Le nucléaire, z'en pensez quoi ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
remayz
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Ca me rapelle une anecdote familiale..
Feu ma grand mère avait de nombreux problèmes de thyroide.. donc en dernier recours, on lui a prescrit un cachet d'iode radioactive pour la détruire (et donc, traitement a vie pour palier l'absence de thyroide).
Mes petits neveux avaient interdiction formelle de l'approcher, car le médecin avait prévenu qu'il y avait des risques a approcher mamie pendant une bonne semaine, pour les enfants en pleine croissance.

Lors de la catastrophe de Tchernobyl, j'avais 6 ans.. et je ne me rappelle pas qu'on nous en ait parlé plus que ça...

Bref, les radiations sont la seule constante dans cet accident.. les prétendus experts eux, font la girouette.. ils ont tellement pris d'élan en 86 qu'ils tournent encore
Invité
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Another Man a écrit :
L'essentiel est de bien différencier fission et fusion nucléaire. L'une est une alternative acceptable, l'autre pas.


Indubitablement, sous réserve de maîtriser la fusion et ses sous-produits.
remayz
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il y a plusieurs types de fusion d'ailleurs.. plus ou moins génératrices de déchets.

Enfin.. on verra ça dans 20 ou 30 ans quand ce sera au point..
Invité
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Bah jusque avant le fer quoi^^.
Le problème dans le cas de l'hydrogène est de récupérer le tritium radioactif pour continuer la réaction qui au final abouti à de l'hydrogène inoffensif, et pour le coup qu'on pourrait revendre tout en faisant baisser les cours.
MIA WALLACE
j'en pense rien
rien du tout
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
mollotof
MIA WALLACE a écrit :
j'en pense rien
rien du tout


Tu penses toi ?
JulosImac
Il y a eu aussi le coup des déchets :

1) stockés en surface dans le Massif Central. Résultat, quand il pleut la radioactivité s'écoule dans les nappes phréatiques et les petits cours d'eau qui alimentent les rivières. La Vienne par exemple est au-delà des normes à ce point de vue. Dire que j'ai fait du kayak sur la Gartempe… Et je ne parle pas des matériaux contaminés réutilisés dans le bâtiment, paraît-il des écoles dans le Val de Marne…

2) mis dans des barils purement et simplement jetés en mer, par exemple au nord-ouest de l'Angleterre, résultat les habitants de la côte subissent un max de cancers. La pratique est interdite depuis 1993 mais qui se préoccupe de tous ceux qui sont déjà au fond ? Surtout que nombre d'entre eux on été jetés à très basse profondeur. Il y a eu une émission sur Arte à ce sujet la semaine dernière.
"Musicien"
Intelligence naïve
Au son des instruments
À musique,

À musique de lèvre nue,
Au bout de la terre connue
Et à l'autre bout

La tête perdue,
Les fines mains d'ici
(Paul Éluard)

 Mac user
fabh
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  • Publié par
    fabh
    le 28 Avr 2013, 15:48
JulosImac a écrit :
Il y a eu aussi le coup des déchets :

1) stockés en surface dans le Massif Central. Résultat, quand il pleut la radioactivité s'écoule dans les nappes phréatiques et les petits cours d'eau qui alimentent les rivières. La Vienne par exemple est au-delà des normes à ce point de vue. Dire que j'ai fait du kayak sur la Gartempe… Et je ne parle pas des matériaux contaminés réutilisés dans le bâtiment, paraît-il des écoles dans le Val de Marne…

2) mis dans des barils purement et simplement jetés en mer, par exemple au nord-ouest de l'Angleterre, résultat les habitants de la côte subissent un max de cancers. La pratique est interdite depuis 1993 mais qui se préoccupe de tous ceux qui sont déjà au fond ? Surtout que nombre d'entre eux on été jetés à très basse profondeur. Il y a eu une émission sur Arte à ce sujet la semaine dernière.


