Le glyphosate, en bien ou en mal on en parle.

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
ZePot a écrit :
Bonne ambiance ici, ça donnerait presque des envies d'autodafé

Je remercie quand même jjloco (qui est loin d'être un con, voir Cassecouilles traiter quelqu'un d'idiot c'est assez surprenant, ça m'a fait un choc) pour avoir égayé ma journée avec cette phrase :

jjloco a écrit :
Tout le monde n'est pas au niveau de Redstein ici et c'est fort regrettable.


Tu es de plus en plus désagréable, toi. C'est quoi ton problème ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
Biosmog a écrit :
Comme si Monsanto n'avait jamais mouillé dans des stratégies "Big Tobacco"


Oula c'est pas du tout ce que dit l'article.
Le propos c'est que le lobbying et autres magouilles des industriels n'empêchent pas un consensus scientifique qui leur est défavorable.

Après il y a le prisme du traitement médiatique et de la manipulation de l'opinion publique et des politiciens. C'est une chose différente et elle a un poids non négligeable on est tout à fait d'accord là-dessus.
casseoreille
Au revoir "jjloco" car tu me dis que je peux quitter ce débat! En fait, le problème avec toi c'est que justement il n'y a pas de débat, mais seulement un long monologue!
Invité
casseoreille a écrit :
Au revoir "jjloco" car tu me dis que je peux quitter ce débat! En fait, le problème avec toi c'est que justement il n'y a pas de débat, mais seulement un long monologue!


Et oui. Le monologue d'un mec qui supplie les autres de répondre à ses questions.
En vain...

Bref je me permets après avoir été traité d'idiot 5 fois: t'es vraiment un abruti fini à tel point que j'en ai le vertige c'est dingue, c'est les gens comme toi qui me rendraient vraiment "loco"

Allez ciao. Tu ne manqueras pas.
Invité
manulonch a écrit :
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/l-agriculture-bio-resiste-mieux-aux-maladies-146194.html


des nuances et des questions de la part de quelqu'un qui a plus de temps que moi à consacrer au sujet et qui est sans doute plus compétent que nous tous ici

https://twitter.com/Matadon_/s(...)?s=19
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Tu sais jjloco, on peut toujours trouver quelqu'un qui est d'accord avec nous sur internet. Et quand par dessus le marché, on souffre d'un sévère complexe de supériorité (chaque fois que quelqu'un t'a traité d'imbécile ici, tu l'as fait 10x pour quelqu'un d'autre), ce n'est pas gagné pour progresser dans sa tête.
D'ailleurs, encore une fois, tu n'as pas compris le sens de mon propos pour le critiquer sous un angle complètement faux.
Est-ce qu'une seule fois tu peux te prononcer ici sur les Monsanto papers, et la sale impression que cette firme utilise les mêmes moyens de déformation de la connaissance scientifique que l'industrie du tabac des années 60-80? (et s'il te plait, ne répond pas sur les similitudes et les différences de l'une ou l'autre affaire... ce n'est pas le propos... je te parle du fait que Monsanto a triché).

Ensuite, deuxième point auquel tu n'as jamais répondu: qu'est-ce qu'un écosysteme pour toi et comment y introduire des produits de synthèse systémique sans entrer dans un autre système incompatible? (ou pourquoi l'écologie n'est en rien un refus de la chimie en soi)

Troisième point auquel tu ne réponds jamais, c'est la question statistique des risques réels démontrés, et de cette volonté de ne rien faire tant qu'on n'a pas réglé tous les problèmes. Est-ce que pour toi, il faut laisser libre la vitesse sur les routes tant qu'on n'a pas légiféré aussi sur toutes les autres causes d'accident? En bref, et plus précisément que proposes-tu pour limiter l'épandage de glyphosate, sachant que concrètement c'est difficile à réglementer et que surtout (premier point) son utilisation est fondamentalement systémique (soit on n'en met pas assez et ça n'a aucun effet, soit on en met la dose et on bascule vers une autre agriculture)? En bref comment peux-tu considérer le glyphosate qu'isolément et pour un seul de ses effets (cancer à moyen terme par absorption de la substance glyphosate) et le juger côte à côte avec une autre substance controversée (le cuivre dans l'agriculture bio).

