Bon j'vais essayer de me lancer. Donc il y a pas longtemps je répondais ça à Orange ESP, c'était bien entendu une proposition de débat, disons une perche lançée sur un début de discussion
cdmat76 a écrit :
Orange ESP a écrit :
Non le shred c'etait malmsteen jason becker, macalpine etc, point barre.
Vai et Satriani n'ont janais fait partie de cette appellation, c'est plutot comme tu le dit par la suite qu'in a commencé a appeler tout le monde comme ca. D'ailleurs a la base Vai n'etait pas un shredder dans les albums ou il apparait avant 1990 tu trouveras pas de shred...
Vai et satriani reprennnet l'approche hendrixienne sans arrèt, et non ce n'est pas du shred je suis desolé, dans leur jeu la vitesse n'est qu'un element d'expression parmi des dizaines d'autres.
Tu me dit que michael romeo c'est du shred on est ok, ou bien Malnsteen. Euc oui ils font la course, nais vai et satriani y'a que certains passages shred chez eux c'est plus l'expression et le phrasé "parlant" qui est la marque de fabrique, au travers de toute les techiques qu'ils ont exploré et popularisé comme le vibrato, le legato, les pedales comme la wah et la whammy, em gros tout ce qu'hendrix avait inicié. A mon avis hendrix serait le premier a se tapper des descentes en legato de temps a autres de nos jours....
tu es bien catégorique
, pourtant je t'assure qu'à l'époque
, enfin, je ne vais pas insister vu que je m'en tamponne, mais j'ai toujours trouvé marrant cette disctinction péjorative de shred dans la bouche même de ceux qui écoutent beucoup de ce type de musique instrumental, la limite shred/non shred étant souvent fonction des goût de tout un chacun.
De toute façon ce terme est particuilèrment c... puisque de ses propres dires, Al di meola faisait déjà la course dans les 70's, pourtant personne n'appelle ça du shred.
Il n'empêche que si Vai ou Satriani sont plus inspirés de Hendrix qu'un Malmsteen ou un Macalpine, ces quatres là (et d'autres) utilisent un vecteur musical commun qui est le hard rock instrumental. disons que musicalement ils sont plus proches entre eux que Satriani ne peut l'être de Hendrix par exemple. Hendrix n'est qu'une influence parmi d'autres (on peut citer de manière évident la surf music instrumentale pour Satriani ou Frank Zappa pour Vai) utilisée à l'intérieur d'un style musical qui leur est commun, mais qui est assez éloigné finalement de ce que faisait Hendrix par exemple. D'où l'assimilation que tu retrouves dans les propos des gens qui te disent qu'il n'aiment pas ça (tu sais l'eternel nouillerie technique/feeling :lol
et qui regroupent l'ensemble sous le terme qui t'apparait inapproprié de "shred".
c'était à propos du fameux *mot interdit, haute teneur inflammable* qui engendre quasiment aussi sec le "débat débile à fort potentiel d'embrasement" (vous savez t... contre f...). Sieur lemg dans une des pertinentes analyse dont il est coutumier disait ça
lemg a écrit :
Le problème avec le *mot interdit, haute teneur inflamable* c'est qu'il est souvent prononcé par les adeptes d'Hendrix eux-mêmes.
Que quelqu'un dise que l'écoute d'Hendrix n'entraîne pas systématiquement l'élaboration d'un second orifice anal et voilà que le fan outragé nous sort son argument en bois favori, à savoir : "t'aimes pas Hendrix ? Tu dois écouter du *mot interdit, haute teneur inflamable*."
Reconnais que dans ces cas-là, la discussion (qui pourrait être intéressante) est tuée net.
Morte dans l'oeuf.
Et comme dans ce cas-là, les gens qui abandonnent le débat ne sont pas les moins bêtes, tu imagines l'état du topic par la suite.
Petite reconstitution sociétale de guitariste.com : le contexte est un topic sur un guitariste blues rock des 60's/70's, appelons Jimry greenton (mais ce n'est qu'un exemple) , nous désignerons par des lettres les forumeurs intervenant (ça évitera que certain se sentent visés :lol
et nous précisons qu'il s'agit là d'une caricature visant à mettre en exergue un certain nombre de points à étudier:
X : ouahh Jimry Greenton c'est complètement dépassé je trouve, je vois vraiment pas ce que vous lui trouvez.
Y : t'es fou toi, Jimry, c'est un dieu il est bourré d'feeling!
X: ouah l'feeling c'est un mot pout dire qu'il a toujours été trop paresseux pour faire ses gammes!
Y: bah t'es du genre à écouter du *mot interdit, haute teneur inflamable* toi, tous ces shreddeurs de toute façon ils ont pas d'feeling.
X: ouah arrête un jaswie Beckai il est trop fort, non seulement il fait du 330 à la noire en double croche tout en se brossant les dents, mais en pls il peut te crucifier comme jesus avec juste une note tellement il a plein de feeling.
Y : bouah arrête moi, ça m'laisse froid tous ces jaswie Beckai, joe malmley, tous pareils, ils joeunt pas avec leur coeur.
Z passant par là : ouaah l'autre attend jaswie Beckai ça n'a rien à voir avec joe malmley, joe malmley ça c'est du shred (argh le mot est prononcé :lol
, il a transcendé paganini alors que jaswie Beckai il est plus dans une approche mélodique, moi je pourrais pas appeler ça du shred.
