Vous et les livres...

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SUPERLAPIN
zoso85 a écrit :
Il parait que celle qui vient de sortir , Room Full Of Mirrors, (on en parle pas mal, celle ou l'auteur dit que Jimi s'est fais passé pour un homo pour se casser de l'armée, ou qu'il est allé dans Brigitte Bardot) est excellente. Comment je sais? C'est Yazid Manou qui me l'a dit (et ouais moi aussi je connais des stars). Bon le problême c'est que le bouquin est pas encore traduit.

http://www.lucyintheweb.net/lu(...)a09f5

Il y a aussi la BD Hendrix sortie il y a pas longtemps que j'ai trouvé cool.


en faite je pensai justement a ce livre (le premier que tu as dit) j'ai vu qu'il en parlai a la tele en regardant le zaping, il disait que jimi hendrix avait rencontrer bardot dans un aeorport et qu'il avait une liaison,mais qu'il savait pas si c'etait info ou intox,je trouve sa bizarre quand meme

par contre la BD je ne savait pas , sa c'est sur je vais me l'acheter ;
en tout ca merci pour l'info
"ma musique , mon instrument , mon son et mon corps ne font qu'un avec mon esprit quand je joue" Jimi Hendrix

"Hendrix ?,meme desaccorde il etait sacrement bon" Glenn Tipton
lemg
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    lemg
    le 14 Août 2005, 14:22
Dennis Etchison - Les domaines de la nuit


Paraît-il difficile à trouver.
Dommage car ce recueil de nouvelles est un vrai bonheur. A peine refermé, l'envie me prend d'en relire certaines, non pas par incompréhension mais par pur plaisir.
Masochiste tant certaines innoculent une peur sournoise dans le lecteur. (Le boniment, une perle).
Quid du style. A défaut on parlera de fantastique, même s'il ne faut pas s'attendre à voir surgir vampires et autres créatures translucido-paranormales. Vaguement S-Fisants pour trois d'entre elles - rassemblées parfois sous la dénomination de trilogie médicale - ces histoires ne cherchent pas à nous expliquer comment fonctionne le transpondeur à commutation bivalvaire (hum) mais bien à nous montrer comment réagissent ces petites choses que l'on nomme humains. Qu'il soit donc fantastique ou SF, l'écrin n'est que secondaire, et allez savoir, illusoire. Les réactions qu'il génère sont elles bien connues, les peurs classiques et sans doute éternelles.
Etchison fait partie de ses auteurs loués par tant de ses pairs (si jamais le nom de Stephen King vous évoque quelque chose) mais moins célébré qu'un Matheson par exemple dont on peut parfois le rapprocher (surtout le Matheson type Duel).
A tort, car le goût de la nouvelle frappante ne le dispense pas d'une certaine recherche stylistique, qu'on retrouve entre autres dans cette manie de nous faire de longues listes descriptives. Alors que le lecteur attend la conclusion qui, même horrible,le libérera de cette maudite tension, l'auteur prend un malin plaisir à énumérer chaque élément du décor, histoire de bien faire comprendre qu'il est le patron, que l'histoire s'arrêtera quand il l'aura décidé. Et le lecteur est contraint de se plier à cette règle. Plaisir masochiste on vous dit.
Vraiment un bon livre. En tant qu'amateur de nouvelles, je considère ce recueil comme un des meilleurs du genre. Mais quel genre au fait, on ne sait toujours pas. Cauchemars modernes, c'est marqué sur la couverture. Pourquoi pas ? Toujours est-il que ces choses qui nous sont familières (aires d'autoroute, électroménagers) se révèlent parfois pourvoyeuses de terreur, de folie, pour peu que l'être humain s'en donne la peine.

Histoire de ne pas faire original, citons pour finir l'introduction du texte La ligne de démarcation, troisième volet de la déjà mentionnée trilogie médicale :

"Ce matin, j'ai mis du verre pilé dans les yeux de ma femme. Ca ne lui a rien fait. Elle n'a pas émis un son. Comme d'habitude."
beatnik queen a écrit :
mwa j'ai lu hier 99francs... détonnant mais très intéressant.

Edit: mister 3.14, Cavanna, c'est bon ou pas? Pcq tous ses bouquins étaient dans la partie ''soldés'' du mag' de bouquins d'occaze (=daube à 1ère vue quoi...)


