingénieur du son
George Chkiantz, et Gysin ont voyagé dans un village marocain en 1968 accompagné de personnes utilisant un enregistreur portable Uher.
Brian Jones produira, éditera et mixera plus tard à partir d'un enregistrement deux pistes a Londres, rajoutant du phasing stereo, de l'echo et d'autres effets studio, puis il éditât la sélection complète de l'enregistrement réduit a 14 minutes avec cross fading de fragments d'un travail qui faisait 90 minutes dans sa forme initiale.
L'album comprend trois types de musique :
- des chants répétitifs similaires a ceux utilisés dans l'Islam, des percussions et flute avec plusieurs motifs mélodiques et improvisations.
- de l'improvisation sur un motif drone par deux joueurs de flute et des percussions
- l'orchestre du village au complet qui accompagne les danses frénétiques de Bou Jeloud.
Peu avant sa mort, Brian Jones inventât donc le concept de "world music".
(a moins que ce ne soit
George Harrison ?
)
L'album a été réédité en 1995.
L'album entier :
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...