Y : bof moi jaswie Beckai ou joe malmley ça me fait l'même effet d'toute façon c'est du shred, alors que Jimry greenton, lui il joue vraiment avec ses tripes, ça n'a rien à voir, avec un bend il me fait tremper un rouleau d'lotus épaisseur triple tellement c'est émouvant!
Z et X en coeur, oah arrête un peu ton greenton il connait même pas le mode myxomatosien b17 inversé hongrois! oarf!
etc etc ...
Notez que ce n'est qu'un exemple et que le phénomène inverse arrive aussi, à savoir un zélateur de Alvmy Henpfler arrive sur un topic de jaswie Beckai avec une remarque du style :
"bouah arrête moi, ça m'laisse froid tous ces jaswie Beckai, joe malmley, tous pareils, ils joeunt pas avec leur coeur." et ça donne le même résultat en intervertissant quelques phrases.
Donc je propose quelques perches pour essayer de débattre un peu et de comprendre un peu le pourquoi de ce genre de suite posts qui part en couille sérieusement disons les mots tels qu'ils sont. Commençons par me situer moi. histoire d'être sans ambiguité,
[mode ma vie]
j'ai commencé à adorer la musique il ya quelques annnées déjà en écoutant le Beatles, ce qui m'à amener à écouter pas mal de musique de cette époque voyant que je préférais ça à ce qui passait à la radio à quelques trucs près qui m'interessaient. Cela m'a naturellement amener à écouter par la suite pas mal de guitaristes de cette époque, Clapton, Beck, Hendrix, Page etc etc... je suis ensuite parti dans tous les sens en remontant vers les origines (vieux blues, country etc etc) et en revenant vers l'époque actuelle de façon à faire le lien avec ce que je connaissais aujourd'hui (enfin hier parce que ça fait quelques temps :lol
. parallélement j'ai écouté pas mal de jazz en partant de Miles et Coltrane (ce qui m'a amené à comprendre beaucoup de chose sur l'écoute de la musique improvisée notemment) de la chanson française, des musiques du monde ainsi que de musique classique mais avec une démarche personnelle qui consistait beaucoup à comparer les interprétations d'une même pièce, par exemple les gens qui répondent à "conseillez moi un disque de musique classique" "écoute les 4 saisons c'est vachement bien", je comprend pas trop, y'en a tellement de versions différentes qui racontent des trucs absolument opposés que la réponse me parait bizarre, mais là n'est pas le débat. Toujours est il que l'on retrouve un peu les mêmes débat débiles dans d'autres sphères musicale, ce qui est est assez marrant
Tout ça pour dire que je pratique l'eclectisme dans un joyeux bordel musical en essayant d'être le moins sectaire possible. Pour résumer "j'écoute de tout mais pas de n'importe quoi"
Donc, grand amateur de Clapton Hendrix et consort plus porté naturellement par mon parcours vers ce style de guitariste, cela n'empêche pas d'apprécier énormemment le travail d'un the edge par exemple (n'oublions pas les guitaristes coloristes dans ce débat), d'écouter avec plaisir "surfin with the alien" ou de m'interesser au côté zappaesque de "passion and warfare". Attention cela ne veux pas dire que j'aime tout loin de la, pour moi, Clapton a fait du très bon et du beaucoup moins bon, Satriani tourne en rond à n'en plus finir, Vai m'ennuie quand il en fait des patacaisses sur scène ou qu'il s'entoure de chanteurs de hard qui m'insupportent etc etc nul n'est parfait! (je parle de moi là :lol
[/mode ma vie]
Enfin, rien de bien neuf, bref tout est à écouter et le débat feeling technique est bête à manger du foin, La notion de progrès en musique me fait rigoler et cela pourrait être un sujet de discussion quasi infini. Pour le résumer, on ne jauge pas la qualité d'un morceau au nombre d'accords qui le compose ou pour faire une analogie : apprécier une cuisine complexe n'empêche pas d'aimer les tartines beurrées, tout comme un plat complexe peut être totalement raté aussi. Constat que tous les gens capables de prendre un peu de recul peuvent faire. Mais essayons d'aller plus loin puisque ces distinctions sont passablement foireuses, quels sont les éléments qui font que X, Y et Z se foutent sur la gueule? Essayons d'obscurcir les différences entre 2 camps qui finalement ne devraient pas exister si chaque individu avait résolu ou tenté de résoudre ses problèmes identitaires (mais évitons d'aller chez Mireille Dumas :lol
Pourquoi un certain nombres de fans des guitaristes des années 60/70 detestent les guitaristes des années 80/90 et réciproquement -> quel sont les différences objectives d'approche musicale (y en a-t-il?) qui peuvent entrainer une différence de perception chez les uns et les autres (gammes ? chanson? structure des morceaux? improvisation? style musical? etc etc...). Pourquoi alors même que certains comme mon camarade orange ESP font (avec raison) des distinctions quant à la musique de tel ou tel guitariste, l'ensemble de ces guitaristes est qualifié de shreddeurs (termes qui peut être péjoratif ou non selon la personne qui l'utilise) par d'autres? J'ai proposé une approche dans ma première réponse à Orange ESP, à vous de développer selon votre ressenti.
on évitera si possible, de régler ses oedipes guitaristiques, de dire untel il a que de la t... et untel que du f... , de dire que truc est dépassé, qu'il ressemble à une 403, ou que bidule est un b...de m... sans explication longue et laborieuse.