Violences à l'école: si les adultes s'y mettent.....

Pour ou contre un retour au source sans violence physique à la " pensionnat de chavagne " ?

Moi je suis à 110% pour !

hé oui, ou est passé ce temps la.???

1/ Oui c'était le but de mon post

2/ Contre les délires du pensionnat de Chavagne, ces élèves fouteurs de merde sont une minorités, les évolutions en ce qui concerne la didactique et la pédagogie entre 1950 et notre époque ont été énormes, et ce n'est pas à cause de quelques branleurs qu'on va retirer ca aux autres !!!

Avant que mes propos soient mal itnerprétés (la fin de la phrase c'est du mauvais gout voulu), il semble qu'une meilleure éducation au civisme soit importante.
Mais le problème ne pourra être rapidement résolu, car si les enfants peuvent être amenés à une attitude plus réflexive en ce qui concerne leurs profs dans l'école, les parents (poussés par les médias et le bon sens populaire qui dit que "de tte facon, le boulot fatigant c'est le mien") risquent toujours de faire penser des choses idiotes à leur enfants (idiotes dans le sens un prof c'est un feignant, un prof ca sert à rien, etc... c'est des choses que j'ai entendu dire à des enfants ca...) le tout ajouté à l'opposition à l'adulte de l'adolescence.

Par rapport à cette opposition, elle est normale mais efficiente seulement dans le cas ou il y a opposition, cad que les parents doivent REELLEMENT s'opposer à leurs enfants dans ces moments la !!! On sait que rien n'empèchera l'ado de faire ce qu'il veut faire, mais si il n'y a pas d'opposition :

1/ il ne pensera jamais à réfléchir aux choses défavorables du à sa décision primaire.

2/ le seuil de frustration sera bas et ne permettra pas de confrontation avec la réalité.

D'ailleurs, plus les années passent, et plus ce fameux seuil de frustration baisse. Ce qui explique le nombre de profs qui se font casser la gueule pour un zéro, une réflexion qui n'aurait pas été mal prise il y a 10 ans, ou le fait que nous sommes maintenant obligé d'envoyer des lettres pour le permis de conduire.

Comme nous l'avions déjà dit sur un autre post, le problème semble insondable, mais nous nous devons de trouver une solution, au moins commencer à trouver des pistes pour les générations futures.

Alors cogitons, cogitons

Message pour mon cher Philou

Dans mon lycée, nous avions 8 classes en tout, ces 8 classes avait la même prof de sciences appliquées et le même prof de gestion.
Le prof de gestion était un parfait connard, qui insultait et rabaissait ses élèves plus bas que terre. La prof de maths aussi d'ailleurs (la meme pour toutes les classes). Par contre le challenge pour les 8 classes était de faire pleurer la prof de SA qui était super gentille.

si nous considérons chaque classe comme une personne, nous obtenons donc le rapport de 8 connards élèves contre 2 profs connards.
Nous remarquons aussi que les élèves semblaient préférer se rebeller contre la prof gentille, les deux autres profs faisaient "bouillir" la classe, mais tout le monde se la fermait.
Qu'en conclure ?
Repense au rapport... Et pense aussi au fait que d'après les témoignages que j'ai des mes jeunes frères et cousins, ce concept se retrouve de plus en plus régulièrement dans les collèges et lycées.

Pour le "challenge" de faire pleurer la prof de SA : exclusion temporaire de toute la classe pour 1 semaine la première fois, 1 mois la deuxième fois et exclusion définitive la troisième (pour toute la classe). Je te garantis que dans un tel contexte, les fouteurs de merde seront matés par leur propres camarades. La pédagogie, ça passe parfois par l'intransigeance. Mais ça, les directeurs d'établissement n'oseront jamais.

Pour les profs, et à titre informatif, évaluation selon la méthode du 360° : chaque année, on demande l'avis sur un prof à CHAQUE personne adulte censé travailler avec lui, de près ou de loin (les autres profs, le dirlo, le Conseiller d'éducation, le technicien de surface, la documentaliste, etc). Les avis marginaux sont lissés et noyés dans la masse des opinions et les cas de mauvaise conduite flagrante ressortent au grand jour et permettent de passer à une phase de discussion entre le directeur de l'établissement et l'intéressé. En cas de récidive, sanction selon l'appréciation du directeur. Mais ça, les syndicats ne voudront jamais.

Dans un contexte où
- les parents passent de moins en moins de temps avec leurs gosses
- les effectifs sont de plus en plus importants dans chaque classe,

Il faut enseigner avec les "corones" en bandoulière. Sinon, c'est le système éducatif qu'on met à la poubelle.

Faut pas prendre les choses à l'envers mon pitit Bumble (:lol ce n'est pas une excuse mais une cause parmi les causes multiples de la violence à l'école... Personne ne cherche d'excuse mais des causes!
La question est de savoir le pourquoi de ces phénomènes! Ou pour raisonner en scientifique le "comment en arrive-t'on là?"
Quand tu décryptes les mécanismes tu peux proposer des solutions...
Mais il ne faut pas nier que le contexte social et/ou familial sont une cause majeure, encore une fois pas la seule, des problèmes de violence à l'école... Pour avoir grandit et vécut dans un quartier difficile et avoir été dans un collège puis lycée difficiles aussi, je peux t'assurer que la corrélation entre violence et contexte social difficile des élèves était hautement significative...
Les classes les plus dures étaient majoritairement composé d'élèves issus des quartiers les plus durs ou miséreux...
Les élèves les plus durs des classes étaient issus de familles souvent décomposées (au sens ou la cellule familiale avec ce qu'elle comporte d'autorité n'existait pas) voire absentes...
Même d'un point de vue perso, mon année de 3ème a été un calvaire sans fin entre prises de tête avec les profs, insolence et violence verbale... Et je te le donne en mille c'est une période où mon père s'est retrouvé en chômage avec tout ce que ça comportait de problèmes quotidiens... La seule chose qui m'a sauvé c'est que mon père maintenait une certaine autorité et allant voir les profs leur a dit en ma présence... "La prochaine fois ne me prévenez même pas... Foutez lui une colle ou une exclusion... C'est pas lui qui va faire la loi!!!"

