Je cite un bouqin (formidable) Bob dylan portraits et témoignages, préfacé par Bono Wowowo ! edition tournon
Idiot Wind Blood on the tracks, 1975
Les dessous du divorce déguisés en énigme verbeuse.
De toutes les chansons d'amour et de haine de Bloods on the tracks. Il n'y en a pa sde plus direct et inscrutable. C'est a la fois un déballage sordide des dessous du divorce plaqué sur un vinyle et une énigme ou se bousculent autant de personnages et de lieus inéxpliqués que de cris de vengeance et de douleurs.[...]
[...] Quand le sgens reprennent les paroles d'Idiot Wind, ils visualisent l'homme qui passe devant la porte de sa bien-aimée ou enrage a cause des trahisons, ou bien ils imaginent la femme - alors que la chansons prend un tournant haineux - morte dans un fossé, des mouches volant autour de ses yeux.
Le Cow Boy fanfaron échappé de Lily, Rosemary& The jack of heart - qui chante le premier couplet regorgeant d'images, Gray la victime d'un meurtre, sa femme millionaire, le soldat crucifié, la tireuse de cartes, ou le pretre près du batiment en flamme restent aussi mystérieu que le clochard de Like a rolling stone et ont autant d'importance. Car ce qui donne sa grandeur a idiot Wind, c'est la passion qui l'habite - si impossible à maitriser parfois qu'elle semble s'échapper - et l'autorité dans la voix de Dylan.
Peut-etre est-ce la fragilité relative de l'acompagnement qui donne ce coté apocalyptique à sa façon de chanter - la maniére dont il balance "sweeeet lady" et iiiidiot wind" ( avant de conclure "Nous sommes idiots chérie" ) - mais la résultat est vraiment effrayant. Que Dylan éxorciste ses déboires personnel ou qu'il ait juste écrit une murder ballad contemporaine, il y va içi franchement.
la traduction içi
http://www.bobdylan-fr.com/tra(...).html
bonne année ( meme si j'ai passé une partie du réveillon au urgence...)