Ok, et tu proposes quoi pour remplacer tout ça?
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
JulosImac
Déjà, il aurait fallu vitrifier les vieux déchets français et les stocker dans un endroit où ils ne risquent pas de contaminer tout ce qui les entoure : ils traînent à l'air libre !
Quant aux barils, il faudrait les attraper et les vitrifier aussi pour les mettre sous terre, ou en tout cas dans un endroit bien confiné et de préférence pas trop sismique. À l'époque où la décision de les jeter en mer a été prise, les promoteurs du projet étaient censés les bazarder dans les plus profondes failles sous-marines, bien éloignées des populations. S'ils avaient tenu parole, cela aurait rendu ces déchets actifs moins dommageable pour la santé car dans l'état actuel des choses ce sont les habitants de certaines côtes qui trinquent du fait de la proximité des bidons (qui rouillent et se dégradent) finalement jetés trop près d'eux.
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Servietskyx
Il ne faut pas perdre a l'esprit que le nucléaire est une "science" encore a ses balbutiements mine de rien... A savoir que nos centrales marchent par fission d'atomes, donc, avec des matières (uranium) qui tendent a se désintégrer vers des particules + "stables" (avec la vallée de la stabilité et tout et tout) donc forcément, les déchets sont conséquents (par un soucis de rendement, on jette avant que ça soit plus radioactif...)
Mais il ne faut pas oublier (ou il faut savoir) qu'en ce moment même, on travaille sur la fusion (deutérium et tritium qui sont des isotopes de... l'hydrogène! et un isotope de l’hélium...) A savoir que les déchets issus d'une fusion nucléaire se résument a : de l’hélium et des protons/neutrons... et c'est BIEN plus rentable que la fission, et la réaction s'entretient d'elle même, donc aucun coût énergétique pour la maintenir^^ (a vrai dire, la fusion, on sait faire, mais c'est pour la contrôler qu'on cherche encore)
Tout sa pour dire que, de 1, sans le nucléaire, on serait aux bougies, et on pourrais pas allumer nos amplis a lampe qu'on aime tant :p et puis, don't worry les gars... faut juste pas que ça s’arrête, parce que les centrales serviront de base pour la fusion, qui, elle, sera parfaitement propre...
Faut pas croire, hein? pour l'instant, je suis pas PRO nucléaire, juste qu'on as pas le choix, donc faut faire avec pendant que les gentils chercheurs se cassent la tête sur l'alternative propre^^

ps : je ne pense pas avoir dit trop de conneries (mais on n'est jamais sur a 100% de sa mémoire, surtout que c'est pas de ce genre de sujets que je parle avec mes potes^^) mais pour ceux qui veulent en savoir +, petite recherche sur le projet ITER (c'est le nom du projet sur la fusion)

Edit : Ah, j'aurais du mieux lire, la fusion on en parle déjà... du coup mon post il sers a rien xD désolé^^
mollotof
non, non, c'est bien de demander aux gens de faire des recherches sur ITER, les gens tomberont par exemples sur ca :

un prix Nobel de Physique (PD de Gennes) a écrit :
Je trouve que l'on consacre beaucoup trop d'argent à des actions qui n'en valent pas la peine. Exemple, la fusion nucléaire. Les gouvernements européens, de même que Bruxelles, se sont rués sur le réacteur expérimental Iter [NDLR : il sera implanté dans le sud de la France, à Cadarache] sans avoir mené aucune réflexion sérieuse sur l'impact possible de ce gigantesque projet. Quoique grand défenseur des grosses machines communautaires il y a trente ans, et ancien ingénieur du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), je n'y crois malheureusement plus, même si j'ai connu les débuts enthousiastes de la fusion dans les années 1960.

Pourquoi ? Un réacteur de fusion, c'est à la fois Superphénix et La Hague au même endroit. Si, avec Superphénix [NDLR : un prototype de surgénérateur, dont l'arrêt a été décidé en 1997], on a réussi à gérer un réacteur à neutrons rapides, ce serait difficile à reproduire sur 100 réacteurs en France - ce qu'exigeraient les besoins électriques nationaux -, car ces installations réclament les meilleurs techniciens pour obtenir un résultat très raffiné dans des conditions de sécurité optimales. Et ce serait littéralement impossible dans le tiers monde.

Sans compter qu'il faudrait reconstruire une usine du type de La Hague autour de chaque réacteur pour pouvoir traiter sur site les matières fissibles extrêmement chaudes, qu'on n'a pas le droit de transporter par voie routière ou ferroviaire. Vous vous rendez compte de l'ampleur d'un tel projet !

Avez-vous d'autres réticences vis-à-vis du réacteur expérimental Iter ?

