jeronimoalves a écrit :
Peux-tu expliquer en quoi McLaughlin est une endive, s'il te plait? Je n'ai pas bien compris...
(Je sens que je vais etre ignoré...
).
Bon, je vais me faire des amis mais McLaughlin, c'est tout ce que je déteste en jazz et "jazz-rock" (déjà cette étiquette ... mais bon). 'tention je ne lui conteste pas sa virtuosité, sa technicité, sa science, sa certainement très grande culture, et j'ai essayé de nombreuses fois d'apprécier le bonhomme, puisqu'il joue sur des disques que j'apprécie (comme Bitches brew par exemple) mais rien à faire, il me laisse froid, mais alors la banquise.
Et si je le traite par provoc' d'endive - à remettre dans son contexte (je n'ai pas choisi McLaughlin par hasard, on sait les brefs liens tissés entre les deux hommes en '69)- c'est en comparaison du feu qui semblait habiter Hendrix sur scène, à mettre en parallèle de la présence transparentissime du John (et je ne parle pas de gesticulations, de foutre le feu à sa gratte ou de mettre un boa à plume hein - je parle de passion transmise à un public ou un auditeur).
Moi, l'image qu'il m'évoque, c'est le légume au congélo, désolé pour ses fans, je ne suis certainement pas assez éduqué ou "savant" pour apprécier. Il me fait l'effet de beaucoup d'œuvres d'"art" contemporaines si tu veux, beaucoup de science et de dextérité au service de l'absence d'émotion.