Nikk Dee a écrit :
popopopom a écrit :
8O je crois qu'en lisant ces 5 pages, j'ai pas l'impression d'avoir des cinéphiles en face de moi. Juste des amateurs de films alternatifs.
Parce que pour être cinéphile, il faut nécessairement regarder des films ouzbèques sous-titrés en hongrois ?
Je suis sorti avec une nana qui adorait ce genre de "films d'auteur", et j'avoue avoir un peu du mal avec ce parti-pris intellectualisant qui, certes, a de la gueule dans les Cahiers du Cinéma (ah, cette scène hautement symbolique et jubilatoire de
Dobermann !
), mais fait alternatif pour être alternatif et élitiste
bon OK, j'ai eu la main un peu lourde, mais elle m'a tellement gonflé avec ça qu'il fallait que ça sorte !
Bah si tu n'aimes que les films de genre action, je comprends que ça te gonfle. Mais la trame de Dobermann c'est la même que le cinéma divertissement, juste emballé différemment.
Peut etre que tu n'as jamais été touché par un film qui se tient sur la force des personnages, un contexte dramatique et qui joue avec ce qu'a le spectateur au fond de lui. On a tous une petite corde sensible, une partie de sa vie où quoique l'on ai pu faire, la fatalité n'aurait rien changé. Essaye 21 grams par exemple, c'est un film qui a ce petit côté et qui a connu son petit succés. Peut etre que sous ta grosse carapace, tu trouveras la partie marshmallow de toi même, celle où quand on y mets le doigt, on s'enfonce et on arrive à décrocher un 'Aie, ça fait mal!'
D'ailleurs la fatalité avec le repenti/culpabilité, c'est souvent le fil rouge des films de genre dramatique, la trame qui nous guide dans un suicide à l'alcool dans Leaving Las vegas par exemple. D'ailleurs ce qui est interessant, c'est comment on peut rendre ce genre de situation improbable crédible à l'écran.
Pour les films ouzbek sous-titré en taiwanné, ce qui rebute c'est souvent le fait de n'avoir jamais voyagé, ni touché leur culture qui rend ces films hermétiques. De plus, ils sont filmés avec des bouts de ficelle et c'est très apre à la rétine. Je suis également dans ce cas, malheureusement.