Bon, depuis le temps, j'en ai lu quelques uns des Cavanna alors :

Dans les bouquins de son autobiographie :
Les Ritals et Les Russkofs : fabuleux.
Le premier est globalement plus marrant que le second mais les deux sont plein d'émotions diverses et variés. C'est véritablement touchant et c'est ranconté sans solennité (c'est pas pompeux, quoi). J'étais tellement dedans que j'ai fait deux ou trois nuits blanches ("allez, encore un dernier chapitre", puis un aute, puis un autre ... et le réveil sonne).
Bête et méchant : c'est très bien aussi. C'est moins émotionnel, moins touchant mais ça raconte la création d'Hara-Kiri (ancêtre de Charlie Hebdo), et on rencontre Bernier (qui n'est pas encore le professeur Choron), Reiser, Wolinski, etc.

Les yeux plus gros que le ventre (4ème volet de son autobiographie) : je n'arrive pas à le terminer. Ca avait bien commencé, j'en suis à peu près à la moitié et là, je m'emmerde. Beaucoup d'énumération, de description, bref, je me fais un peu chier.

Mais les trois premiers opus de son autobiographie sont à lire sans hésiter.

Les aventures de Dieu, c'est à lire aussi, j'ai trouvé ça hilarant. Je le déconseille fortement aux trop bigots qui n'aiment pas rire avec la religion, mais les autres (même croyants), allez-y si vous le trouver.

Sinon, j'ai commencé son dernier bouquin (c'est un recueil d'articles parus dans Hara-Kiri et Charlie Hebdo et ça s'appelle Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes) et c'est très sympa. Vu que ce sont des articles, on peut passer de l'un à l'autre, etc.

Enfin, je ne conseille pas Maman, au s'cours !. C'est rigolo un moment mais ça dev ient vite très très chiant.

Et j'ai vu récemment, chez un bouquiniste d'occase, pas mal de ses bouquins en soldes. Il y avait effectivement des daubes à côté mais aussi Hugo, Maupassant, Zola, Flaubert, Balzac, et j'en passe.
lemg
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    lemg
    le 14 Août 2005, 15:27
C'est sûr que les bouquinistes sont des mines pour peu qu'on prenne un minimum le temps de chercher et qu'on ne se limite pas à un seul.
Hiwatt
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Je lis bcp et je suis aussi bibliophile.

Je traque les éditions originales, les envois d'auteurs...

Mes plus belle pièces :
"Mythologies" de Roland Barthes, ed. or, non coupé.
"Voyage au bout de la nuit" Céline, ed Denoël et Steel, première ed. sur papier ordinaire, 1932

Sinon je suis fan de Bukowski, Fante, la génération perdue, les beatnicks, Cervantes, Octave Mirbeau, Mishima, etc.;

Bcp de livres d'histoires, Robert Paxton, etc..
De grâce !
Je viens de commencer "Lisbonne" de Fernando Pessoa, et "les Métamorphoses" de Ovide.

J'aimerais attirer l'attention sur cet auteur majeur Portugais qui pour certains est au Portugal ce que Joyce est à l'Irlande...
un style très beau, léger et travaillé à la fois, toujours fluide. Je déconseille par contre "Lisbonne", qui n'est ni plus ni moins qu'un guide touristique.
La biographie de ce Monsieur est intéressante, notamment par la banalité. Alcoolique, solitaire, malingre, timide, et surtout parfait inconnu de son vivant, jusqu'à ce que l'on découvre la malle contenant ses écrits...
Si vous aimez la nostalgie et les sentiments, allez-y !

En revanche, "les Métamorphoses", ce n'est pas folichon. Mais je constate des analogies troublantes avec la Genèse. Drôle de vision que celle que les Grecs avaient du monde...
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Keith Richards
Je viens de finir une biographie de Charlie Mingus.. excellente! Qu'on soit amateur de jazz ou pas, elle est énorme... un homme et sa passion pour le jazz pour sa musique! C'st beau.. Puis, pour ceux qui aime le jazz, Mingus est un incontournable!
"all you need to play guitar is five strings, three notes, two fingers, and one asshole!" Keith Richards
http://plunkblog.blogspot.com/
lemg
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    lemg
    le 22 Août 2005, 13:16
Bon, et le Houellebecq alors ?

OK première salve.

http://www.lefigaro.fr/littera(...)31627

je reproduis ici :

le figaro littéraire a écrit :
La stupeur nous cloua sur place comme on s'en revenait, au cœur de l'été, à travers le square du Temple à Paris rempli de cris d'enfants, d'une luxueuse croisière le long du canal Saint-Martin, avec escale à l'hôtel du Nord et colliers de fleurs et vahinés, au pied de l'échelle de coupée, le comité d'entreprise ayant fait les choses en grand.

