Mike Oldfield - Topic Officiel

c'est possible !
mais perso ça ne me gêne pas c'est comme retrouver les mêmes couleurs chez un peintre..
tout le monde le fait, c'est plus un clin d'oeil qu'autre chose...

je viens de m'acherter "voyager" c'est pas mal du tout! jettezy 1 oreille

excellent album

Je lis ce forum avec bcp d'intérêt. Pardon d'arriver en retard, lol.
Félicitations notamment à Geinoh pour ses remarques pertinentes. Je me sens confirmé dans la crainte, plus, la déception que m'inspire la déliquescence vertigineuse du jadis génie créateur de Michel Vieux Champ.

Ben oui, voilà une chose, parmi bien d'autres, qui vous foutent dans des considérations dépressiogènes : constater qu'un musicien qui vous a ouvert des horizons insoupçonnés et aidé à "vivre" (je sais, c'est un peu pathétiquement pompeux de parler ainsi) non seulement n'est plus que l'ombre de lui-même, mais encore, en effet, a muté dans le sens d'une abnégation de plus en plus radicale de ses ambitions artistiques.
Petite tragédie que cela, et il faut craindre, comme cela a été souligné, que le sieur Oldfield, remodelé par je ne sais quelle thérapie new-age positivante, n'est plus le même bonhomme. Je suis TRÈS pessimiste sur la possibilité d'une renaissance, 15 ans (!) après ce qu'il conviendra désormais d'appeler son champ du sygne: Amarok.
Désormais totalement sceptique sur la lénifiante justification de l'ex-compositeur de haut vol, qui consistait à incriminer l'aliénation et l'exploitation tyrannique de Richard Branson, le virginien, qui l'aurait mené dans l'impasse. Il y a 15 ans, oui, Amarok sonnait comme le cri-rebirth de l'enfant prodige trop couvé et enseveli sous une masse mortifère de contraintes commerciales. Il nous était signifié, avec force messages subliminaux hautement symboliques, que l'Oldfield allait enfin briser sa coquille et conquérir l'âge adulte d'un créateur enfin maître de sa destinée...
Des clous, oui. Le départ de Virgin a sonné la plus décourageante et lamentable déperdition de créativité jamais observée chez un artiste de la scène "rock".

Pour moi, après le mi-figue mi-raisin "five miles out" (qui contenait encore de beaux moments inspirés par son "taurus II", mais là, déjà, ça sentait le graillon de la ringardise opportuniste avec la mièvrerie gentillette des interventions vocales), et mis à part, redisons-le, le "bloc ici-bas chu d'un désastre obscur" que représentera, à jamais peut-être, "amarok", ce bouleversant et anachronique souvenir d'un temps révolu, ce fut la décapillotade complète.
C'est à partir de là qu'horrifié et impuissant, j'ai constaté l'auto-mise en terre du chtit gars introverti et traumatisé par son enfance difficile. Emancipé trop tôt par une figue paternelle substitutive désignée comme le grand "castrateur", le génial autiste asperger, changeant de maison-mère et criant bien haut qu'il sortait enfin "tel qu'en lui-même l'éternité le changea", sombrait définitivement dans les eaux noires et fétides d'une musiquette de bastringue sous-alimentaire même pas digne d'enjoliver le rayon surgelés d'une supérette perdue au milieu d'une autoroute départementale.
Imaginons Oldfield heureux, peut-être, et épanoui, nous sommes contents pour lui. Mais sans cynisme, constatons que son "remodelage" comportemental en "concepteur de soundtracks insgnifiants pour jeux vidéos indigents, constatons que son immaturité flagrante, hélas, et son mauvais-goût régressif pour la SF post-adolescentique, a annihilé toutes les promesses de devenir le Jean Sibelius ou le Ralph Vaughan Williams du "prog-rock" du XXIè siècle.

Bien sûr, je continuerai à révérer, intimement, le paysage brumeux et hölderlinien de Hergest Ridge, l'envoûtement extatique de ces Incantations qui m'ouvrirent la découverte d'un Steve Reich, la mélancolie solaire et oxymoresque d'un Ommadawn, mais, à ma grande honte, je ne pourrai plus jamais recommander Oldfield à mes amis sans passer pour un ringard fini avec du fromage persillé dans le tympan.
Chuis triste, ouaip, vraiment triste, d'oser affirmer qu'Oldfield aura été le phoenix cendré de cinq ou six albums "out of this world", et pour le reste, tel la blatte de Kafka, aura suivi la route du renoncement tragique à sa propre humanité musicale.

