jazzprac a écrit :
aweked a écrit :
évitons de parler de blues ici, et surtout ne l'associons pas au gospel svp.
pourquoi? Le blues, à vue de nez, c'est la moitié des thèmes joués depuis le début du jazz, sans compter ceux qui ne sont pas des blues structurellement et qui sont joués comme s'ils étaient des blues...
en tant que bluesmen depuis plus de trente ans, je suis très ouvert au soul au funk et à d'autres musiques.
Musiclament le Jazz m'est toujours paru inabordable, comment jouer du jazz sans improviser, comment improviser sans connaître l'harmonie, et pire comme disait je ne sais plus qui, comment apprécier et écouter du jazz sans connaître l'harmonie. Marcel Dadi disait qu'on ne pouvait pas comprendre ni écouter mac laughlin sans connaître la théorie musicale. On a tenu des propos similaires ici. Ce concept me semble assez discutable, et oui, élitiste. Est-ce que vous imagineriez un bouquin écrit par un immense linguiste et que pour lire, il faudrait avoir fait une Maîtrise en langue moderne. Personnellement je trouverai cela inacceptable.
Le blues pour moi c'est tout le contraire du jazz: trois accords et une seule gamme suffisent à en jouer pendant des années, donc aucune connaissances théoriques nécessaires, tout dans l'émotion, le groove, et le feeling. C'est la vrai liberté. On peut même se refuser toute évolution technique sans pour cela en pâtir.
Robenn ford a repris pas mal de morceau de Magic sam dont le poingnant My love will never die, je dis poingnant dans l'interprétation de magic sam (I IV V mineure), et je suis désolé pour robben ford mais ce n'est pas en rajoutant ça et là un treizième ou un neuvième dans le turnaround qu'il apporte quoi que ce soit à ce morceau.
Thank heavens the Ampeg doesn't sound like a Deluxe Reverb!