Ce livre qui traînait là sur un banc, et sur lequel on se penchait, n'était-ce pas un exemplaire du dernier ouvrage de Michel Houellebecq, qui alimente les rumeurs depuis une saison? Le roman qui, contre les usages, n'a été communiqué qu'à quelques favoris dont on présume l'admiration? (Voir ci-dessous l'article d'Éric Naulleau.) Le roman que protège, jusqu'à sa mise en vente, à la fin d'août, une sorte de mur de l'Atlantique; et l'on croit voir, comme dans les vieilles bandes des «Actualités» de l'entracte, des canons tournant sans relâche sur leur affût, pointant dans le ciel les avions ou les critiques libérateurs.

Comment donc avait échoué, dans un jardin, ce volume que l'on ouvrait d'une main tremblante, et dont la page de garde s'ornait de la trace de doigts poisseux de graisse? Outre d'un commentaire d'accent juvénile, tracé au stylo à bille – «C'est quoi ce machin? J'ai rien compris» –, qui interdisait la revente à un soldeur pour boucler une fin de mois. Car on ne saurait tout avoir. En fait, il n'y eut pas à pousser loin l'enquête. Une séduisante camarade du service étranger, nous jetant ce regard d'apitoiement, que les cadets réservent aux aînés dépassés par les mœurs de l'époque, nous expliqua la mode du moment. Elle est née aux États-Unis, où les indigènes du New Jersey l'ont baptisée «crossbooking», et ravage maintenant la France.

Elle consiste à abandonner un bouquin dans un lieu public, et d'en suivre les aventures par le moyen d'un site sur Internet. Dès lors, une hypothèse se présentait à l'esprit: le livre de M. Houellebecq, pseudonyme de M. Michel Thomas, a dû tomber de l'un des camions qui, à cette heure, sillonnent le pays – tels les camions-citernes des sapeurs-pompiers charriant l'eau salvatrice – pour en acheminer des centaines de milliers d'exemplaires aux libraires incendiés de curiosité. Il est presque certain qu'il fut ensuite ramassé sur la chaussée par l'un de ces étudiants qui, dans les établissements de restauration rapide, si nombreux dans le IIIe arrondissement, gagnent un peu d'argent de poche en secouant au-dessus des flammes des friteuses dégouttantes d'huile, dans les arrière-cuisines où la visite de l'inspecteur du travail ne serait pas toujours inopportune. D'où les empreintes digitales...

On a cent mille fois remarqué que le hasard sert souvent un journaliste. En la circonstance, s'il lui réserve une exclusivité, il n'a pas assuré son bonheur car la lecture confirme le jugement de l'inconnu qui s'est hâté de replacer sa trouvaille dans le circuit, et à Dieu vat... Il n'y a rien qui soit plus aride, plus pauvret et plus obscur en même temps. Un échantillon, quand on pourrait en fournir des dizaines? A propos de la «mise à mort de la morale» (p. 52): «Si la fluidification des comportements requise par une économie développée était incompatible avec un catalogue normatif de conduites restreintes, elle s'accommodait par contre parfaitement d'une exaltation permanente de la volonté et du moi.»

L'ensemble où se mêlent en apparence pour nous bluffer informatique, génétique, clonage, collagène, ADN, «radicaux libres», qui ne sont pas un nouveau parti politique, s'ajoutant aux «protéines et phospholipides complexes impliqués dans le fonctionnement cellulaire», relève, pour l'essentiel, de la science-fiction aux mains d'un chimiste en goguette. Or, le recours à la science-fiction, c'est déjà un signe de faillite chez un romancier. Pas du tout l'accès à une liberté d'imagination plus grande, que l'on suppose puisqu'il est plus facile d'imposer l'arbitraire que d'obtenir du fantastique à partir de l'observation de la psychologie humaine. Laquelle est pourtant inépuisable.

