Vos séries préférées ?

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Olric
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J’ai fini Tokyo Vice, et je le confirme, elle vaut le détour. Casting en béton… même l’acteur principal
Il surprend bien son monde avec ses airs de grande asperge, finalement bien courageux et perspicace.
Et les acteurs japonais sont impressionnants en général. Non vraiment, belle surprise.
Me tirez pas dessus, j'ai pas de PEA !
Raphc
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Fini " end of the f...king world", tres bon. J'avais fait l'impasse a cause du titre, croyant trouver une enieme serie post-apocalyptique. Serie british, un peu hors sol, comme sex education, il y a un melange d'elements US et UK.

Commencé "wednesday", c'est tres "Burton", acteurs impecs, mais ils vont avoir du mal a se distinguer d'Harry Potter parti comme c'est.
Syraks
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Effectivement, très très bien End of the fucking world!

Là j'ai fini Sandman. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de la série malgré un côté woke un peu trop forcé à mon goût. Fan de la série Lucifer, je pensais être déçu du perso dans Sandman mais en fait non, il correspond bien à la version bd et l'actrice fait très bien le job.
Ca m'a d'ailleurs donné envie de lire les comics, ce que j'ai commencé à faire.

Vu également le premier épisode de Willow, c'est pas mal sans être ouf. J'avais adoré le film étant gosse et ça joue bien sur la nostalgie. J'attends la suite pour me forger un avis définitif.
Mr Park
Ils ont fait une série sur Willow, le nain? J'adorais ce film

"The end..." c'est vraiment superbe comme série, les acteurs sont excellents.
Syraks
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Yes, elle est sortie le 30/11 sur Disney+
Mr Park
Ah zut, Disney, j'ai pas
Zoob
  • Zoob
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SenorMicky a écrit :
Oz de Tom Fontana 1997- 2003
un classique
"Et c'est tout, terminé !"
jules_albert


Alors que s'alignaient sur les boulevards force de l'ordre et manifestants, que l'émeute essaimait d'un bout à l'autre de la France et que la parole tournait au centre des ronds-points, les Culturés étaient absents ou maugréaient, et les lettrés se rendaient compte qu'ils n'avaient rien à dire : parce qu'ils ne savaient pas dire, parce que toute leur expérience du discours, c'est celle de la dépossession de l'action. Ils étaient, ils sont esthétiquement sur la touche. Les Culturés, ces démocrates autoproclamés, de tout cœur avec les Résistants dans les textes, ennemis de toutes les dictatures dans les discours, sont restés chez eux pendant qu'on énucléait et qu'on mutilait ; dans leur majorité : car j'en ai aussi entendus qui, tout en déplorant certes la misère du peuple, certes l'horreur de la violence policière, approuvaient "quand même" la répression, réitérant ainsi les horreurs de Victor Hugo ou Lamartine à propos des journées de juin 1848, ou de Flaubert et Zola à propos de la Commune. Ainsi, l'un des rares lettrés à avoir sauvé l'honneur d'une activité, l'écriture, dans ce conflit social inattendu, François Bégaudeau, passe à côté du fait que bon nombre de Culturés en voie de prolétarisation continuent d'être les soutiens bornés des start-uppers liquides. Leur positionnement, en retrait, donc de complicité passive, expose aux yeux de tous ce paradoxe : les "gardiens du temple" de la Littérature et de la Philosophie aujourd'hui sont du côté du bavardage stérile, la parole vive leur échappe totalement, et quand elle surgit, ils la méprisent.

Pourtant, les Culturés en sont bien arrivés à la liquidation de leur petite boutique : institutions et statues se trouvent progressivement asphyxiées. Et, osons contredire la fable qu'ils aiment à se raconter pour meubler leur nostalgie, ce n'est pas parce qu'elles gêneraient l'ordre établi, bien au contraire : d'une part, le marché qu'ils représentent est devenu beaucoup trop étroit et peu rentable à l'heure des marchés de masse créés par Internet, où le modèle de consommation est celui de la pseudo-gratuité et du micro-paiement ; d'autre part, la prise en charge du temps libre a changé de forme avec ces mutations technologiques. Le divertissement peut migrer de média en média sans problème, et le Capital préside à ces migrations au fil des révolutions technologiques, s'investissant là où la rentabilité est la plus grande. L'industrialisation de la prise en charge du temps libre est désormais achevée, avec des moyens très puissants pour provoquer addiction, déconcentration, passivité face au discours : de YouTube à Netflix et autres plateformes comparables, la vidéo devenue disponible à chaque instant y tient un rôle majeur et écrase progressivement tout le reste, avec le genre redoutable de la série (qui s'apparente souvent à un pur évidement du temps libre) et son proche cousin le jeu vidéo, dans lequel s'éprouve la liberté d'un rat déambulant dans un labyrinthe.

