onzieme diese a écrit :
Redstein a écrit :
Cette facilité lui fait beaucoup de tort - on dirait que pour lui, une pause ou une descente de gamme, c'est du pareil au même...
...et c'est d'autant plus dommage que dans le genre premier violon, ça pourrait bien le faire en passant plus de temps sur l'écriture - ce morceau approche ce qu'on pourrait attendre de lui quand il aura mûri, par exemple :
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quelle frustration, ça pourrait être magnifique avec son toucher le son de rêve qu'il a...
et il gache tout avec ses moulinades (pas toujours en place en plus, il n'a pas l'habitude d'être sans batterie on dirait)
ce concerto c'est typiquement là où il alterne l'excellence, la médiocrité par volonté d'en mettre partout, le ridicule (gestuelle) et le mauvais gout.
oui je suis dur, je l'aime beaucoup mais voilà ce que ça m'évoque.
edit :
Redstein a écrit :
"Mûri" comme compositeur, s'entend : j'adore le Concerto Suite - c'est même de très, très loin ce que je préfère de lui (et mon nombril n'a rien à faire là'n'dans), mais il pourrait faire beaucoup mieux en insistant sur l'écriture, et moins sur la virtuosité gratuite.
pardon j'avais pas lu ça, on est PARFAITEMENT d'accord.
Il y a une chose qui force le respect : ici, il est au taquet - sa manière de prendre des risques ne manque vraiment pas de panache.
Bien sûr, il fatigue au fil des mouvements (il aligne un paquet de pains), alors que s'il s'économisait un peu, on y gagnerait tous... Et en même temps, il déborde tellement d'adrénaline qu'il ne peut empêcher sa main droite de papillonner à la première note tenue
En tout cas, sortir tout ça en direct et plus ou moins de mémoire, c'est une sacrée perf... Et ce concerto a des passages mélodiques fabuleux - 75 pour 100 des traits rapides sont à revoir, mais quand il ralentit...
