Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Perfect Tömmy
Citation:
EDIT: Hypérion j'ai trouvé ca chiant (mais bon j'ai aussi trouvé le Seigneur des Anneaux chiant par moments)


C'est souvent le problème avec les sagas : de nombreux passages servent surtout à poser l'histoire davantage qu'à faire progresser l'intrigue... Dans le cas d'Hypérion, j'ai trouvé les récits des pélerins vraiment passionnants (surtout celui de Martin Silenus, cette canaille géniale ! )...
Flingeranz
Ben le problème avec Hypérion c'est que dès le début j'ai pas accroché...Mais c'est vrai que je suis pas trop sci-fi. C'est pour ca que j'ai aimé le cycle de Tschai, parce que c'est beaucoup plus épique et exotique.
jazzprac
Essaie "La forêt des mythagos" de Robert Holdstock, chez Denoel. Je crois qu'il y a l'intégrale en deux tomes dans la collection "Lune d'encre". Tu en as largement pour trois semaines, et ça fait partie de ce que j'ai lu de mieux dans ce genre-là. Imagine une forêt qui serait un monde, un petit bois de rien du tout ...
"Take it easy. But take it."
Bouriquet
jazzprac a écrit :
Essaie "La forêt des mythagos" de Robert Holdstock, chez Denoel. Je crois qu'il y a l'intégrale en deux tomes dans la collection "Lune d'encre". Tu en as largement pour trois semaines, et ça fait partie de ce que j'ai lu de mieux dans ce genre-là. Imagine une forêt qui serait un monde, un petit bois de rien du tout ...


ok merci du renseignement. Je vais aller à la fnac voir tout ça
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Perfect Tömmy
Citation:
Ben le problème avec Hypérion c'est que dès le début j'ai pas accroché...


Je comprends... il faut s'armer de patience avec Hyperion parce que d'une certaine manière les deux premiers tomes sont constitués des récits faits par chaque pélerins de leur vie antérieure et des raisons qui les mènent sur Hypérion... c'est une sorte de prologue nécessaire, vraiment nécessaire... Ca a un petit côté aparté dans l'intrigue, mais c'est riche de renseignements. Et chacun des récits a un intérêt en soi de par ses thèmes ou son style.
Flingeranz
Lol je viens de penser... Une saga... Personne a répondu Harry Potter ?
Concernant Hypérion, le prologue est aussi chiant que l'historique au début du Seigneur Des Anneaux, qui est lui facultatif...Moi je marche à la première impression donc j'ai vite laissé tomber Hypérion. Mais je m'y remettrai un jour je pense.
Perfect Tömmy
Citation:
Concernant Hypérion, le prologue est aussi chiant que l'historique au début du Seigneur Des Anneaux, qui est lui facultatif...


Je pensais justement à faire ce rapprochement...
coyote
  • coyote
  • Vintage Ultra utilisateur
    Cet utilisateur est un musicien enseignant professionnel
Drexl_van a écrit :
Le cycle des Princes d'Ambre (9 volumes par contre).


Tu peux en rajouter un de plus! 10 donc!
"Have you ever been to Electric Ladyland"

"Il est difficile de vaincre ses passions, et impossible de les satisfaire."

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lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #788
  • Publié par
    lemg
    le 13 Juil 2005, 18:38
Retour de la chronique littéraire de G.com (hé hé )

J.G.Ballard - Super-Cannes



Eden Olympia.
Parc d'activités d'un futur proche (quand l'auteur écrit, il anticipe de quelques années tout au plus, on devrait donc y être).
Futur proche où les forces vives internationales se regroupent dans une macro-bulle contenant villas, sièges sociaux, le tout en bord de mer, et sous le soleil.
Enfin tout ça c'est pour le décor.
Parce qu'à Eden-Olympia, on bosse.
Non, encore plus que ça.
Paul, relevant d'un accident d'avion (sa passion. Les avions, pas les accidents) accompagne sa femme-enfant pour sa nouvelle mission. Jane, médecin - hippie attardée sur les bords et un peu au centre aussi - quitte Londres et ses hôpitaux pour remplacer le Dr David Greenwood, récemment démis de ses fonctions (avec l'aide de quelques cartouches) pour faute grave : une tuerie au sein même de la sacro-sainte bulle Eden-Olympia.
Le couple Sinclair (Jane et Paul) débarquent donc dans leur Jaguar de collection au sein de cet empilement de verres et de piscines. On leur attribue de facto la maison du Dr. Greenwood tandis que le Dr Penrose, psychologue et figure tutéllaire des lieux commence son numéro.
Paul, contraint à l'inactivité, bourré de sédatifs, va s'enticher de la trajectoire de Greenwood, chercher à comprendre et, selon l'expression consacrée, faire éclater la vérité.
Et ce qu'il va trouver n'est pas forcément agréable.
Quant à sa femme...