Ce sont trois points auquel tu n'as jamais répondu, contrairement à ce que tu prétends. Je ne me fais aucune illusion, car ces questions, d'autres que moi (notamment Blowup sur le caractère systémique de ces problèmes et Redstein plus orienté "puissance économique et capacité de façonner l'opinion" de Monsanto) te l'ont posée je ne sais pas combien de fois. Chaque fois tu dévies sur un point de détail, reposte les mêmes blog de scientistes positivistes (quelle plaie ces zéteticiens!!), attaque ad hominem un des protagonistes, bref chaque fois tu ne reponds pas aux trois questions qu'on te pose depuis le début.
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Biosmog a écrit :
Tu sais jjloco, on peut toujours trouver quelqu'un qui est d'accord avec nous sur internet. Et quand par dessus le marché, on souffre d'un sévère complexe de supériorité (chaque fois que quelqu'un t'a traité d'imbécile ici, tu l'as fait 10x pour quelqu'un d'autre), ce n'est pas gagné pour progresser dans sa tête.
D'ailleurs, encore une fois, tu n'as pas compris le sens de mon propos pour le critiquer sous un angle complètement faux.
Est-ce qu'une seule fois tu peux te prononcer ici sur les Monsanto papers, et la sale impression que cette firme utilise les mêmes moyens de déformation de la connaissance scientifique que l'industrie du tabac des années 60-80? (et s'il te plait, ne répond pas sur les similitudes et les différences de l'une ou l'autre affaire... ce n'est pas le propos... je te parle du fait que Monsanto a triché).

Ensuite, deuxième point auquel tu n'as jamais répondu: qu'est-ce qu'un écosysteme pour toi et comment y introduire des produits de synthèse systémique sans entrer dans un autre système incompatible? (ou pourquoi l'écologie n'est en rien un refus de la chimie en soi)

Troisième point auquel tu ne réponds jamais, c'est la question statistique des risques réels démontrés, et de cette volonté de ne rien faire tant qu'on n'a pas réglé tous les problèmes. Est-ce que pour toi, il faut laisser libre la vitesse sur les routes tant qu'on n'a pas légiféré aussi sur toutes les autres causes d'accident? En bref, et plus précisément que proposes-tu pour limiter l'épandage de glyphosate, sachant que concrètement c'est difficile à réglementer et que surtout (premier point) son utilisation est fondamentalement systémique (soit on n'en met pas assez et ça n'a aucun effet, soit on en met la dose et on bascule vers une autre agriculture)? En bref comment peux-tu considérer le glyphosate qu'isolément et pour un seul de ses effets (cancer à moyen terme par absorption de la substance glyphosate) et le juger côte à côte avec une autre substance controversée (le cuivre dans l'agriculture bio).

Ce sont trois points auquel tu n'as jamais répondu, contrairement à ce que tu prétends. Je ne me fais aucune illusion, car ces questions, d'autres que moi (notamment Blowup sur le caractère systémique de ces problèmes et Redstein plus orienté "puissance économique et capacité de façonner l'opinion" de Monsanto) te l'ont posée je ne sais pas combien de fois. Chaque fois tu dévies sur un point de détail, reposte les mêmes blog de scientistes positivistes (quelle plaie ces zéteticiens!!), attaque ad hominem un des protagonistes, bref chaque fois tu ne reponds pas aux trois questions qu'on te pose depuis le début.


A noter que je ne traite personne d'imbécile gratuitement, je pointe des incompréhensions PONCTUELLES ("tu ne comprends" ou "ce que tu dis es bête" ne signifie pas TU ES bête") ou je réponds juste aux insultes ce qui me paraît un peu légitime...

BREF: j'apprécie grandement ton effort de vouloir recadrer le débat. Merci donc
Je propose un deal: je réponds clairement à tes points et tu réponds à mes questions que je reposterai plus bas.

- la question ce n'est pas de trouve un quidam qui soit d'accord avec moi sur le net, la question c'est la validité de ses arguments, Eugène Matadon du lien précédent est peut-être thésard, mais il aurait été lycéen que ses remarques auraient été aussi pertinentes.

- j'ai dit 1000 fois que j'étais au courant des Monsanto papers et c'est pourquoi je ne ne citais pas les études susceptibles d'être influencées par cette boîte. Je trouve quand-même curieux que tu utilises la comparaison avec le tabac et m'interdises ensuite de comparer les deux situations.

- vaste question, le mot "de synthèse" est juste de trop comme d'habitude. Un écosystème peut évoluer naturellement ou sous l'influence de l'homme. Dès lors qu'on plante un champ de céréales on crée déjà un déséquilibre (pas forcément au sens négatif) à un endroit donné. Ce qui est problématique c'est le fait d'impacter la biodiversité dans une trop grande mesure. TOUTE pratique agricole hormis sans doute la permaculture a ce genre d'impact (glyphosate, cuivre, labour, épandage de purin). La question est donc celle des proportions.

