chacal a écrit :
bien, bien, bien....
Ceci dit, j'aimerai préciser certaines petites choses aux gueuleurs de service
(vous savez, ceux à qui l'on ment, qu'on spolie, qu'on saigne aux quatres veines à tel point qu'ils vont se retrouver à la rue demain....)
la quasi totalité des services d'état est largement déficitaire. On a des trous partout qui se comptent en milliards d'euros.
A coté de ca, l'opinion publique et les lobbies bloquent toute suppression ou allègement de service public. Voire même en demandent toujours plus (services gratuits, allègement des charges, aides, etc....)
tout en refusant de payer plus.
Bref ce que vous voulez c'est un état providence, qui donne tout mais ne prend rien, qui sort l'argent comme par miracle....
Ah mais j'oubliais, il y en a sans doute encore pour penser que 95% des taxes vont dans les poches d'une dizaine de ministres?
faut arrêter de vouloir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. la conjoncture actuelle nous oblige a faire des choix, ce que l'état fait à sa maniere pour la pure et simple raison que PERSONNE d'autre ne veut les faire....
Oui, on est l'un des états les plus taxés qui soient.
et oui,
on est l'un des états les plus dotés en services publics qui soient.
Il serait temps d'y voir une relation entre les deux.....
D'abord, on réforme le service public, actuellement. On est en train de supprimer énormément de postes. Alors les lobbies dont tu parles ont l'air aussi efficaces que les syndicats de services publics... (qui obtiennent une augmentation de salaire de 0,5% pour les fonctionnaires) Aucun lobbie ne parviendra à endiguer la chute du nombre de fonctionnaires. Ni la gauche au pouvoir ni ce que contient la future (pas sûr encore) Constitution VGE (j'ai bossé tout l'été sur la question:"y-a-t-il trop de fonctionnaires en France?). Pour ma part, je ne suis pas contre la réduction du secteur public, au moins parce qu'il est trop mal géré à l'heure actuelle.
Ce qui me gène plus, c'est qu'on réduit le nombre de fonctionnaires mais qu'on augmente les impôts (au sens large). Tu parles (cf ce que je cite en gras) d'un lien entre effectifs pléthoriques du service publique et coût que ça implique pour les gens. Les effectifs ne cessent de diminuer et on ne cesse de payer plus. Si encore on augmentait le prix du timbre pour augmenter le salaire des agents de la Poste, je comprendrais, mais ce n'est pas le cas. Or si on suit ton raisonnement, les services publics devraient coûter de moins en moins cher.