John_Mac_Rigole a écrit :
jeromeP a écrit :
J'ai pas tout bien compris : il conseil de ne pas utiliser le métronome dans l'apprentissage ?
Justement, c'est un peu plus compliqué que ça. En gros, le gars dit "tu ne peux pas te contenter du métronome". (Ce qui implique quand même de l'utiliser, mais de ne pas en rester là).
Je suis assez le raisonnement de jjloco sur ce point. L’oeuf, la poule, la grammaire, l'idiome, la découverte... Très complexe tout ça. Car, si tu ne fais que de l'idiome, tu entres dans le mode "fabrique de crétins", si tu ne fais que de la grammaire, tu entres dans le mode "t'es intelligent, mais t'es tout seul", etc....
Pour le coté rythmique, partie de la musique que je considère comme la plus "physique" , ça vient de l'intérieur, (donc, quand on parle de capoëra, de danse, ou même de simplement marcher, on est dedans) il n'y en a pas un d'égal à l'autre(comme partout en fait). Il y a même des gens pour qui c'est très facile et d'autres pour qui ce n'est vraiment pas naturel.
Quand c'est devenu naturel, même si on a galéré, on peut être déjà content. (vivent les 4/4)
Le métronome peut servir à accorder son tempo intérieur avec celui de l'extérieur. Il est un exercice d'écoute: je joue mais j'écoute le métronome, ce sera comparable (même si c'est bien plus rebutant) à être en mesure d'être dans le tempo quand on joue avec d'autres musiciens. celà réclame de l'indépendance: je joue ma partie mais je suis tout autant attentif à celle des autres. grand secret que l'indépendance: jouer un peu de batterie peut y aider.
Accompagner un chanteur seul à la guitare est aussi un bel exercice: on va trouver la pulse dans sa voix.