Oui. L'une repose sur le fait qu'avant de construire un réacteur chimique de 5 tonnes, on doit avoir entièrement compris le fonctionnement d'un réacteur de 500 litres et avoir évalué tous les risques qu'il recèle. Or ce n'est absolument pas comme cela que l'on procède avec le réacteur expérimental Iter. Pourtant, on n'est pas capable d'expliquer totalement l'instabilité des plasmas ni les fuites thermiques des systèmes actuels. On se lance donc dans quelque chose qui, du point de vue d'un ingénieur en génie chimique, est une hérésie.

Et puis, j'aurais une dernière objection. Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu'ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d'un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou. Le projet Iter a été soutenu par Bruxelles pour des raisons d'image politique, et je trouve que c'est une faute.


j'vous laisse continuer à Googleiser avec comme mots cles "georges Charpak" , ou "Jacques Treiner et Sébastien Balibar " ainsi que "Masatoshi Koshiba".

Y'a plus que les lecteurs de "ça m'intéresse" pour croire encore à ITER...
mollotof
tiens, tant que j'y suis :
un journal de babas-cools éleveurs de chevres s'éclairant à la bougie (La Tribune) a écrit :



L'EPR de Flamanville plus cher que l'éolien terrestre !


L'affirmation de Greenpeace est vraie ! Après la nouvelle envolée de sa facture, l'EPR de Flamanville produira de l'électricité plus chère que celle des actuelles éoliennes terrestres

C'est Greenpeace qui l'affirme. Après l'alourdissement de 2,5 milliards d'euros de la facture de l'EPR en construction à Flamanville, qui s'établit désormais à 8,5 milliards, ce réacteur n'est pas compétitif avec ... l'éolien terrestre. Greenpeace chiffre à plus de 100 euros le mégawattheure (MWh), le coût de l'électricité sortie de l'EPR face à 82 euros le MWh pour l'éolien terrestre (tarif de rachat).

Un coût de 100 euros le MWh certainement sous-estimé

L'ONG a raison. Ce chiffre de 100 euros le MWh sorti de l'EPR est même certainement sous-estimé. Début 2012, la Cour des Comptes estimait le coût du (futur) courant produit à Flamanville entre 70 et 90 euros le MWh, en s'appuyant sur un coût de construction de 6 milliards d'euros. Il s'agissait d'un coût complet de production comprenant la construction, mais aussi l'ingénierie et le démantèlement, en tablant sur 60 ans de fonctionnement. La précédente estimation date de 2008, lorsque EDF, cité par la Cour des comptes, tablait sur un coût complet de 55 euros le MWh, sur la base d'un coût de construction de 4 milliards d'euros.

L'éolien offshore est deux fois plus cher
Ces coûts ramenés au MWh intègrent les rendements supposés de l'EPR (EDF mise sur 90% contre 80% pour le parc actuel) et de l'éolien terrestre (autour de 40%). Ce que ne fait pas un autre type de calcul qui consiste à évaluer le coût de la puissance installée (au mégawatt), sans tenir compte de la quantité d'électricité produite. L'EPR ressort ainsi à 5 millions d'euros le MW, contre 35 millions d'euros le MW pour le très coûteux éolien offshore (7 milliards d'euros pour les 2.000 MW attribués en France au printemps dernier).
Au MWh, l'éolien offshore n'est « que » deux fois plus cher que l'EPR de Flamanville, avec un tarif de rachat comprise entre 175 et 200 euros le MWh. Le photovoltaïque, lui, est encore plus couteux, avec un tarif de rachat compris entre 100 et 350 euros le MWh. La CRE table sur un prix d'achat moyen de 459 €/MWh pour calculer les charges prévisionnelles de la CSPE (taxe sur l'électricité) en 2013.

L'effet tête de série

Evidemment, EDF et Areva soulignent l'effet tête de série pour assurer que les prochains EPR bénéficieront d'un coût inférieur de construction, et donc de production. EDF se garde de préciser à partir de combien d'exemplaires, l'EPR pourra bénéficier d'économies d'échelle. A titre de comparaison, les derniers réacteurs de la génération précédente construits en France (Chooz et Civaux) ont coûté à la construction entre 1,37 et 2 millions d'euros le MW, selon la Cour des comptes.

lico
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    le 29 Avr 2013, 11:05
Servietskyx a écrit :
(a vrai dire, la fusion, on sait faire, mais c'est pour la contrôler qu'on cherche encore)




