Oui et non. Oui je suis d'accord pour le constat sur la coke, mais c'est valable pour absolument toutes les drogues (qu'elles soient légales ou pas, clandestines ou prescrites, d'ailleurs les américains pour une fois sont plus intelligents , eux ne font pas de distinction entre les deux, un medoc aussi bien qu'une drogue comme on l'entend à la française, c'ets le même mot "drug").
Tout le monde connaît des gens qui sont devenus des loques à force de ne faire rien d'autre dans la vie que tirer sur un joint, et se demander ou sont les feuilles. Tout le monde connaît des gens qui sont restés perchés avec un acide, et tout le monde connaît des gens qui sont accrocs aux tranquillisants.
Alors c'est vrai, les dégâts "visibles" ne sont pas les mêmes que pour l'héro ou la CC, par contre au niveau psychologique, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Pour quelqu'un qui est resté plusieurs mois ou années sous benzodiazépines, le sevrage n'a rien à envier au sevrage de l'héro , de la coke, ou de l'alcool.
Perso, je ne hiérarchise pas les drogues, cette idée de drogue "douce" est un non sens absolu : il y a des gens pour qui les drogues dites douces sont devenus des drogues dures, et il y a des gens pour qui les drogues dites dures, sont douces, parce qu'ils gèrent une consommation récréative.Ca marche dans les deux sens, et tout le monde n'est pas égal, loin de là, quand il s'agit de l'effet de telle ou telle drogue sur son organisme.
"Il faut garder la positive attitude" (copyright Lorie/J.P Raffarin 2004. Tous droits réservés)