Yves le Vil a écrit :
En fait, encouragé par Rotstein, je me suis relu, pour trouver ce qui m'a valu des réactions aussi agressives (brr j'en ai des frissons dans le dos!).
Parce qu'entre nous, au fond, je ne comprenais pas trop toute cette rage à mon égard, pauvre et innocent agneau bêlant livré aux loups (sanglots).
Lorsque je parlais de « mots difficiles » je n'en avais pas trop le souvenir, mais face à tous ces reproches et ce vilipendage (ce mot n'existe pas, Ghilou, ne t'énerve pas), j'avais fini par y croire moi-même!
Dans le premier message auquel a réagi Ghilou, j'ai utilisé le verbe abhorrer.
Alors là j'ai déconné, ça ne lui a pas plu, il a pas aimé le Ghilou, il s'est rebiffé illico!
Et puis comme ça, naïvement, j'ai placé « circonstance aggravante », là aussi j'aurais du me méfier, parce que le Ghilou après ça, il est devenu carrément vénèr, il m'a répondu tâââêêêllement sèchement!
J'en suis encore bouleversé...
Apparemment Lucaster non plus n'a pas apprécié, parce qu'il était tout content et tout fou après que Ghilou se soit soulagé : il sautillait! il bavait! il gloussait! il reniflait! il jappait! il glapissait!
Il était tout frétillant de joie, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu aussi excité que ça, moi-même, je dois le dire, ça m'a ému de le voir aussi enjoué!
Enfin, c'est bien beau tout ça, mais je dois admettre que je n'arrive toujours pas à comprendre ce que mon vocabulaire puisse avoir de si sorcier pour que je sois qualifié de
pseudo intellectuêêêêl qui soule tout le monde avec son
verbiâââge, mais il faut se faire une raison... c'est ce genre de bagatelles qui énerve les gens, il en faut pas plus!
Je veux bien qu'on puisse avoir une dent contre moi parce que j'ai critiqué le modèle de réussite de notre société ou les gens qui se curaient le nez en public, ça je peux le comprendre, je veux dire, le piger, mais je ne vois pas trop le rapport avec le fait d'être « pédant » et d'avoir « une prose soutenue », donc non, ce n'est pas ça, ou pas uniquement ça.
Edit : putain de merde, et dire que j'ai failli faire une analog... une comparaison avec les anglicismes agaçants et le personnage, tout aussi agaçant, de Odette Swann dans
A l'ombre des jeunes filles en fleur qui en fait à toutes les sauces dans ce roman, j'ai bien fait de m'abstenir!
Quelle tirade ! ...C'est long ,chiant,pompeux...on dirait du rock progressif ! ....