Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
jules_albert a écrit :
Redstein a écrit :
La maîtrise du copier-coller est impressionnante.

presque autant que ton art de botter en touche face à des vérités dérangeantes. mais qu'attendre d'un stalinien qui croit encore dans les bienfaits de l'état ?


C'était pas les staliniens qui ne pouvaient s'empêcher de cataloguer les gens une fois pour toute ?

Le texte est intéressant, mais tu te fourres le doigt dans l'oeil si tu te figures que tes citations au kilomètres ont d'autre effet que de te faire passer pour un rigolo.


Commence à argumenter, cite pour étayer tes propos et non pas en guise de propos, et on pourra discuter - là tu n'es qu'un ptit bourge qui se donne bonne conscience en feuilletant des livres qui emmerdent papa.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
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je ne vois pas pourquoi on devrait être tenu de vouloir démontrer ou argumenter quoique ce soit. Perso je m'y suis frotté et j'ai arrêté: un bon étalage de ce qu'on pense, sans lutter pour convaincre personne, c'est même éthiquement plus valable qu'une démarche prosélyte.
straoul
bonniwell a écrit :
je ne vois pas pourquoi on devrait être tenu de vouloir démontrer ou argumenter quoique ce soit. Perso je m'y suis frotté et j'ai arrêté: un bon étalage de ce qu'on pense, sans lutter pour convaincre personne, c'est même éthiquement plus valable qu'une démarche prosélyte.


Pourtant, c'était courageux ce débat sur la moustache !!!
Redstein
bonniwell a écrit :
je ne vois pas pourquoi on devrait être tenu de vouloir démontrer ou argumenter quoique ce soit. Perso je m'y suis frotté et j'ai arrêté: un bon étalage de ce qu'on pense, sans lutter pour convaincre personne, c'est même éthiquement plus valable qu'une volonté prosélyte.


Prosélyte, schmeuhsélyte : le but est de convaincre dans tous les cas.
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
jules_albert
Redstein a écrit :
jules_albert a écrit :
Redstein a écrit :
La maîtrise du copier-coller est impressionnante.

presque autant que ton art de botter en touche face à des vérités dérangeantes. mais qu'attendre d'un stalinien qui croit encore dans les bienfaits de l'état ?


C'était pas les staliniens qui ne pouvaient s'empêcher de cataloguer les gens une fois pour toute ?

Le texte est intéressant, mais tu te fourres le doigt dans l'oeil si tu te figures que tes citations au kilomètres ont d'autre effet que de te faire passer pour un rigolo.


Commence à argumenter, cite pour étayer tes propos et non pas en guise de propos, et on pourra discuter - là tu n'es qu'un ptit bourge qui se donne bonne conscience en feuilletant des livres qui emmerdent papa.
il y a là, en si peu de lignes tellement de bêtise et de rage dissimulée que c'en est désolant.
ça ne me dérange pas du tout de passer pour un rigolo aux yeux de personnages dans ton genre. ici c'est un topic sur les livres, quoi de plus normal que d'en partager des extraits même s'ils sont longs ? est-ce que j'oblige les gens à les lire ? non. par contre toi tu agis en censeur m'expliquant doctement, insultes à l'appui, ce que je devrais ou non publier. et tout ça sans jamais parler de livres (tu n'es pas le seul dans ce cas, d'autres personnages encore plus grotesques en font de même). j'ai l'impression que tu te fous complètement des livres, pensant peut-être avoir atteint un degré tel d'intelligence et d'autonomie que tu pouvais tout à fait t'en passer. grand bien te fasse.

de mon côté, je continuerai à poster ce qui me plaît, quand j'en ai envie, sans tenir compte de l'avis de qui que ce soit.
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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Drougy
  • Drougy
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Bon, personne n'aime Henri Michaux alors ? 'Chier j'aurais dû parler d'Anselm Jappe ! Et toi Julot, je suis sûr que t'es fan du vieux Michaux !
"J'aime pas trop les voleurs et les fils de pute"
Redstein
chix4free a écrit :
Redstein a écrit :
tu n'es qu'un ptit bourge


On est tous le petit bourge d'un autre.


