Sinon je retrouve pas le passage de Cotta sur radio notre dame.
C'est assez typique en tout cas ce type d'intervention (le jeune cons les autres), Cotta balance un peu, un vrai journaliste, ou simplement une personne honnète intellectuellement, lui aurait demandé d'avancer quelques billes. Au lieu de cela changement de sujet, on part sur wikileaks (je reviendrai la dessus d'ailleurs).
Cotta fait deux ou trois très grosses affirmations "gratuites", on attend de (vrais) contradicteurs qu'ils lui demandent de les appuyer si ce n'est de faits de présomptions sérieuses.
*50.000 personnes vu sont parcours il en connait ou en a connu => On aurait du lui demander de lacher quelques noms. Dans les plus connus (pas forcément les plus puissants) ça aurait pas cassé une patte à un canard, juste donner le change...
*Le change on y vient, il dit savoir "comment" l'euro à fluctuer, il y a énormément à creuser sur un telle affirmation. Trop on élude le sujet encore une fois.
Sur wikileaks, comme d'habitude en France, on est d'en incantation. On parle du contenant sans aborder le contenu. La presse française est une des grandes presses qui a repris le moins d'info de ces fameux "leaks". Idem pour les leaks du jeune blond de services secrets US dont j'ai oublié le nom.
C'est de la diversion de bas niveau et grossière, le public ne bronche même plus tellement il a oublié ce qu'un contradicteur, un journaliste, un intellectuel (etc.) devrait être. D'ailleurs tous ceux qui répondent à ces exigences sont disqualifiés par des méthodes dictatoriales: propos déformés sans droit de réponse, attaques sur la personne (jusqu'à physique d'ailleurs) et pas sur le travail, travaux décrédités a priori, etc.
L'envers du mirroir c'est une tripotée de menteurs de moins en moins capables qui ne sont jamais mis face aux manquements de leurs analyses, à erreurs grossières de leurs prédictions, et le plus souvent une malhonnèteté intellectuelle telle qu'il faut souvent des années, si ce n'est des décénnies pour que le public, même endormi, reconnaisse leur légitimité.
L'imposture crêve les yeux et l'écran après quelques temps loin des mass média.