Les relations au sein du groupe

Pleins d'avis différents, parce que nous sommes différents et nos parcours sont différents.
De 2008 à 2017, j'ai alterné des périodes avec des groupes ou seul (en home studio avec très peu d'équipement).

Au final chaque période a ses avantages et ses inconvénients.

Personnellement, je ne veux pas perdre de temps à composer des parties de batterie donc je ne travaille qu'avec des boucles quand je suis seul. C'est très limitant. Alors les idées qui ont des rythmes alambiquées (j'aime le prog) sont pour être jouées en groupe.
Seul il y a toujours le double tranchant de faire ce que l'on veut, sans avoir d'avis extérieur si on tourne en rond ou si tel ou tel enchainement ne va pas du tout.

Je compose beaucoup, parfois des morceaux du début à la fin. C'est parfois difficile de voir ses idées non retenues ou totalement déstructurées et remaniées alors que c'est un peu ton bébé et sur laquelle tu as bossé pendant longtemps, mais au final, au delà des concessions nécessaires pour que ça fonctionne en groupe, c'est le fait que tout le monde puisse donner son avis. Et c'est finalement ce que je préfère. Si tout le monde est suffisamment motivé/impliqué, l'energie créatrice en groupe est géniale, peu-importe les influences, etc. C'est un peu pareil pour les jams dans les bars, sauf qu'en groupe tu revois les gens pour améliorer ou rejouer le jam précédent.

C'est quand mème plus facile à mettre les trucs en place (+ ou -) quand tu tourne sur des schémas à 2 accords, voire modaux et de jouer "free" que quand tu veux faire du-prog' ou influencé...

c'est sur! C'est aussi là que les influences sont importantes. Dans mon groupe actuel, tout le monde s'implique et tout le monde aime le rock/hard/prog, entre Metallica, Maiden, Foo Fighters, Tool, Dream Theater, Satriani, Muse, etc

Je ne sais pas pour l'Europe du Nord, mais c'est faux pour les Etats-Unis. Un paquet de cover bands là-bas, de tous âges, et qui jouent. D'ailleurs, le concept même de tribute band vient de là-bas.

Puis si le constat est assez vrai pour la scène rock, on a tendance à oublier que nous avons une scène jazz dynamique. Assez pour qu'un mec comme Robben Ford décide de s'installer à Paris par exemple...

Je crois que ça dépend des endroits le jazz... Ici à part le regretté Jean Marc Boutin de X-Tet free pass qui était prêt à jouer avec tous ceux qui supportaient son caractère...

J'en ai fait partie j'en parle plus haut..
Les jazzeux angevins sont plutôt des post coltraniens aigris qui restent entre eux et regardent tout le monde de haut...(le rock c'est pas de la musique) et qui oublient le coté expérimental du truc...
Bon, petite préfecture de province avec tous ses inconvénients... Autant être carrément à la campagne

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Il s'adresse à Personne ?
Sinon, son point de vue me parait totalement cohérent.

J'aime bien aussi.

Quelles ambitions ? Quel projet ? jusqu’où ?
Pas de querelles d'égos.

mais ça peut être un leadership si c'est assumé.

5 dans un groupe c'est chaud ! son exemple : en couple, c'est compliqué déjà alors vaut mieux pas monter un big-band.

J'aime bien l'idée aussi que, comme en amitié, il faut aimer (et bien sûr accepter) les défauts de l'autre.

Oui, j'ai trouvé cela intéressant et je me suis permis de vous le partager !

Et effectivement, aimer les autres et leurs défauts (si acceptable... ) j'ai trouvé important.

Ca fait une dizaine d'années que j'ai arrêté la compo en groupe. C'était épuisant, je faisais le boulot de 5 musiciens (je composais même les parties de batterie) pour, au final, pas grand-chose au niveau du soutien. J'ai tout tenté: le groupe "de potes" où je préférais prendre des proches sans considération de niveau, "le mercenaire" où j'allais complètement dans l'inconnu (y compris dans le milieu pro dans lequel j'ai traîné un an ou deux),...

Au final, j'ai trouvé bien plus de paix le jour où on m'a proposé un "bête" rôle de basseux dans un groupe de reprises. J'y suis allé à reculons, plein d'à priori, mais j'ai vraiment apprécié. De là, j'ai bougé un peu de groupe en groupe jusqu'à trouver l'actuel il y 4 ans, dans lequel je me sens vraiment bien. Alors ok, c'est de la cover, c'est souvent mal vu chez les musicos, mais le principal est de trouver son équilibre. Je suis avec des gens que j'aime vraiment bien, je peux être créatif (on ne joue rien dans la version originale, on reprend du Depeche Mode en country où je fais des solos à la mandoline, pour donner le ton) et je joue une vingtaine de fois par an avec un bon cachet. Après 20 ans de concerts, je ne changerais rien à mon parcours, car les erreurs font partie de l'apprentissage, on apprend toute sa vie, et surtout (surtout!) rien n'est gravé dans le marbre.

Je ne rejette pas la compo pour autant, mais quand je suis inspiré, soit c'est du vieux blues et je vais jouer seul à la guitare pour 10 personnes (j'adore ça), soit je me bougerai le cul et je commencerai enfin à composer sur un ordi pour faire les trucs que j'ai en tête depuis des années. Mais je suis à peu près sûr d'un coup: je ne remonterai plus un truc bancal pour quémander des concerts sans être payé.

Super ça ! Park !

Merci de faire partager cette expérience.

J'aime bien ces vidéos, donc ...
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Hier on a fait un petit concert pour la St Patrick,
on a tous très mal joué (et chanté)...
Bah après on en a rigolé et bu des pintes.
Voilà.

Ca me manque les concerts de St-Patrick, ce sont les plus barges

Merci pour la vidéo.
C'est souvent les guitaristes qui ont ce genre de comportement en plus, plus que les batteurs, bassistes, claviers, etc.
Ou alors c'est parce que je suis guitariste, mais j'ai ressenti ce truc d'ego avec des guitaristes.
Je suis persuadé que l'état d'esprit se transmet au public avec la musique.