La fiction sociale-démocrate de la Culture a fait son temps, l'alignement sur les canons du divertissement de masse sous tous ses aspects est de moins en moins voilé, tandis que les formes moins rentables dépérissent ; elles sont embaumées dans des lieux d'ennui et de distinction sociale que l'État subventionne de plus en plus chichement tout en exigeant une mise aux normes du divertissement contemporain : scènes nationales, écoles, musées... En vérité, malgré les cris d'orfraie poussés ça et là, ce qui me frappe, c'est que dans leur ensemble, les Culturés eux-mêmes ont déjà largement suivi le mouvement, se gavant de séries américaines et d'expositions racoleuses, révélant en cela qu'ils ne faisaient pas vivre l'arbre, mais se suspendaient à ses branches. Ils s'étaient installés depuis longtemps dans la situation du rentier bâillant devant la source de ses rentes.

Quant aux pratiques culturelles par lesquelles le Capital se célèbre... on a assisté à de grands progrès ces dernières décennies, grâce à la logique même des avant-gardes, qui prétendaient en dévoiler les mécanismes et n'ont fait que lui servir sur un plateau son fantasme absolu : la valeur se créant elle-même. On devrait s'étonner que Banksy ait attendu 2018 pour (rater) sa Girl with Balloon. Une bourgeoisie inculte (selon les Culturés) n'est ni meilleure, ni pire qu'une bourgeoisie cultivée (selon les Culturés) : mais elle ne subventionne plus les mêmes griots. L'entretien du lourd édifice littéraire coûte cher (sinon en argent, du moins en temps). Latin et grec n'en imposent plus et ne s'imposent plus, encore moins depuis Vatican II. Rabelais, Racine, Balzac, Zola ou Proust, "bof, bof, bof..."

"La bourgeoisie ? Elle n'a aucun goût pour le langage, qui n'est même plus, à ses yeux, luxe, élément d'un art de vivre (mort de la 'grande littérature'), mais seulement instrument ou décor (phraséologie)." (Roland Barthes, Le Plaisir du texte). La liquidation de toute cette quincaillerie est possible : la légèreté de l'art contemporain, aboutissement du Parnasse increvable, a un potentiel spéculatif bien plus grand, et en plus il est soluble dans les mondanités aussi bien que dans Instagram : amazing !

Baptiste Dericquebourg, Le deuil de la littérature, page 75.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
icks
  • icks
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Mr Park a écrit :
Ils ont fait une série sur Willow, le nain? J'adorais ce film

"The end..." c'est vraiment superbe comme série, les acteurs sont excellents.


C'est pas un nain! C'est un Elwin!
-- http://www.myspace.com/seafoamshamerocks --
When the Boogeyman goes to sleep every night, he checks his closet for Chuck Norris.
Doc Loco
Je viens de terminer une série coréenne pas ordinaire du tout, SOMEBODY. Rien à voir avec les kdrama habituels en fait, on est beaucoup plus proche du cinéma coréen, avec parfois des accents de Park Chan-Wook notamment.

Sombre, torturé, lent, introspectif, mais aussi très violent par accès. On est pas du tout dans le jeu outré coréen habituel. Pas très Netflix non plus au passage, ce n'est définitivement pas grand public. Huit épisodes assez courts (pour une série coréenne, 50min +/-).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Zorzi
  • Zorzi
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Après avoir regardé une saison et demie de Yellostone, je déclenche chaque nouvel épisode avec plaisir en me demandant ce qui va arriver. Une saga familiale aujourd'hui dans le Montana qui rejoue quelque part l'esprit du Grand Ouest, une famille de grands éleveurs dans un ranch créé certainement par les ancêtres du patriarche joué par Kevin Costner. (NB. 1883 est une mini-dérie qui raconte la vie des pionniers de cette famille, très bon western à hélas que trois épisodes).

