mollotof a écrit :
surtout que syntec ou pas, en arret de travail on est payé. Y'a juste les 3 premiers jours de carence, mais bon.
JJ est trrrrèèèèès loin d'etre un prolétaire, donc il doit pouvoir se passer de 3 jours de salaire. Pas la peine de faire passer ca pour un accident du travail....
Citation:
Le prolétaire ne possède pas de capital (ni de moyens de production) et doit donc, pour subvenir à ses besoins, avoir recours au travail salarié.
la notion de prolétariat est dissociable de la quantification des revenus.
Jean Marie Messier, ainsi que bon nombre de PDG, sont de nos jours souvent des prolétaires. Riches, mais prolétaires.
Après, ça se complique sacrément avec les stock options qui donnent un part de moyens de production, ou du coté des "pauvres" les livrets d'assurance vie qui sont en action et donc représentent une part du capital...
Mais bref faisons simple: si t'as besoin de te lever tous les matins pour aller bosser chez un autre, afin de pouvoir gagner ta croute, tu es un prolétaire point barre. Riches, moins riches, pauvres ou moins pauvres... moyens sup ou moyen down: prolétaires nous sommes.
La dérive de la dichotomie prolétaire/patron en riche/pauvre est néfaste pour tout le monde à mon sens: elle oppose les prolétaires entre eux (et donc fait le jeu de la "division pour mieux régner") et éloigne une bonne frange de la population des vrais idéaux socialistes, car il est injustifiable de reprocher aux gens leur richesse si elle a été gagnée par leur force de travail (cf le long débat absurde sur Depardieu).
(j'attends maintenant celui qui va prétendre que la trading et la gestion financière sont des activités légitimes à rentrer dans la case "travail pour lequel il est acceptable de s'enrichir") et je le renverrai au principe de l'usure qui a été longtemps banni hors du territoire de la morale sociale.
faites chier, j'avais dit que je lurkais maintenant...