Vous et les livres...

C'est vrai j'aurai pu présenter le concept du Poulpe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Poulpe_(collection)
J'en ai quelques uns à lire. En plus, ce ne sont jamais des pavés.

A lire avant de changer de smartphone. (ou de poster sur ce forum )

L'imposture décoloniale

« Le chemin de la simple justice n'est pas facile à trouver entre les clameurs de la haine d'une part et les plaidoyers de la mauvaise conscience d'autre part », affirmait Camus en 1945. Ce constat reste d'actualité, quand des sectarismes menacent approches scientifiques et valeurs républicaines au nom du « décolonialisme » : essentialisation des identités minoritaires, qui racialise les questions sociales et politiques, communautarismes exclusifs qui divisent et opposent les citoyens, instrumentalisations cyniques de minorités supposées victimes d'une imaginaire « République blanche », attaques contre la liberté d'expression, les libertés académiques et la laïcité...

L'imprégnation décoloniale a fait surgir un nouvel espace de l'extrémisme politique : « antiracistes » racistes visant les « Blancs », gauchistes violents, islamistes plus ou moins masqués, complotistes, néoféministes misandres... Des groupuscules identitaires extrémistes s'érigent en tribunaux d'inquisition, censurent des oeuvres et imposent des « déboulonnages ».

Ces nouveaux épurateurs, mus par le ressentiment, invoquent un prétendu « antiracisme politique » pour étendre le champ de l'intimidation. Face à la prolifération de mémoires victimaires vindicatives et politiquement instrumentalisées, Pierre-André Taguieff dresse un état des lieux, analyse sans concession les discours décoloniaux et en esquisse une généalogie : autant d'éléments pour la discussion sérieuse d'une imposture de grande ampleur.

J.-B. Thoret, Qu'elle était verte ma vallée (2022)

Michael Mann fans...Michael Mann has given us great films (Heat, Collateral, Last of The Mohicans, The Insider) great television series (Crime Story, Miami Vice) and now the first book from Michael Mann Books/Harper Collins — Don Winslow (@donwinslow) January 14, 2019
https://twitter.com/donwinslow(...)?s=20


Elaine Shannon, Paul LeRoux : L'entrepreneur du crime 2.0 (préface de Michael Mann).


Don Winslow et Michael Mann ont un projet en commun:

https://deadline.com/2016/03/d(...)ments

Changer : méthode.

Étonné que sur ce forum avec tant de personnes sensibles (une des plus belles qualités qui soit), nul n’ait mentionné le dernier Edouard Louis.

Ceux qui connaissent : oui c’est ENCORE autobiographique, oui c’est ENCORE cathartique. Ça n’enlève rien aux propos touchants de cet homme qui va se re-construire, prendre son courage à bras le corps et devenir qui il est, pour reprendre l’adage bien connu.

Ceux qui ne connaissent pas : il s’agit d’un jeune homme marqué au fer rouge par « l’insulte », ce « sale pédé » qui ne mangeait pas tous les soirs, élevé au la Tv, au Ricard et sous les coups va faire une rencontre et va se rendre compte de tout ce dont il a été privé dans sa vie. Il y est question de revanche, de reconnaissance, de courage, de travail, de travailler plus pour gagner plus en quelque sorte mais pas du fric : de l’amour qui lui a tant manqué. Aussi bien celui des autres que celui de sa propre famille.

Un homme qui a eu honte d’entre qui il était, qui a eu honte d’avoir eu honte et qui écrit avec une authenticité touchante. Il ne se cache pas derrière un apparent succès : ai-je utilisé telle ou telle personne pour me sortir de ma vie.

Un transfuge de classe qui parle des deux côtés du miroir.

Je vous le souhaite

Cela fait résonance avec l'actualité !

https://www.liberation.fr/soci(...)5NBQ/

Non, je faisais l'enchainement avec le post du dessus...

Mais cela, c'est vrai, fait partie de l'actualité !

Ca me parle ça, merci! Je ne connais pas du tout ce monsieur.

