Pine d Huitre a écrit :
Cette discussion dont l'objet initial était louable, dérive hélas en une sorte de joute puérile entre (rayez la mention inutile) :
-Expatriés fiers de maitriser maladroitement quelques expressions argotiques transatlantiques mieux que leurs contemporains ancrés sur le vieux monde
-Etudiants ou ex-étudiants ayant fréquentés des universités yankees gargarisés de leur maitrise polyglotte et parfois pire, convaincus d'êtres culturellement proches et en quelque sorte des passeurs de la culture anglo-saxonne
-Privilégiés/enfants de riches/issus de parents transnationaux qui ne doivent leur intérêt linguistique, qu'a leur initiation précoce liée a leurs origines ou aux comptes en banque de leurs géniteurs.
Savoir bien parler anglais, c'est devenu tellement commun et c'est un tel facteur déterminant de classe, que ça en devient vulgaire.
Je mets un point d'honneur (même si comme tout le monde je maitrise a peu près cette langue moche) à la parler le moins possible.
Le comble du chic et de l'élégance, pour ne pas s'abaisser à la schizophrénie polyglotte contemporaine, reste en société de s'offrir les service d'un traducteur pour ceux qui en ont les moyens.