Ce "light & shade" d'une indigence apocalpyptique sonne comme un dégueuli de guano échoué sur le strapontin d'une cocktail-rave party polonaise lumpenprolétarisée, un pet rance de combines narcisso-yépésiennes indignes même d'un Richard Clayderman en ses heures les plus fastes...
Que c'est triste un génie qui vous adieu..... sob.

chant du cygne, sorry. :-)

apocalyptique, et autres fautes de frappe, derechef...

Ta critique est magnifique, me permets-tu de la soumettre au club dont je fais partie (http://launch.groups.yahoo.com/group/tubular/), je citerai ton nom et le lien du forum.

Sailor's Hornpipe, Portsmouth, and Cook's Tune !!!

Et puis, j'aimerais tous vous consoler car Mike Oldfield a sorti le bonus track de la mort : Cook Tune.
Le fond de tiroir" diraient d'autres, la bande master enfoui dans une vielle malle de grenier... Beaucoup conjecturent sur l'origine de ce morceau genial.

http://www.rainbowfire.pwp.blu(...)e.mp3

Commentaires elogieux des fans anglais a propos de Cook Tunes, sur tubular.net (You will love Cook's Tune http://tubular.net/forums/ikon(...)=5438)

Commentaire du club francais
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Mike Oldfield m'enerve car Cook's tune est genial !!!
Pourquoi faire d'un beau morceau excellent un bonus. Voila enfin le Mike Oldfield que j'aime !! Hop, je grave un CD.
Cook Tune nous demontre que Mike n'a pas perdu de son inspiration d'antan.
Allez, je le reecoute, enfinnn !

Serge
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Heu, j'ai zappé un truc ou quoi ? c'est quoi ce Cook's Tune ? Un bonus caché de L+S ? sur quelle version du CD ? sur ma version UK yanapa...

Jerome Cadet interrogatif
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C'est marrant, Cook Tunes me rappelle un peu un vieux truc qui s'appelait
"Stop the Cavalry", mais je ne sais plus qui chantait ça… En tout
cas, c'est tout à fait le genre de délire de face B (peut-on encore
parler de face B à l'ère du CD?) auquel Mike Oldfield nous avait
habitué. Il y a donc de l'espoir.

Fabrice.
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Je suis alle bosser avec Cook Tune sur les oreilles.
Y'a pas a dire, si je croise le chef de marketing qui s'occupe de Mike Oldfield, je lui met mon pin dans la gueule. Mettre un tel morceau en bonus ou face B de single, le releguer en quelque sorte dénote d'une faute de gout de la musique de Mike Odfield.

Mais, bon, je ne vais pas me privé de ce morceau qui me donne des frissons enfin. Il detrone de loin les "Surfing" ou autres inaudibilités de Light and Shade.
Vous avez écouté la rythmique, simple mais qui rappelle les percu de Sailors Horpipe ou de Portsmouth. Et puis c'est joyeux, plein d'emotion, pas froid du tout.
Ahhh, depuis FATC, mes oreilles revivent du plaisir a écouter Mike Oldfield.

Mais je ne sais plus trop quoi penser. Je persiste (en deplaise a ceux dont l'appreciation evolue en mieux au fil d'écoutes répétés) a penser que Night and Shade est fade et vide d'émotion. Cook Tune apporte le battement de coeur qui manquait... Seulement voila, c'est pas tres homogene tout ca. Je me demande si Mike Oldfield n'a pas voulu faire plaisir a ces autres vieux fans nostalgiques du Bodran et de la mandoline.

Pour ceux qui ce demande d'ou sort Cook's Tune, c'est un bonus mis en vente sur internet (http://sib1.od2.com/common/framework.aspx?shid=02F7008A.
) Pris du bonus en fichier wawe 1 euro.

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Je n'ai pas pu écouter Cook Song ce matin, j'ai pas d'enceintes sur
l'ordi au bureau...Je me suis donc empressé de mettre ça sur la clé
USB, et ce midi, à peine sorti...play

Et ça fait du bien.

Le début ça commence très bien, ca rappelle les bonne vieilles
"pitites couneries de miko" comme je les appelle, du genre In Dulci
Jubilo, Portsmouth etc...
Et quand la batterie s'est énervé, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles,
tout seul dans la rue. Une femme m'a même regardé bizarrement...c'est
l'effet Miko !

Merci Mike de nous montrer que t'es pas si mort que ça après tout,
mais à l'avenir essaye d'être moins tordu: mets les meilleurs morceaux
sur l'album, mais pas planqués je sais pas ou...

