HenryWotton a écrit :
Réduire le R&R a un avatar de la société de consommation, c’est d’une rare stupidité... Car d’une part, il existait bien avant, et d’autre part l’establishment marchand a tout fait pour le détruire et laminer ses structures indépendantes (scandale Payola, procés de l’ASCAP, récupération édulcorée etc. Certain l’on payé cher, comme Alan Freed mort alcoolique et ruiné dans les 60’s...)
De la même façon que réduire le gros a un chansonnier qui s’est trouvé au bon endroit, au bon moment pour faire un crossover...beurp’s... et a une icône médiatique, qui a a permit à la jeunesse de de s’identifier. D’une part, car il s’est inspiré lui même du crossover...rebeurp’s qui existait avant. Et d’autre part, car il ne doit pas son succès initial a des montages médiatiques ou marketing, mais a des enregistrements indépendants et a des performances locales.
Ce n’est pas réduire «le R&R a un avatar de la société de consommation», (déjà on parle d’Elvis qui ne représente pas à lui tout seul le rock). C’est simplement regarder sous un angle particulier qui était lié à l’époque (le contexte social, politique sont aussi d’autres angles) Ce que je trouve intéressant à cette période un peu charnière, c’est l’avènement de la société de consommation, le fait que la musique, les films, la télé, se démocratisaient et commencaient à devenir des phénomènes de masses. Elvis a fait du cinoch (le rouleau compresseur Hollywoodien), des shows télé, vendus des millions de disque, il faisait donc partie de cette industrie, de ce business. Il est devenu extrêmement connu sous l’impulsion de ce système (industrie musicale, cinéma) qui a permis la diffusion de ces chansons et de son image dans le monde entier.
Pour une partie de la population de l’époque (jeune pour la majorité) Elvis incarnait un renouveau, dans la musique comme dans la "société". Alors oui on peut dire qu'une partie des gens (encore un fois plutôt jeune) s'identifiait à cette image.
Musicalement, je n’ai jamais été touché par l’oeuvre d’Elvis, mais le personnage, son attitude me parlent bcp plus.
HenryWotton a écrit :
Et pour finir sur la puissance sexuelle... Là on entre sur le territoire de l’intangible et de l’indiscutable... Le gros a lui seul, avait plus de pouvoir sexuel qui tous les musiciens prog de la création...
D’ailleurs, si on créait une échelle de 0 a 10... Phil Collins serait a 0 et Elvis a 10.
Ouais mais là tu enfonce des portes ouvertes.