On ne s'ennuie pas, les ressorts dramatiques sont habilement tissés et crédibles et chaque épisode livre aussi son lot de dialogue à deux personnages, toujours courts mais riches de surprises dans cette famille frappée au sceau de l'âpreté de ces régions quelles que soient les époques. Un Western d'aujourd'hui où l'esprit américain des pionniers n'a pas encore disparu. C'est sur Paramount +.

Sur Netflix, j'étais sur le point de résilier mon abonnement, arrive The Recruit, une série menée à bon rythme jouant à la fois du thriller, de l'espionnage et de la comédie. Un cocktail a priori difficile à réussir. Un jeune avocat juste engagé à la CIA doit démêler une affaire. Personne ne l'aide, au contraire, ils font souvent tout pour l'enfoncer. Une sacrée galerie de personnages et une réussite indéniable : on ne s'ennuie jamais ! A voir ! Très distrayant.
Sola
  • Sola
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Merci Zorzi, je me garde The Recruit au chaud alors. Je suis à 2 doigts de résilier l’abonnement également.
Le bonheur rangé dans une armoire
Doc Loco
Sola a écrit :
Merci Zorzi, je me garde The Recruit au chaud alors. Je suis à 2 doigts de résilier l’abonnement également.


Pas mon cas, certainement pas vu que la deuxième saison de Alice in Borderland vient de débarquer .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
izzyU2
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Zorzi a écrit :
The Recruit, une série menée à bon rythme jouant à la fois du thriller, de l'espionnage et de la comédie. Un cocktail a priori difficile à réussir. Un jeune avocat juste engagé à la CIA doit démêler une affaire. Personne ne l'aide, au contraire, ils font souvent tout pour l'enfoncer. Une sacrée galerie de personnages et une réussite indéniable : on ne s'ennuie jamais ! A voir ! Très distrayant.


Je confirme, série très sympa The Recruit ! Un beau potentiel pour une saison 2.
J'espère vraiment qu'à la vraie CIA, l'ambiance est moins "toxique" entre collègue...

Terminé Wednesday qui ressuscite la famille Adams. Une série à l'intrigue trop teenager mais qui se laisse suivre, l'actrice principale est parfaite dans le rôle de Mercredi... mais le vrai héros c'est sans hésitation la Chose !

J'ai vu qu'il y avait une sorte de prequel à The Witcher, en 4 épisodes... vu la bande annonce, ça m'a l'air moyen, non ?

J'ai terminé la série japonaise Alice In Borderlands, la saison 2 vient d'arriver sur Netflix. J'avoue que j'ai trouvé les "jeux" de la saison 2 un peu moins intéressants (sauf le tribunal et le dernier "jeu")... et que dire de ce roi de pique, tueur quasi invincible, qui a osé faire du mal à un de mes perso préféré !
Par contre le final est à la hauteur avec les révélations qu'on espérait... du coup je ne vois pas trop ce que la 3ème saison déjà prévu va apporter ? Il me semble qu'on a fait le tour du scenario du manga ?

J'ai commencé la drama coréen Behind Every Star, adaptation de la série française 10%.
Je voulais surtout voir l'actrice Joo Hyun-young, après sa prestation dans Extraordinary Attorney Woo dans le rôle de l'amie délurée de l'avocate... ici son rôle est nettement moins convaincant, même si son perso est lié à l'intrigue la plus intéressante.
Autre déception, la série coréenne a copié totalement la version française en restant dans le milieu des acteurs/actrices, moi j'aurais préféré que le scenario s'inspire des agences K-Pop, qui me semble avoir un potentiel en "drama" plus intéressant.

Il y a plein de dramas coréens sur disney+ aussi, un peu tous les styles, sympa d'avoir plusieurs plateformes pour accéder à ces séries. J'attends avec impatience la diffusion en france du drama The First Responders avec Gong Seung-yeon
Sola
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Doc Loco a écrit :
Sola a écrit :
Merci Zorzi, je me garde The Recruit au chaud alors. Je suis à 2 doigts de résilier l’abonnement également.


Pas mon cas, certainement pas vu que la deuxième saison de Alice in Borderland vient de débarquer .


Ah oui, je me souviens que ça t’avait plus ! Je ne sais plus si j’ai regardé toute la 1ère saison mais j’ai souvenir d’une série assez prenante.

Pour l’abonnement Netflix, je me rends compte que je ne regarde plus tellement par faute de temps que je consacre davantage aux jeux vidéos et je compte prendre un abonnement geforcenow à la place.
Le bonheur rangé dans une armoire

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