(je vais changer de pantalon, je reviens)
OSEF
—————————————————————————————————-
« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
stach stach
JulosImac a écrit :
Déjà, il aurait fallu vitrifier les vieux déchets français et les stocker dans un endroit où ils ne risquent pas de contaminer tout ce qui les entoure : ils traînent à l'air libre !
Quant aux barils, il faudrait les attraper et les vitrifier aussi pour les mettre sous terre, ou en tout cas dans un endroit bien confiné et de préférence pas trop sismique. À l'époque où la décision de les jeter en mer a été prise, les promoteurs du projet étaient censés les bazarder dans les plus profondes failles sous-marines, bien éloignées des populations. S'ils avaient tenu parole, cela aurait rendu ces déchets actifs moins dommageable pour la santé car dans l'état actuel des choses ce sont les habitants de certaines côtes qui trinquent du fait de la proximité des bidons (qui rouillent et se dégradent) finalement jetés trop près d'eux.


c'est pourtant vrai
fabh
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    le 29 Avr 2013, 13:43
mollotof a écrit :
tiens, tant que j'y suis :
un journal de babas-cools éleveurs de chevres s'éclairant à la bougie (La Tribune) a écrit :



L'EPR de Flamanville plus cher que l'éolien terrestre !


L'affirmation de Greenpeace est vraie ! Après la nouvelle envolée de sa facture, l'EPR de Flamanville produira de l'électricité plus chère que celle des actuelles éoliennes terrestres

C'est Greenpeace qui l'affirme. Après l'alourdissement de 2,5 milliards d'euros de la facture de l'EPR en construction à Flamanville, qui s'établit désormais à 8,5 milliards, ce réacteur n'est pas compétitif avec ... l'éolien terrestre. Greenpeace chiffre à plus de 100 euros le mégawattheure (MWh), le coût de l'électricité sortie de l'EPR face à 82 euros le MWh pour l'éolien terrestre (tarif de rachat).

Un coût de 100 euros le MWh certainement sous-estimé

L'ONG a raison. Ce chiffre de 100 euros le MWh sorti de l'EPR est même certainement sous-estimé. Début 2012, la Cour des Comptes estimait le coût du (futur) courant produit à Flamanville entre 70 et 90 euros le MWh, en s'appuyant sur un coût de construction de 6 milliards d'euros. Il s'agissait d'un coût complet de production comprenant la construction, mais aussi l'ingénierie et le démantèlement, en tablant sur 60 ans de fonctionnement. La précédente estimation date de 2008, lorsque EDF, cité par la Cour des comptes, tablait sur un coût complet de 55 euros le MWh, sur la base d'un coût de construction de 4 milliards d'euros.

L'éolien offshore est deux fois plus cher
Ces coûts ramenés au MWh intègrent les rendements supposés de l'EPR (EDF mise sur 90% contre 80% pour le parc actuel) et de l'éolien terrestre (autour de 40%). Ce que ne fait pas un autre type de calcul qui consiste à évaluer le coût de la puissance installée (au mégawatt), sans tenir compte de la quantité d'électricité produite. L'EPR ressort ainsi à 5 millions d'euros le MW, contre 35 millions d'euros le MW pour le très coûteux éolien offshore (7 milliards d'euros pour les 2.000 MW attribués en France au printemps dernier).
Au MWh, l'éolien offshore n'est « que » deux fois plus cher que l'EPR de Flamanville, avec un tarif de rachat comprise entre 175 et 200 euros le MWh. Le photovoltaïque, lui, est encore plus couteux, avec un tarif de rachat compris entre 100 et 350 euros le MWh. La CRE table sur un prix d'achat moyen de 459 €/MWh pour calculer les charges prévisionnelles de la CSPE (taxe sur l'électricité) en 2013.

L'effet tête de série

Evidemment, EDF et Areva soulignent l'effet tête de série pour assurer que les prochains EPR bénéficieront d'un coût inférieur de construction, et donc de production. EDF se garde de préciser à partir de combien d'exemplaires, l'EPR pourra bénéficier d'économies d'échelle. A titre de comparaison, les derniers réacteurs de la génération précédente construits en France (Chooz et Civaux) ont coûté à la construction entre 1,37 et 2 millions d'euros le MW, selon la Cour des comptes.



T'imagines le nombre de km d'éoliennes qu'il faut pour produire autant d'éléctricité qu'avec une centrale EPR?

Le monde serait certainement bien plus beau sans nucléaire, malheureusement nous en avons besoin pour le moment...
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
remayz
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@ Mollotof, tous les scientifiques que tu cites ne font que critiquer la méthodologie derrière ITER, pas la fusion en elle même.. tu détournes un peu leur propos

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