Vous et les livres...

Je seras pas étonné, qu'au contraire, cette petite phrase relance ce topic pour quelques pages de HS

C'est le but, n'en doute pas : chix s'y entend pour jeter de l'huile sur le feu, l'air de rien

Mais il en sera pour ses frais. Julot, j'ai mieux à faire que de polémiquer avec un avatar dénué d’aptitude à la réflexion personnelle au point d'avoir adopté le copier-coller pour unique forme d'expression.

Quelle déception ! Il n'y a donc que la bidoche pour t'enflammer ?



La démarche n'est pas en soi dénuée d'intérêt. Un copier-coller d'un texte pertinent, travaillé et bien torché vaut parfois mieux que 3 lignes à l'emporte-pièce du G.comien lamda.

En l'occurence sa dernière contribution n'est pas dénuée d'intérêt (et apporte un peu d'eau à mon moulin mais c'est une autre histoire).

Toi aussi t'as du temps à (faire) perdre WRM

.

Non, vous ne me démarrerez pas aujourd'hui

WRM : good for ya

Salut les lecteurs
je 'apprétait à aller revendre des livres/BD chez Gibert Joseph (St Michel - Paris) mais je viens de lire plusieurs avis sur le net de personnes dégoutées qui disent que Gibert rachètent de plus en plus bas et refuse plein de livres...

connaissez vous des bons plans pour revendre des livres/BD ??

oui, je connais ces boutiques, elles sont à priori à mettre dans le même sac.

j'ai tellement acheté d'occase chez Gibert que ça me semble naturel de me trouner vers eux pour revendre certains bouquins...
je vais allez faire un essai ce soir, on verra bien

si les prix sont super bas, va le falloir du temps avant de récupérer assez de thunes pour l'acheter la future Boss RE-20 !

voici un livre qui fait écho à l'abîme se repeuple de jaime semprun. alessi dell'umbria n’est ni sociologue ni journaliste. au début des années 1980, il participe à la première vague de révolte des banlieues. il assiste ensuite à sa défaite, à sa récupération et à la mise en place d’un véritable apartheid social.

ce livre incisif replace les événements de l’automne 2005 dans le contexte d’une désintégration sociale et d’un renforcement de l’état-léviathan. son propos dépasse d’emblée le faux débat opposant intégration républicaine et communautarisme religieux cher aux citoyennistes à la redstein.

la partie centrale de ce livre est parue en 2006, sous le titre C’est de la racaille, eh bien j’en suis !. alessi dell’umbria est également l’auteur d'une histoire universelle de marseille (agone, 2006) et de r.i.p. jacques mesrine.



les classes moyennes sous anesthésies chimique et cathodique montrent leur incompréhension de ces violences urbaines, ayant oublié jusqu’au simple souvenir de l’article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793 qui reconnaît l’insurrection populaire comme « le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs ».

alessi dell’umbria, quant à lui, les observe comme des sursauts de vitalité : « seules les bandes de jeunes s’efforcent d’habiter là où l’on n’est autorisé qu’à se loger ». l’état abandonne son rôle économique et social et « ne justifie plus son autorité que par une “pornographie sécuritaire” destinée à masquer l’insécurité sociale qu’il a lui-même générée ». faute d’usines, le surplus des classes ouvrières sera canalisé vers les prisons sur la base de la tolérance zéro, une théorie inventée aux usa : une « supercherie intellectuelle » et une « escroquerie politique » invalidé par les faits mais payante électoralement.

les incendies de la banlieue ne posent pas la question des droits mais celle de la lutte sociale réelle. parce que les jeunes chômeurs-à-vie et précaires qui naissent et grandissent dans ces zones de relégation ne sont pas le résultat d’une injustice particulière mais la condition de fonctionnement d’un pays capitaliste avancé. vingt ans après la défaite de la première vague de contestation dans les banlieues pauvres, la dislocation sociale a progressé, l’exclusion s’est faite plus radicale et la misère culturelle et politique sans limites. les jeunes révoltés sont l’encombrant produit de cette dislocation.

Si tu travailles dans l'édition, c'est de la pub, non?

Je pense que Julio n'a pas besoin de travailler, son odieux bourgeois de père subviens à ses maigres besoins de révolté ascétique. Une ou deux voitures de luxe, un simple 250 m² dans le seizième pour héberger ses compagnons de lutte et la totalité du fond de l'Encyclopédie des nuisances suffisent à entretenir l'ardente flamme de ce révolté infatigable ; Brutus moderne né trop tard dans un monde trop vieux.

C'est vrai qu'il a tendance a me rappeller ces "révolutionnaires" bourgeois en crise d'adolescence prolongé qui erraient à la fac de nanterre du temps ou j'y étais.

mon pauvre kunde, voilà que tu nous décris dans quel sinistre dépotoir tu t'es formé. c'est intéressant, ça en dit long : faut-il être nourri d'illusions pour fréquenter une faculté ! car enfin, personne ne fréquente la fac sans le désir d'atteindre le statut de bourgeois au travers d'un malheureux diplôme venant sanctionner les miettes d'un savoir décomposé péniblement glâné...

et c'est donc toi, l'ancien étudiant de nanterre (quoi de plus méprisable qu'un ancien étudiant de la néouniversité de nanterre ?) qui vient me sermonner sur les gauchistes universitaires ? à moi qui n'est jamais mis les pieds dans une faculté !!



pour revenir à des choses un peu plus intéressantes que les divagations kundiennes (tout à fait dignes pour le coup d'un ex-étudiant de nanterre), voici les propos d'alessi dell'umbria sur la mise en coupe réglée de marseille que préparent les autorités profitant de l'année culturelle 2013 :
Marseille 2013.
http://www.dailymotion.com/vid(...)ebcam

On ne s'en serait jamais douté, à vrai dire.

Tiens, je suis retombé le WE dernier chez mes parents sur ça :



C'est même étonnant qu'il n'y ait pas eu de film adapté de cette histoire.

ohlàlà, voilà notre citoyen diplômé qui lance sa petite pique du haut de la chaire en carton-pâte qu'il ne veut surtout pas perdre...
pour ma part, j'avais bien mieux à faire que de mener des études ennuyeuses en vue d'occuper une quelconque fonction officielle dans notre belle société.