onzieme diese a écrit :
constatons une chose amusante...
le marxisme opère une analyse socio-historique des rapports humain, ne distinction binaire dominants/dominés.
à la base de cette réflexion il y a une réflexion sur le déterminisme, la liberté, le sens de l'histoire (dialectique).
c'est aussi un analyse économique.
statistiquement les gens qu'on peut appeler des "dominants" sont minoritaires.
bizarrement, une majorité de gens devraient donc trouver dans l'analyse marxienne une vision de leur situation de dominés, contre laquelle ils sont prompts à raler (assez justement)...
mais seule une minorité vote ici que l'analyse marxienne (m'enfin, qui a lu "le capital" ou "le manifeste" ici ???????) paraît juste.
voilà qui confirme que tant que la classe "en soi" ne devient pas une classe "pour soi"
en se dotant d'une conscience de classe (catégories hegeliennes)
il ny a pas de lutte possible.
ce que je veux souligner, c'est qu'un grande partie des gens ici récuse l'analyse marxienne en étant probablement assimilable à la portion dominée, c'est à dire celle qui aurait tout interet à la faire sienne pour mettre en oeuvre les moyen de sortir de cette situation.
ça me fait sourire.
mais le fait d'integrer l'acceptation de la domination (par l'habitus) n'est-il pas l'outil le plus connu des dominant pour pérenniser leur domination ????
(ajoutons que d'un pt de vue psyhologique, il est certainement moins risqué de ne pas voir ces faits pour garder son equilibre...
il y a une forme de déni.
)
La ou je détruis ton analyse, c'est que la population présente sur le net n'est pas représentative de l'ensemble de la population française...