- la question des risques réels est précisément celle que je tente vainement de mettre en avant depuis le début en expliquant la différence entre danger intrinsèque et risque (exposition). Je suis étonné que tu me fasses ce reproche. On sait tous que manger de la charcuterie est un facteur de risque de maladies cardio-vasculaire, et on est une bonne partie à éviter de bouffer un saucisson par jour, sans pour autant arrêter totalement ce petit plaisir, et ça colle avec les recommandations médicales.
Concernant la dose même du glypho: comme je l'ai dit on peut déjà constater que Monsanto recommande quelques litres par hectare et par an. En France, dans les faits, on est en-dessous des recommandations, ce qui explique mon rejet des reportages sur l'Argentine où les mecs font n'imp avec leurs avions.
Je pense que la situation en France est donc déjà satisfaisante. Maintenant si on voulait réduire et contrôler je proposerais de contrôler le circuit de vente en ayant par exemple une distribution exclusive des grands contenants par les coopératives avec registres des quantités achetées par chaque agriculteur.

- sur la comparaison avec la vitesse routière: aller trop vite est établi comme dangereux ET ça n'a aucune utilité. Aucun bénéfice, que des risques. Le glyphosate a des bénéfices avérés et des risques relativement mesurés. De plus, pour régler la vitesse routière on la diminiue, on ne supprime pas les voitures.
Voilà ce qu'une approche revendiquée comme zététicienne de la comparaison me fait dire (mais je peux m'être gouré).
La zététique est une méthode très intéressante mais il faut accepter qu'elle nous fasse remettre en cause certaines convictions notamment sur l'écologie.

- enfin sur les considération systémiques, économiques etc.. je pense juste que l'interdiction du glypho ne changera rien. Le capitalisme s'en sort toujours et a déjà récupéré le bio. On lit même que le chantre de la biodynamie fait les affaires de Macron en sapant, je cite wiki, la filiation des luttes

Alors prêt à répondre aux questions que je reposterai ? J'attends ton accord pour ne pas saturer le fil après un post déjà bien long.
Blow Up
En parlant d'écosystème Bayer et Monsanto en s'associant ont créé un écosystème capitaliste parfait. Monsanto fabrique et diffuse des produits qui empoisonnent et rendent les gens malades et Bayer vend les traitements et les médicaments pour essayer de les soigner. (en plus c'est financé en grande partie en Europe par de l'argent public avec les subventions agricoles et les remboursements de sécurité sociale et les politiques de santé publique)

Un système infaillible pour être certain d'engranger des milliards. ça vaut bien quelques millions dépensés en ghostwriting, contre-études, rétention d'infos et en communication scientifique bidon, et c'est très efficace (puisque qu'on retrouve des copier coller de Monsanto dans des études commandés par la commission européenne)
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Invité
Blow Up a écrit :
En parlant d'écosystème Bayer et Monsanto en s'associant ont créé un écosystème capitaliste parfait. Monsanto fabrique et diffuse des produits qui empoisonnent et rendent les gens malades et Bayer vend les traitements et les médicaments pour essayer de les soigner. (en plus c'est financé en grande partie en Europe par de l'argent public avec les subventions agricoles et les remboursements de sécurité sociale et les politiques de santé publique)

Un système infaillible pour être certain d'engranger des milliards. ça vaut bien quelques millions dépensés en ghostwriting, contre-études, rétention d'infos et en communication scientifique bidon, et c'est très efficace (puisque qu'on retrouve des copier coller de Monsanto dans des études commandés par la commission européenne)


C'est vrai que c'est une excellent stratégie ça, à ton avis il faut arriver à rendre combien de personnes malades pour commencer à amortir les millions du ghostwriting?
Blow Up
Les scientifiques et les communicants sont moins gourmands que les actionnaires, ça reste des dépenses marginales.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Invité
Blow Up a écrit :
Les scientifiques et les communicants sont moins gourmands que les actionnaires, ça reste des dépenses marginales.


ça répond pas à la question. Si c'est des millions d'euros il faut s'assurer de rendre assez de gens malades pour les amortir, tout en évitant de se choper des procès qui feraient baisser l'action... mais là il suffit d'arroser quelques jurés et les avocats des plaignants. Monsanto en a les moyens.