Moi je suis d'accord avec sarssipius !
(bon, maintenant, je vais lire ton post )

Wala sarssipius, ton père a bien réagi, mais l'opposition aux profs ne découle pas de la place sociale, c'est pour tout le monde pareil, enfin pas tout à fait puisque aussi drole que ca puisse paraitre, plus la couche sociale est haute plus c'est fréquent (en parlant des parents). C'est pas du lieu commun, c'est des études EN ca.

Maintenant, le fait de subir des choses pas cools (j'en ai subi un certain nombre) n'autorise pas le fait de mettre la merde, comme l'a dit Phil il faut savoir être intransigeant, et comme je l'ai dis plus haut, apprendre à gérer la frustration, c'est grandir (meme si c'est dur, je concois bien).

Absolument irréalisable. je crois que vous ne mesurez pas bien à quel point un prof et plus généralement le système educatif n'a aucun moyen réel de sanctionner un élève qui veut vraiment faire chier.
De plus ce genre de sanction se retournerait inevitablement non pas sur les fouteurs de merde mais sur le proviseur.
Tout ceci est politique, quand on est prof on ressent très bien les décisions politiques dans son travail quotidien.
Schema classique: "pourquoi on ne l'exclut pas?"
"l'ecole est obligatoire jusqu'a 16 ans, il restera scolarisé"
"mais ce qu'il a fait est grave"
"bon ok on va lui trouver un autre bahut où il foutra autant la merde et en echange on en prendra un des leurs"
Anecdote marrante: j'étais sur 2 bahuts simultanement (ça arrive) et un élève se fait virer pour arriver dans une des mes clases de l'autre bahut.
Encore une fois la société ne sait pas quoi faire de ces adolescents à la dérive et ne les aide pas non plus réellement alors les profs (comme les flics ou les urgentistes) sont les seuls à devoir assumer ça en étant au premier rang de la misère du monde.

En meme temps, la base de tout ce merdier ca reste les parents... Quoi qu'on en dise...

De plus en plus je songe à devenir gourou moi

Je dis pas que ça autorise flo... Je dis juste que ça explique... En connaissant la racine des maux on devrait logiquement trouver des voies ou au moins de vraies propositions pour répondre au problème... Ce qui demande néanmoins de secouer les choses tant au niveau de la prévention qu'au niveau de l'éducation nationale...
Il est vrai qu'il est dommage que les profs soient en première ligne face à ce problème mais c'est inhérent au statu de prof... Je suis conscient que le métier de prof est d'enseigner pas de faire la loi... Malheureusement, ils sont obligés d'y passer...
Des solutions je ne sais pas s'il y en a mais certaines mesures devraient atténuer certains problèmes du moins permettre de prévenir nombre de dérapages évitables...
1- Recruter les membres du corps éducatif au dessus du mètre quatre vingt pour les femmes et du mètre quatre vingt dix pour les hommes.

2- Le statut de surveillant devrait être modifié et qu'ils deviennent de véritables auxiliaires d'éducation en temps plein avec une formation adéquate en particulier au niveau de la psychologie de l'ado...

3- Chaque auxiliaire d'éducation serait armé d'une bombe lacrymogène...

4- Le statut du psychologue scolaire devrait être réviser... Quand il existe dans l'établissement celui-ci est un ancien prof qui a fait une formation de psycho de 2 années... C'est assez incongru... Le psychologue scolaire devrait être un véritable psy c'est à dire avec sa formation universitaire de 5 années et une formation complémentaire lui donnant une spécificité éducation nationale...
5- Formation aux arts martiaux et au coup d'boule double low kick à l'iufm...

Seuls les point 2 et 4 sont sérieux los amigos et me viennent au débotté mais je suis sûr qu'il y a plein de propositions qui permettraient non pas de régler définitivement le problème mais au moins tamponner les choses...

Ben ça ne semble pas offrir de perspectives réjouissantes à moyen terme pour l'école publique française. Je me demande bien comment ça se passe dans les autres pays...

Ben voyons aussi le comportement des parents et des gouvernements vis à vis de leur EN dans les autres pays...

Là je ne suis pas d'accord. Bien sûr les profs contoireont toujours les difficultés des momes et c'est très bien d'avoir cette diversité de la société. D'ailleurs j'aime motiver des élèves en leur disant que le bahut d'en face a meilleure reputation que le leur mais qu'on va quand même les plier!
Cela dit le statut de prof ne prevoit absolument pas être en premiere ligne même si c'est le cas dans la réalité, c'est cet etat de fait qui est inadmissible. Etre en premiere ligne c'est être où personne ne veut mais surtout ne devrait être. Etre en première ligne c'est se faire insulter, menacer... Attention à ce qu'on met dans "être en première ligne" .
"Faire la loi" est aussi une expression dangereuse... Tenir sa classe fait aprtie du taf, là pas de problème; mais tenir une classe d'élèves qui n'ont pas reçu le strict minimum d'élevage (je pèse mes mots) nécessaire à la vie en groupe ne fait absolument pas partie de mon boulot même si des fois je suis obligé de le faire parce que je ne suis soutenu par personne et que je ne rien le droit de faire.
Ce que j'essaie d'expliquer c'est qu'on ne parle pas de bavardages, de chahut ou de boules de papier, ça va bien au delà.

Excellent

euuh finalement je suis d'accord aussi