caribou71 a écrit :
ce qui me dérange, c'est le côté "mode" du véganisme.
L'homme a toujours utilisé les animaux. Que ce soit un cheval de trait pour labourer un champ, un chien pour garder ses moutons, les moutons eux-même pour leur laine, une vache pour son lait, un poule pour ses oeufs, etc.
il n'y a rien de violent là-dedans, quand c'est fait de manière juste et sensée.
L'homme se donne du mal pour travailler, pour cultiver les champs qui vont le nourrir, et nourrir ses animaux, lesquels vont l'aider dans le processus de culture, récolte, etc.
C'est juste une interaction entre espèces, qui est on ne peut plus naturelle.
Pourquoi se faire violence, de manière aveugle, pour inverser ça ?
Qu'on régule sa consommation de viande issue de l'élevage industriel, qu'on priviliégie des vêtements de qualité, pour les garder plus longtemps, et donc utiliser moins de matières premières issues des animaux, qu'on opte en partie pour les fibres textiles vegan, tout ça je suis ok.
Mais faire l'extrême et tout rejeter, bof bof
Selon mon raisonnement c'est simplement l'évolution, pourquoi continuer alors qu'il s'agit d'un comportement au final primitif qui tire son origine d'une époque où l'homme n'avait pas d'autre solution ?
Sur un plan évolutif également, c'est une réponse écologique car tout le monde est conscient des ravages que crée l'élevage intensif.
Enfin, il est difficile et de faire comprendre que la démarche et la réflexion sur le veganisme ne permet pas la demie mesure, une fois entré dans cette réflexion le végétarisme apparaît absurde et inutile, tout comme le végétalisme seul en fait (je commence moi même seulement cette partie de ma réflexion).
Mais comme je dis c'est quasi impossible de l'expliquer concrètement à une personne n'étant pas dans cette démarche, rien de péjoratif c'est ainsi, c'est un travail de chacun sur soi même et la vision que l'on a du monde.