Certes - mais comme ça, hors contexte, ça n'a plus aucun sens.

julot : tu as raison, ne change rien.


EDIT - je ne cherche pas la confrontation pour le plaisir, mais je suis content de t'avoir poussé un peu hors de tes gonds. On voit ainsi un minimum de quoi tu es fait. Passke tu joues à ce petit jeu depuis longtemps, et dans ton genre tu es aussi gonflant que le Djeesusbot et ses citations bibliques.

Je suppose que tes histoires de Ferrari ou de Slashoteries/Wagneriana sont là pour humaniser un peu ton personnage, mais elles ne font qu'ajouter à ton inconsistance tout en sapant ta crédibilité (on a tous pensé « fils à papa »).

Je ne t'ai pas toujours critiqué, et je trouve que tu as un point de vue intéressant à apporter - faut vraiment être bouché pour ne pas voir que je sympathise avec pas mal de tes positions - mais b*rdel, fais un effort pour exister hors de ce copier-coller/plagiat permanent !
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Putain Red, on dirait un prof qui met une appréciation trimestrielle à un élève
"Pouvoir ne pas exister, c’est évidemment une impuissance ; et c’est une puissance, au contraire, que de pouvoir exister. Si donc l’ensemble des choses qui ont déjà nécessairement l’existence ne comprend que des êtres finis, il s’ensuit que des êtres finis sont plus puissants que l’être absolument infini, ce qui est de soi parfaitement absurde. Il faut donc, de deux choses l’une, ou qu’il n’existe rien, ou, s’il existe quelque chose, que l’être absolument infini existe aussi. Or nous existons, nous, ou bien en nous-mêmes, ou bien en un autre être qui existe nécessairement. Donc l’être absolument infini, en d’autres termes Dieu existe nécessairement. C. Q. F. D."
Kropotkine
M.Twirly
"Jules Albert, m'enfin, vous avez des moyens, mais sortez vous les doigts nom de bleu ! Ne restez pas constamment dans le peut mieux faire !"
jules_albert
chix4free a écrit :
https://www.facebook.com/EncyclopedieDesNuisances

Damned! Les éditions de l'Encyclopédie des nuisances sont sur Facebook. Tout fout le camp !

c'est henri graetz, un fan de l'edn, qui a créé cette page. l'edn n'a pas du tout apprécié et le lui a fait savoir.

sinon, après avoir lu 2 ou 3 séries noires sans intérêt du point de vue historique et critique (le seul qui compte), j'ai entrepris la lecture autrement gratifiante de "sonate que me veux-tu ?" par roland-manuel, ami de ravel et également auteur d'une "histoire de la musique" publiée dans la pléiade.



Peut-on encore écouter de la musique ? Est-il difficile de se mettre en état d’accueillir la musique ? Ces deux questions que pose Roland-Manuel dans son essai s’adressent aussi bien à l’interprète qu’à l’auditeur. La musique est aujourd’hui considérée, par l’un et l’autre, au mieux comme un simple ornement, comme accompagnement, au pire comme fond sonore. On ne lui reconnaît plus son langage propre qui n’exprime rien d’autre que ce qu’il contient. La musique, en effet, ne traduit ou n’évoque aucune notion, aucun concept précis. Elle ne s’explique que par elle-même, c’est à dire par sa forme rigoureuse. Pour être entendue et suscitée, elle demande une attention éveillée et un abandon de soi qui sont affaire, non de technique, mais d’accoutumance à son langage. Elle ne souffre aucun intermédiaire. La musique vient à nous pour nous tirer de nous-mêmes, en nous invitant à l’attention. Or tout conspire, à présent, contre cette tranquillité d’esprit, ce silence, qu’il nous faut obtenir pour l’accueillir.