Ce «récit de vie» destiné à nous projeter dans les siècles futurs où règne la «Sœur suprême» par ordinateurs interposés, commence cependant, aujourd'hui, à travers un narrateur, Daniel, numéro 1, car ils se succéderont à l'infini, les Daniel. Grâce à l'ADN «répliquée», mise à l'abri dans un congélateur – quelle erreur ce serait, choisir le bac à légumes – chacun aura la possibilité de ressusciter. A sa vingt-cinquième récidive, Daniel erre sur une planète à l'aspect désolé dont on a «modifié l'axe de rotation». Elle est peuplée de «néo-humains», les individus de l'ancien modèle, qui ont échappé aux expériences en laboratoire, n'étant plus que des gnomes aux borborygmes du Neandertal. On tire sur eux pour s'amuser. N'est-ce pas Cocteau qui a parlé de l'«ennui mortel de l'immortalité»? Au début, Daniel est un comique de cabaret, qui obtient le succès et l'Olympia pour un spectacle intitulé Les Echangistes de l'autoroute. Sa maîtresse, Marie, directrice du magazine Lolita, «où débarquent chaque mois des pétasses toujours plus jeunes et plus arrogantes». Par peur de vieillir, elle se suicide. Esther la remplace. La sexualité, assez souvent réduite aux services de bouche qui semblent obséder l'auteur, est décrite dans un argot de potache, donnant l'occasion de vérifier à nouveau, que l'on n'est pas cru en raison du vocabulaire que l'on utilise, mais de l'art que l'on déploie. Ici, il est inexistant.
Arrivera-t-on jusqu'au bout du résumé? Daniel rencontre aussi un gourou qui promet la peau fraîche et orgasme en permanence à ses disciples qu'il rassemble en congrès dans sa résidence fortifiée, au sommet d'une montagne des îles Canaries. Une splendide actrice descend de l'avion de Rome, curieuse des débats, escortée de son petit ami. Le gourou, qui n'en a pas assez, dans son harem, de sept secrétaires court vêtues, la violente. L'Italien, qui a une Porsche et le sens de l'honneur, le tue. Qui va succéder au prophète dont le corps sera précipité dans le cratère d'un volcan, comme celui d'Empédocle, qui, sinon le fils qu'il avait caché jusqu'à cet épisode?

Surgissent de loin en loin – lorsque Nietzsche et Platon ne sont pas mobilisés – des personnalités de la rubrique mondaine – champions de tennis ou couturiers allemands. Elles servent sans doute autant que les funèbres gaillardises à insuffler un semblant de mouvement à une prose qui coule avec lenteur, comme fuit le robinet de la cuisine qui continue de perdre, goutte après goutte, son liquide sans saveur, lorsque SOS plombier tarde à intervenir. (En été, n'espérez personne.) Notons que maintes phrases en anglais ne sont pas traduites. Tel procédé pour faire chic remonte aux romans de la gentry, publiés par Abel Hermant vers 1930 – pas toutes mauvaises d'ailleurs, les œuvres d'Hermant qui a disparu dans l'ombre du massif proustien. L'un de ses contemporains, Henri de Régnier, est cité pour une parole dont la profondeur émerveille: «Vivre avilit.»

A ce stade du ridicule, et parce que toujours on voudra de quelque façon sauver un auteur, on se demande si tout cela ne témoigne pas d'un humour à l'usage de quelques initiés. Reste qu'à l'avenir, en cas de nouvelle découverte dans un jardin ou le métro, on appellera d'abord la patrouille du plan Vigipirate. Ne s'agirait-il que d'un pétard mouillé.


Bien M'sieur, on y réfléchira.
flomarceau
Pour ceux que ca intéresse, il y a un manuscrit de Kerouac qui vient d'être retrouvé, traduction en cours.
"she said I'll throw myself away..."
De grâce !
Je viens de commencer "la guerre de Troie n'aura pas lieu" de Jean Giraudoux.

Bonne surprise: c'est plein d'esprit. Sur le fond, c'est une tragi comédie qui est une satire humoristique de la guerre sous des traits antiques.

Du très bon pour l'instant.
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
Bouriquet
Je rentre de vacances après avoir lu Les Chroniques de Krondor, tétralogie appartenant au genre Fantasy.

Ca ressemble pas mal au Seigneur des anneaux au debut, mais a partir du 2è tome, ça commence a changer pour finalement devenir totalement different.
La magie prend une plus grande place(dès fois ça part vraiment en couille, même un peu trop).

L'histoire est très bien pour les 2 premiers tomes, mais je trouve que celle des 2 derniers est pas terrible, on dirait que l'auteur a voulu faire une grande histoire pour ecrire 4 bouquins, et du coup, c'est un peu tiré, et ça c'est moyen.
L'ecrivain aurait du plutot se consacrer à la "1ère histoire", en y consacrant même 3 tomes, et s'arreter là.

