Je l'ai lu.
Michel Houellebecq est mon auteur préféré. Je ne connais personne qui puisse me mettre dans un tel état. J'ai tous ces livres et je me demande si je ne vais pas acheter en plus les DVD (Plateformes et La possibilité d'une île).
Pour moi, il est l'auteur capable de me parler, de me faire faire une auto-psychanalyse, un questionnement sur toute ma vie que personne n'est capable de faire. J'aime son texte, la dynamique des échanges. J'aime cette dynamique au sens large. Il s'agit parfois d'échange où il y a un grand fatalisme, une nonchalance qui m'attire beaucoup.
C'est pour moi ce qui se fait de mieux en fabricant de rêves (parfois de cauchemars). Bref j'aime tout chez ce garçon.
Tout!
Absolument tout... ou presque.
C'est quoi ce dernier roman?
Un artiste, une carrière, une vie, des choix, un crime, une enquête, un dénouement et fin. Et merde voilà que j'ai encore faim!
Le style est encore une fois de très haut niveau, les idées clés sont d'un désespoir sans fin (ce que j'aime, pardon, ce dont je raffole! J'aime quand c'est noir, pas mort, mais en devenir). Mais là non! J'ai encore la dalle.
Alors oui on va se poser la question du rapport au père, oui la question de ce qu'est une vie ratée, ou du moins les mauvais choix que l'on peut prendre ou bien laisser prendre par une autre personne. Oui on parle de l'age (l'éternité de l'enfance est une éternité brève mais il ne le sait pas encore... tirée de Plateforme ou des Particules... je ne sais plus. J'adore ce type de phrase!!!!). Certes il y a une fois de plus ce rapport avec les femmes que j'aime tant (auta,t les femmes que les différents rapports que l'on peut avoir avec elles... ), mais pourquoi écrire un presque polar?
Pour cette rentrée littéraire, c'est le meilleur bouquin qui me soit tombé dans les mains, mais... il ne m'a pas transporté autant que Plateformes, Les Particules élémentaires et La possibilité d'une île.
Monsieur Houellebecq, de grâce, un autre. Faites que ce ne soit pas le dernier.
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