Delcr a écrit :
Pour le monsieur du CAC40 : tu es dans une entreprise d'équipementier automobile. Tu fais des essuie-glaces à 20 euros (on se fout du prix réel) et déjà, tu te fais une marge infime.
La dessus, en Chine mettons, un autre équipementier fait les mêmes mais sa main d'oeuvre travaille 60 heures au lieu de 35 pour moins chere. Il les propose à 10 euros. T'es fini.
Mon dieu, serait-ce une critique du capitalisme ?
ok, c'était facile.
Il est dur de nier l'impact du marché Chinois (où il existe manifestement une sous protection sociale qui ne pourra pas durer éternellement, même si elle durera suffisamment pour mettre le bronx un peu partout dans le monde sur les activités où l'on peut délocaliser les moyens de production).
Je pense personnellement qu'il n'est pas utopique de réglementer le marché, et de s'assurer que lorsqu'il y a délocalisation c'est bien, non pas pour augmenter sa marge, mais bien pour sauver son business.
Il n'est pas non plus utopique de penser qu'un sentiment national (même si je suis complètement contre a priori) fassent que les gens préfèrent acheter "made in my country", comme aux USA par exemple (même si les produits chinois envahissent le territoire, il existe un %age non négligeable d'américains qui achètent uniquement du made in USA).
Après, je ne suis pas contre l'adaptation nécessaire d'un certain nombre d'acteurs "aux réalités du marché" comme on dit. Ceci dit, je me rappelle un reportage sur Arte qui montrait 10 chefs d'entreprise dont 8 avaient délocalisé et investi en Chine. C'était très intéressant et loin des clichés habituels. Pas mal des patrons qui avaient délocalisé et/ou investi en Chine s'étaient quand même pas mal cassé les dents, et s'étaient surtout fait manger tout cru par les chinois, on peut dire qu'ils en étaient "revenus"...
Delcr a écrit :
Il y a aussi les constructeurs qui ont des contrats avec les équipementiers genre Valeo. Ok, ils sont sous contrats mais le constructeur demande chaque année que le prix de revient soit diminué. En ce moment, c'est ce qu'il se passe et l'Etat a dû libérer une somme de quelques milliards pour aider les équipementiers.
je ne suis pas nécessairement pour la subvention d'activités en voie d'extinction dans nos pays occidentaux (ton exemple), ou polluantes (agriculture).