@Kandide. Je t’ai induit en erreur car non, ce n’est pas uniquement le prisme du livre. Oui il part de l’insulte d’être gay. Mais aussi et surtout de l’écart de classe, de sa détestation de son Monde, de la découverte d’autres mondes mais je ne veux pas vous divulgacher la suite. Quel schéma cognitif ? Quelle croyance ? Quel formatage ? Quel idéal?

@Park: je vois tellement de « nous » dans ce bouquin (toi, les autres ici et moi bien entendu). Tellement d’humanité (au sens faillible et décevant), de fragilité, de violences… mais il y a aussi de l’amitié, des êtres riches, du soutien et puis un putain de courage de la part de ce mec! Il a voulu tout changer: à quel prix?
A-t-il atteint son but ? Son but est il reste le même qu’à l’origine ?

S’il vous plaît, jetez un œil dessus et dites moi que ça ne vous touche pas. Ça coûte 20 balles voire moins chez Gibert Jo’ et pour les toulousains je vous le prête !

(Je ne prête jamais un livre, je l’offre parce que les gens ne m’en ont pas rendu souvent. De fait je donne à chaque fois). Le premier qui lève le doigt d’entre nous : je le lui donne

Roland Jaccard, Le monde d'avant

Sorti il y a à peine six mois, le Journal de Jaccard est presque introuvable. Avis aux amateurs: pas de réedition en vue.


Un bon article de Jaccard à propos d'un recueil de lettres de Walter Benjamin: https://leblogderolandjaccard.(...)tres/

Les GPS de droite ne sont pas des bons coups



Le capitalisme nuit gravement. Surtout aux femmes. Il les confine à la dépendance envers les hommes et les contraint de soumettre leurs relations intimes à des considérations économiques. Voilà ce que Kristen Ghodsee a conclu des vingt années qu’elle a passées à observer les répercussions de la transition du socialisme d’État au capitalisme sur le quotidien des habitantes des pays de l’ancien bloc de l’Est. Sans pour autant réhabiliter les dictatures du communisme réel, elle démontre qu’il y avait beaucoup à sauver des ruines du Mur, et que, contre le mortifère triomphalisme néolibéral d’aujourd’hui, il est encore temps de raviver l’idéal du socialisme.

D’une plume libre et généreuse qui va de l’anecdote personnelle à l’analyse de statistiques, en passant par les notes de terrain, l’anthropologue s’adresse d’abord aux jeunes femmes, puis à quiconque souhaite contrecarrer les effets délétères du libre marché. Sous l’égide des grandes figures féministes du socialisme, Alexandra Kollontaï, Rosa Luxemburg, Clara Zetkin, elle aborde tous les aspects de la vie des femmes – le travail, la famille, le sexe et la citoyenneté – et propose des pistes pour qu’elles aient une vie (sexuelle) plus épanouie.

Barbellion, Journal d'un homme déçu, présentation de Roland Jaccard.


Publié pour la première fois en 1917, le Journal de Barbellion (pseudonyme de Bruce Frederick Cummings, 1889-1919), passe pour un classique de la littérature de la désillusion. Barbellion, jeune savant promis au plus brillant avenir, découvre qu'il est atteint d'une maladie incurable, établit au jour le jour l'autopsie de sa propre existence - et trace le portrait en creux de l'homme qu'il n'a pas pu être. La seule réussite de ce frère anglais de Fritz Zorn (Mars) aura été son livre, qui fascina des esprits aussi différents que H. G. Wells et Cioran : petit précis de l'art de finir ses jours en regardant la mort en face.

Sortie chez Folio du dernier opus des aventures d'Hap et Leonard, série déjantée de Joe R. Lansdale, un de mes auteurs de polars préféré.



Si vous n'avez pas encore lu la série, vous avez de la chance, 10 très bons polars...


https://booknode.com/serie/hap(...)-pine

Très fan aussi !
Je n'ai pas tenté ceux qui ne sont pas traduits ! Je ne sais pas comment ils font le tri ?