Ce qui est interessant avec toi, c'est que d'une part tu dis des choses avec lesquelles je suis le plus souvent d'accord... mais par une mauvaise foi a peine déclarée, soit tu fais exprès d'oublier certains trucs, soit tu les dénigres à ta guise, et pas toujours sincèrement.
Alors d'une part, j'ai bien parlé d'un mélange d'influences évidentes (une influence tu avoueras que c'est pas toujours explicite quand t'écoute la musique d'un influencé) mêlant Krautrock ou pour être plus précis, tous les groupes de la nébuleuse Kraftwerk (je doute que quelqu'un faisant de l'electro, et mélomaniaquement constitué passerait à coté du Krautrock ou ne serait pas influencé par le pop/rock electronique Teuton, un peu comme quand tu aimes à dire sur certains topic qu'un mec qui fait de la musique à guitare amplifiée(le rock donc) ne peut pas cracher sur le King, le fondement des fondements, même si sa musique n'a rien à voir avec le r'n'r primal de Mr. Bouffi) fin de la parenthèse. désolé
Ensuite, pour l'electropop japonaise, c'est surtout le Yellow Magic Orchestra en fait, qui a apporté le côté mélodique aux délires electro-bruitistes des pionniers teutons comme Faust (mais tout est lié et c'est là que je te reproche de partitionner les choses, Kraftwerk et le YMO faisaient de la musique dans le même esprit en voulant sonner pop avec des instruments éléctroniques - ce qui est le cas de nos amis frââânçais qui veulent sonner disco avec les outils éléctroniques d'aujourd'hui) et qui utilisaient comme Daft Punk y'a pas très longtemps, les univers futuristes et la technologie fantasmée comme support de création - je doute qu'en faisant faire un film à Matsumoto, les mecs de DP ne connaissent pas le Yellow Magic Orchestra qui fut en fait le seul groupe electropop nippon assez populaire pour se trouver dans les bacs des disquaires du monde entier quand Internet n'existait pas, même moi qui suis pas un fou d'éléctro, c'est revenu à mes oreilles plusieurs fois, et ça venait pas de gamins élevés au net.
Juste écoute le premier album du YMO et Discovery de Daft Punk, et vient me jurer sur l'honneur que ça a rien à voir.
Les choses pour lesquelles je suis d'accord, c'est que les brittons ont peut être aussi digéré ces influences, mais je pense tout à fait différement, l'Acid House ou la Techno-Rave, rien à voir avec la pop, et justement chez les French-Toucheux y'a une féroce volonté pop. Et c'est là que j'en viens à être d'accord (oui puisque je l'ai bien dit dans mon précédent post) pour les influences disco, Cerrone qui chapeaute tout ça (et qui revient par la même, sur le devant de la scène) ainsi que toutes ces horreurs funky-synthético-vomitives qui ont été intégrée au caractère electronique précédement cité.
Donc pour résumer, non la French Touch n'a rien à voir avec le Krautrock, (d'ailleurs j'ai jamais comparé les deux mouvements, j'ai simplement parlé d'influences évidentes) Oui la French Touch a utilisé la même manière de proceder que ses ancêtres Electropop, c'est à dire créer de la musique pop, mais electroniquement, avec la "valeur ajoutée" estampillée dancefloor. Ce que font aujourd'hui Justice etc... avec un résultat loin d'être heureux et de bon gout, ou ne serait-ce qu'intéressant...
Pour mes petites oreilles du moins - note pour les excités potentiels.
Après Stereolab ou dans une moindre mesure Air, c'est a peu près le même cheminement, mais avec plus ou moins de bon gout et sans la volonté stupide et lucrative, de vouloir faire dancefloorer dans les chaumières.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"