L’ouvrage de Roland-Manuel est une réflexion qui dépasse le seul cadre de l’art musical. Il nous invite à comprendre qu’il ne saurait y avoir d’émotion, et donc de correspondance, si l’on ne peut reconnaître la forme et l’essence même d’un art. Une telle reconnaissance suppose une ouverture, une vacance, une véritable écoute de soi et de l’œuvre, afin de confondre « ce qui contemple et ce qui est contemplé ».
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jules_albert
Redstein a écrit :
Je ne t'ai pas toujours critiqué, et je trouve que tu as un point de vue intéressant à apporter - faut vraiment être bouché pour ne pas voir que je sympathise avec pas mal de tes positions - mais b*rdel, fais un effort pour exister hors de ce copier-coller/plagiat permanent !

j'ai toujours été indifférent tant à tes critiques absurdes qu'à tes éloges hypocrites, et ce pour la bonne raison que nous ne sommes pas du même camp.
je suis d'ailleurs étonné que tu puisses "sympathiser" avec mes "positions" puisque ces positions sont tout à fait contraires aux tiennes. tu m'as peut-être mal lu, ou plutôt les auteurs que je me plais à citer... mais en fait, je crois que tu as parfaitement lu et c'est de là que te viens ta petite haine : beaucoup moins sur la forme que prennent mes messages (comme tu voudrais le faire croire) que sur leur contenu.

par ailleurs, tu penses bien que si j'avais quelque chose de réellement personnel à énoncer, je choisirais pour le faire un autre lieu que le marécage d'un forum internet.

je voudrais expliquer pourquoi nous ne sommes pas dans le même camp et pour cela, je ne vais pas me fatiguer. je me contenterai de citer jaime semprun. il est à noter que si cette analyse du camp auquel tu appartiens date de 1997, elle n'a pas été démentie dans les années qui ont suivi :

comme il a été dit dans les remarques sur la paralysie de décembre 1995, ce qu'a laissé derrière elle cette protestation avortée, c'est le sentiment général qu'il n'y aura pas de "sortie de crise" et qu'il n'y a que des calamités à attendre du fonctionnement de l'économie planétarisée ; sentiment qu'a exprimé assez exactement, c'est-à-dire aussi vague et incomplet qu'il est, le livre de viviane forrester, l'horreur économique. (phrase type : "dans ce contexte, les sdf, les "exclus", toute la masse disparate de ces mis-de-côté forment peut-être l'embryon des foules qui risquent de constituer nos sociétés futures si les schémas actuels continuent de se dérouler.")

mais si tant de gens sont désenchantés des promesses de la société industrielle (l'automation n'a pas supprimé le travail, elle en a fait un privilège envié), ils ne le sont pas de la société industrielle elle-même. les contraintes organisatrices qu'elle impose, ils voudraient juste les amender, les adoucir, peut-être même les humaniser.

on sait tout ou presque des conséquences inévitables de la modernisation économique, et on réclame du "respect", des dirigeants qui disent la vérité, etc.
on se fait peur avec de terribles éventualités ("et s'il nous arrivait de ne plus vivre en démocratie ?" s'inquiète viviane forrester), pour se rassurer en fin de compte, faire comme si on était bien installé dans la paix, la démocratie, puisque ce vers quoi nous allons ne ressemble à aucune forme de dictature connue à ce jour et répertoriée comme telle par les démocrates.

en tout cas on ne s'en prend jamais au contenu et aux finalités de la production industrielle, à la vie parasitaire qu'elle nous fait mener, au système de besoins qu'elle définit ; on déplore seulement que la cybernétique n'ait pas été à l'arrivée l'émancipation attendue.

et puisque ce n'est pas ce mode de production, avec les techniques qu'il a développées pour son service, qui est à incriminer, ce sont les "nouveaux maîtres du monde" qui doivent être responsables de nos malheurs : ces prédateurs apatrides, cyniques et jouisseurs, on nous les dépeint comme s'ils étaient les seuls à vivre insouciants de l'avenir et indifférents à tout ce qui n'est pas leur satisfaction immédiate ; comme si ailleurs, dans on ne sait quel peuple fermement attaché à ses traditions, s'étaient conservées intactes, hors d'atteinte du nihilisme marchand, l'honnêteté, la prévoyance, la décence et la mesure.