Cependant, l'histoire de Pug est quand même geniale, et il faut lire ces Chroniques, qui sont quand meme longues ( à peu près 2000 pages).

Les +: -l'environnement, l'attachement qu'on a aux personnages, l'univers assez science fiction(monde parallele...)

Les -: -le 3è tome parait de trop par rapport aux 2 premiers, et donc le 4è aussi, mais ils sont quand même bons
MXR 151 Double Shot à vendre

Peavey Wolfgang à vendre
Doc Loco
Je suis dans "La porte rouge" de Dean Koontz (dont j'avais déjà lu et aimé "Regard oblique") - ça s'annonce très bien. Cet auteur n'a pas son pareil pour vous mettre dans la tête d'un psychopathe (au point qu'on s'inquièterait presque pour lui ).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Mr.Jealousy
j'ai finis " La conquète de Plassans" de Zola et je vais commencer "La terre" du même auteur, ça fera mon 12eme Rougon-Macquart.
La chaleur humaine se trouve-t-elle seulement au crematorium ?
padisha_emperor
J'ai lu la semaine dernière "Fatherland" de Robert Harris et "Apollo 13" de Jim Lovell et Jeffrey Kluger.

Je vous les conseille vivement.

Fatherland est un polard sur fond de politique fiction : 1964, le IIIe Reich vaiqueur de la guerre, qui domine l'Europe. Le héros est un inspecteur de la Kriminal Polizei du Reich et enquête sur des morts mysterieuses d'anciens satrapes du Parti....


Apollo 13, bon, le film est connu, si vous avez aimé, plongez vous dans le livre, Jim Lovell était le commandant de la mission, et Jeffrey Kluger journaliste dans une revue aérospatiale.
Le livre est 100 fois plus riche que le film, ce dernier zappant plein de moment de la mission, qui pourtant sont des moments clés - si ils foirent, tout foire - , mais non adaptés à l'écran car peut être trop chauds, trop longs pour le format ciné...
Le livre tient beaucoup plus en haleine, même si l'on connait la fin.

Et sinon : "Le Juge d'Egypte" de Christian Jacq.

fan des Pixies, de Muse, de Rammstein et Tool.
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Nemo censetur ignorare legem

Jus est ars boni et aequi
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M 1 Droit public ... Mais comment peut-on vivre sans Droit Administratif ??? :)
Born to run
padisha_emperor a écrit :
J'ai lu la semaine dernière "Fatherland" de Robert Harris. Je vous les conseille vivement.

Fatherland est un polard sur fond de politique fiction : 1964, le IIIe Reich vaiqueur de la guerre, qui domine l'Europe. Le héros est un inspecteur de la Kriminal Polizei du Reich et enquête sur des morts mysterieuses d'anciens satrapes du Parti....


j'ai beaucoup aimé ce bouquin.
le postulat du bouquin est formidable: et si c'était l'allemagne qui avait gagné en 45??? Le monde qu'il décrit est crédible, sonne vrai... et fait affreusement froid dans le dos!
l'intrigue policière est elle aussi parfaitement maitrisée,
le personnage tourmenté du SS qui se demande dans quel monde il vit est très réussi.

vraiment un bon polar.
Someday girl
I don't know when
We're gonna get to that place
Where we really want to go
And we'll walk in the sun
But till then
Tramps like us
Baby we were born to run!
Doc Loco
Born to run a écrit :
padisha_emperor a écrit :
J'ai lu la semaine dernière "Fatherland" de Robert Harris. Je vous les conseille vivement.

Fatherland est un polard sur fond de politique fiction : 1964, le IIIe Reich vaiqueur de la guerre, qui domine l'Europe. Le héros est un inspecteur de la Kriminal Polizei du Reich et enquête sur des morts mysterieuses d'anciens satrapes du Parti....


j'ai beaucoup aimé ce bouquin.
le postulat du bouquin est formidable: et si c'était l'allemagne qui avait gagné en 45??? Le mode qu'il décrit est crédible, vrai et fait affreusement froid dans le dos
l'intrigue policière est elle aussi parfaiemant maitrisée,
le personnage tourmenté du SS qui se demande dans quel monde il vit est très réussi.

vraiment un bon polar.


C'est un postulat qui avait déjà été utilisé par Philip K.Dick (dans "Le maître du Haut-chateau" je crois).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"

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