@+

Max
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euh... avec grand plaisir. ;-)

(fais moi plaisir, corrige les coquilles sus-mentionnées, auxquelles j'ajoute "figure" et non "figue", et "insignifiantes" :-)

Oui, superbe post! Pour "Incantations", Mike Oldfield avait surtout tiré son inspiration de Philipp Glass si je ne m'abuse non? Bon tu me diras, s'il a plongé dans l'oeuvre de Glass, il a obligatoirement plongé dans celle de Reich par la suite et vice-versa.

Platinum si je ne me viole, si je ne m'abuse.
Mike Oldfield a repris pour Platinum un morceau de Philip Glass intitule North Star et qui sera repris en 2004 par Schiller, un ami de Mike Oldfield
(http://adriaticman.free.fr/MO/Schiller/Schiller%20-%20Étoile%20Polaire.mp3)


Sinon, pour les anglophones voici l'interview audio de Mike Oldfield qui s'explique sur LIght and Shade. Pris a la radio et qui sortira en DVD bonus
http://adriaticman.free.fr/MO/(...)e.rar
Autres infos + photos du DVD :
http://www.lacoctelera.com/mik(...)vista

Oui tout à fait, mais sans parler de reprise, lorsque tu connais un peu l'oeuvre de Philip Glass et que tu écoutes Incantations ou Ommadawn, c'est flagrant que Mike Oldfield s'en est plus qu'inspiré.

Pour le lien sur Schiller, mieux comme ça!

http://adriaticman.free.fr/MO/(...)0-%20Étoile%20Polaire.mp3

Ben non! Marche pô!

En effet, Coyote, Incantations s'inscrivait un peu à mon sens dans le train en marche de la musique répétitive new-yorkaise de la fin des seventies, et plus glassienne-rileyenne que reichienne dans ce cas de figure. Philip Glass (comme le rappelle Geinoh) est en sus "célébré" dans Planitum/North star).

Je suggère juste par là qu'Incantations, je l'ai entendu pour la première fois (qui plus est dans la version live raccourcie du très beau Exposed) quelques mois avant de découvir "music for 18 musicians", de la même année (197. Dans mon esprit, la conséquence était bonne, un horizon s'ouvrait.

Par ailleurs, on pourrait tenter une analogie entre Oldfield et Glass dans le rédhibitoire affadissement, chez ces deux là, de leurs ressources créatrices. Par exemple, le recyclage permanent, chez Glass, des mêmes gimmicks mélodico-rythmiques, tout comme, nous le savons bien, chez Oldfield, l'exploitation, ad nauseam, du filon "tubular bells" (alors qu'il avait suffisamment prouvé qu'il n'était pas condamné à la cloche...)

Ma déception étant à la hauteur du respect que m'inspirait cet enfant-prodige de la scène folk-progressive, sorte de prométhée innocent qui fut écrasé par la montagne qu'il avait bâtie.

Maintenant, je vais, sur vos recommandations, consulter cette troublante affaire de "bonus" cook's tunienne... :-)

salut à tous,
je rebondis sur ce sujet car je ne pensais pas trouver un topic sir mike oldfield...
c'est ce gars là qui m'a donné, avec d'autres, l'envie de prendre une guitare !!!
enfin, bref, j'ai lu tous les messages et finalement j'en arrive à ces conclusions :
1
Mike, laisse tomber la mao ! tu es un multi instrumentiste de génie, un vrai compositeur, donc enferme toi, laisse de coté tout ce que as tu fait ( non, parce que si c'est pour nous ressortir un 5ème TB ca sert à rien), reviens à la bonne vieille méthode !
2: c'est marrant, j'ai toujours penser que c'était un gars anti-commercial et finalement je me dois de réviser mon jugement ...sortir 3 fois le même titre d'album ( TB en l'occurence)....ouch ca fait mal !
3 : la sortie d'exposed : écoutez ça et comparez avec ces dernières prod...

bref, mike, reprends la guitare et cloue nous tous, moi le premier le bec !

il utilisait beaucoup sa SG junior periode 82-83 (son meilleur son a mon avis)
avant, c'etait gibson l6s et l6s modifiee
apres ..... PRS :/

yep ! Tubular Bell est le premier disque de virgin, sans tubular, pas de virgin

D'ailleurs, un code morse planqué dans l'album "Amarok" se traduit par "F.U.C.K.R.B" (Richard Branson)

désole, je reponds tard, mais je tombe sur ca tout en ecoutant Oldfield =)