Que penser de ce livre ?
Au jour d'aujourd'hui, je n'arrive toujours pas à décider si je l'ai apprécié ou pas. Je suis allé au bout sans difficultés, mais sans entrain non plus.

La forme : un peu long. 500 pages, et l'on voit que Ballard ne lui en déplaise n'est pas un écrivain aussi moderne qu'il le souhaite (ce n'est pas une injure que de le dire). Pour preuve, ces passages descriptifs qui s'insèrent ça et là dans le roman et qui, bien que magnifiquement écrits (à l'ancienne) alourdissent le récit.
Super-Cannes se veut coup de poing, il aurait donc mérité une écriture plus ramassée, et moins de pages.

Le fond : et cette question, quelle est l'exacte volonté de l'auteur ? A première vue, on y voit une dénonciation acerbe de l'ultra-mondialisation, de la culture omniprésente et omnipotente du travail et de la réussite. On y croise des déviances et exactions en tout genre qui se veulent les étais de cette mise en accusation, mais au fond, on se demande si ce n'est pas simplement le cri de dépit d'un viel anglais qui ne se serait pas remis de la vision d'une côte d'Azur saccagée par l'industrialisation, Cannes révé (et vécu dans sa jeunesse) maintenant à la merci du béton et des Super-Structures vitrées. Impression soulignée par les passages descriptifs évoqués plus haut (quasi lyriques) qui prennent alors l'apparence de dernières fulgurences de magie avant extinction définitive.
Impression toujours confirmée par les nombreuses références à Alice (vous savez, celle qui passe les miroirs comme vous les portiques des SuperMarchés), et les mondes qu'elles découvrent : magnifiques mais tordus, avec comme problématique : comment garder son innocence et son idéalisme au milieu de tout ce baltringue ?
Super-Cannes ne serait-il qu'un roman Super-Nostalgique ?
Dans ce cas, certaines généralisations mettent mal à l'aise (ça on sait qu'il aime). Si c'est le but, c'est gagné, mais quel dommage.
Ce qui met mal à l'aise aussi : la rapidité avec laquelle Jane l'idéaliste se fond dans le moule E-O, comme pour nous montrer qu'absolument personne n'est à l'abri.
Ou bien est-elle sans le savoir la cliente rêvée ?

En conclusion, un roman intéressant bien que poussif par moments qui paradoxalement, alors qu'il repose sur la passion qu'à son auteur pour la psychologie, en manque parfois.
Perfect Tömmy
Citation:
Gregory Benford
A master literary stylist who is also a working scientist.


Je suis Gregory Benford... Connais pas ! faudrait que je me renseigne...
lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #791
  • Publié par
    lemg
    le 13 Juil 2005, 20:20
Perfect Tommy a écrit :
Citation:
Gregory Benford
A master literary stylist who is also a working scientist.


Je suis Gregory Benford... Connais pas ! faudrait que je me renseigne...


Quelques infos

lemg
  • lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #793
  • Publié par
    lemg
    le 13 Juil 2005, 20:22
T'enfuis pas comme ça , en voilà encore : http://www.noosfere.com/icarus(...)r=106

En même temps, je ne fais pas le malin, j'avais dû lire son nom une fois et c'est tout.
Visiblement, c'est à lui qu'on doit sphère.
Bouriquet
Le celebre H.G Wells, c'est moi
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jazzprac
Perfect Tommy a écrit :
Citation:
Gregory Benford
A master literary stylist who is also a working scientist.


Je suis Gregory Benford... Connais pas ! faudrait que je me renseigne...


Si tu peux, lis-le! C'est de la SF classique, au sens où ça t'emmène dans des mondes. J'aime beaucoup ça. Je me souviens d'une saga en plusieurs tomes, "Le centre galactique", et d'un autre qui s'appelait "A travers la mer des soleils", je crois.
"Take it easy. But take it."

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