Mellow_man a écrit :
Redstein a écrit :
Mellow_man a écrit :
Disons que cela n'a plus grand rapport avec le rock,tel qu'on peut le concevoir
Et ça devrait ?
Non,mais ça explique un peu le langage de sourds qu'il y a (pour faire simple..) entre les pro et alter-shred,dans les débats sur le feeling ,la vitesse,Jimi vs Yngwie etc....
Ah oui, le fameux débat j'aime/j'aime pô
Mellow_man a écrit :
Perso, je trouve que ces "standards" classiques joué avec un son et rythmique "rock" avec déboulés speedés de notes nuit à grandement à l'émotion première que les auteurs voulaient véhiculer à travers leur compositions quand elles sont interprétées de maniére traditionnelle ,"classique".
Le but est peut-être de faire se retourner dans leur tombe (en boucle et à 250 bpm) lesdits auteurs ? Ça serait plutôt punk comme attitude, ça, tiens
(Je sais, je triche, j'utilise des mots-clés qui mettent instantanément un paquet de branleurs en état de réceptivité maximale
)
Sérieusement, tu veux l'émotion première, tu écoutes l'original (en essayant de ne pas perdre de vue que l'émotion en question, et ce dans tous les cas, c'est la tienne et non pas celle du compositeur, dont tu saisiras éventuellement l'intention, point barre).
Quand un type reprend un thème classique comme le fait Rondat ici, il le fait pour des raisons qui lui sont propres et sûrement pas dans l'espoir de faire oublier l'original. Et la première de ces raisons, celle qui lui a donné envie de le jouer, c'est qu'il s'agit d'un thème parfaitement éculé, qu'on a tous dans l'oreille depuis tout petits. C'est du folk post-moderne, en somme.
(Franchement, j'espère que vous connaissez de Vivaldi autre chose que les Quatre saisons...)
Mais prenons l'exemple d'un type qui compose un instrumental dans cette veine "néo-classique", et entendons-nous tout de suite pour évacuer l'accusation de pastiche : que reste-t-il, sinon un type qui aime jouer des mélodies avec un son saturé sur une rythmique accrocheuse (si, souvent, bien peu imaginative) ?
S'il joue vite, on va lui reprocher de privilégier la technique, s'il joue lentement, on va le trouver mièvre - et s'il varie les plaisirs, il lui manquera toujours ce repère sans lequel le commun des mortels ne sait plus du tout où il habite : un type qui suçotte un micro