ces dénonciations moralisantes de l'horreur économique s'adressent en premier lieu aux employés menacés par l'accélération de la modernisation, à cette classe moyenne salariée qui s'était rêvée bourgeoise et se réveille prolétarisée (et même lumpen-prolétarisée). mais ses peurs et sa fausse conscience sont partagées par tous ceux qui ont quelque chose à perdre au dépérissement de l'ancien état national qu'organisent les pouvoirs qui contrôlent le marché mondial : travailleurs des secteurs industriels jusque-là protégés, employés des services publics, gestionnaires divers du système de garanties sociales maintenant mis à la casse.

tous ceux-là forment la masse de manoeuvre d'une espèce de front national-étatique où une sauce idéologique anti-mondialiste lierait toutes sortes de rebuts politiques avariés : républicains à la mode chevènement-seguin-pasqua, débris staliniens, écologistes socialisants, gaucho-humanitaires en panne de militantisme et même néo-fascistes en mal de "projet social".


ce parti de la stabilisation n'a une vague apparence d'exister que pour fournir un exutoire aux récriminations contre les excès des partisans de l'accélération : il a pour raison d'être une protestation sans effet, et qui se sait elle-même vaincue d'avance, n'ayant rien à opposer à la modernisation technique et sociale selon les exigences de l'économie unifiée. il n'est d'ailleurs pas un de ces soi-disant ennemis de l'unification du monde, jusqu'aux plus gauchistes, qui ne s'enthousiasme des possibilités de télédémocratie offertes par les "réseaux".

une telle représentation des mécontentements sert surtout à intégrer la protestation dans des pseudo-luttes où l'on se garde toujours de parler de l'essentiel et où l'on revendique les conditions capitalistes de la période précédente, que la propagande désigne sous le nom d'état-providence ; elle ne pourrait prendre quelque consistance, comme relève politique, qu'à l'occasion de troubles graves, mais ce serait pour étaler son impuissance à restaurer quoi que ce soit.

en réalité, le rôle historique de cette fraction nationale-étatique de la domination, et son seul avenir, est de préparer les populations - puisque tout le monde au fond se résigne à ce qui est admis comme inévitable - à une dépendance et à une soumission plus profondes. car le fond de tout cela, de toutes ces "luttes" pour le service public et le civisme, c'est la réclamation, présentée à la société administrée, de nous éviter les désordres que répand partout la loi du marché, pour laquelle "l'état coûte trop cher".

et comment le pourrait-elle, sinon par de nouvelles coercitions, seules capables de tenir ensemble ces agrégations de folies que sont devenues les sociétés humaines civilisées ? qu'est-ce qui nous protège en effet d'un genre de chaos à l'algérienne ou à l'albanaise ? certainement pas la solidité des institutions financières, la rationalité des dirigeants, le civisme des dirigés, etc.

bibliographie : jaime semprun, l'abîme se repeuple

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jules_albert a écrit :
j'ai toujours été indifférent tant à tes critiques absurdes qu'à tes éloges hypocrites, et ce pour la bonne raison que nous ne sommes pas du même camp.

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phatatrax
Drougy a écrit :
Bon, personne n'aime Henri Michaux alors ? 'Chier j'aurais dû parler d'Anselm Jappe ! Et toi Julot, je suis sûr que t'es fan du vieux Michaux !


je prends le train en marche, j'ai bcps aimé Henri Michaux.
Invité
  • Invité
chix4free a écrit :
Julot est situ, Red' est stalinien... il ne sont donc pas du même camp, fin de la discussion.


Je seras pas étonné, qu'au contraire, cette petite phrase relance ce topic pour quelques pages de HS

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