On voit bien que cette stratégie est bien efficace, n'est-ce pas.
Invité
Biosmog a écrit :
Point 2:
https://mobile.lemonde.fr/biod(...).html


On en a parlé hier cf ma réponse à Manulonch, suffit de lire le fil Twitter d'Eugène Matadon que j'ai posté en parlant de nuances et questionnements... (je devrais compter le nombre de fois où j'appelle à la nuance)

Pour qui a la flemme de tout lire:
- agent pathogènes: bio plus efficace
- animaux ravageurs: ça dépend des animaux
- adventices ("mauvaises herbes"): conventionnel plus efficace.


Tu me dis quand t'as le temps de répondre à mes questions, je peux te les envoyer par mp si ça te paraît plus confortable... et au fond je préférerais car je pense que l'échange public peut fausser la donne. Je précise qu'un MP doit rester un MP et que je ne suis pas du genre en exploiter le contenu sur le forum, comme j'ai vu faire ici et là
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
jjloco a écrit :

- j'ai dit 1000 fois que j'étais au courant des Monsanto papers et c'est pourquoi je ne ne citais pas les études susceptibles d'être influencées par cette boîte. Je trouve quand-même curieux que tu utilises la comparaison avec le tabac et m'interdises ensuite de comparer les deux situations.

- vaste question, le mot "de synthèse" est juste de trop comme d'habitude. Un écosystème peut évoluer naturellement ou sous l'influence de l'homme. Dès lors qu'on plante un champ de céréales on crée déjà un déséquilibre (pas forcément au sens négatif) à un endroit donné. Ce qui est problématique c'est le fait d'impacter la biodiversité dans une trop grande mesure. TOUTE pratique agricole hormis sans doute la permaculture a ce genre d'impact (glyphosate, cuivre, labour, épandage de purin). La question est donc celle des proportions.

- la question des risques réels est précisément celle que je tente vainement de mettre en avant depuis le début en expliquant la différence entre danger intrinsèque et risque (exposition). Je suis étonné que tu me fasses ce reproche. On sait tous que manger de la charcuterie est un facteur de risque de maladies cardio-vasculaire, et on est une bonne partie à éviter de bouffer un saucisson par jour, sans pour autant arrêter totalement ce petit plaisir, et ça colle avec les recommandations médicales.
Concernant la dose même du glypho: comme je l'ai dit on peut déjà constater que Monsanto recommande quelques litres par hectare et par an. En France, dans les faits, on est en-dessous des recommandations, ce qui explique mon rejet des reportages sur l'Argentine où les mecs font n'imp avec leurs avions.
Je pense que la situation en France est donc déjà satisfaisante. Maintenant si on voulait réduire et contrôler je proposerais de contrôler le circuit de vente en ayant par exemple une distribution exclusive des grands contenants par les coopératives avec registres des quantités achetées par chaque agriculteur.

- sur la comparaison avec la vitesse routière: aller trop vite est établi comme dangereux ET ça n'a aucune utilité. Aucun bénéfice, que des risques. Le glyphosate a des bénéfices avérés et des risques relativement mesurés. De plus, pour régler la vitesse routière on la diminiue, on ne supprime pas les voitures.
Voilà ce qu'une approche revendiquée comme zététicienne de la comparaison me fait dire (mais je peux m'être gouré).
La zététique est une méthode très intéressante mais il faut accepter qu'elle nous fasse remettre en cause certaines convictions notamment sur l'écologie.

- enfin sur les considération systémiques, économiques etc.. je pense juste que l'interdiction du glypho ne changera rien. Le capitalisme s'en sort toujours et a déjà récupéré le bio. On lit même que le chantre de la biodynamie fait les affaires de Macron en sapant, je cite wiki, la filiation des luttes

Alors prêt à répondre aux questions que je reposterai ? J'attends ton accord pour ne pas saturer le fil après un post déjà bien long.


Tu peux poser toutes les questions que tu veux. Je ne sais pas si je trouverai le temps ces prochains jours.
Sinon dans l'ordre:

La plus grande partie immergée de la recherche est constituée de meta-analyses. Or ce type d'approches est justement susceptible d'être fortement influencée par du ghost writing. Ensuite, si on regarde les circuits de financement contemporains, quand le privé est absent, l'Etat demande que cela ait des applications dans l'économie privée. Comme dit BlowUp, les chercheurs ne sont pas gourmands. Actuellement, ils sont morts de faims, plutôt.

- toute pratique agricole modifie l'écosystème, mais la pratique bio, utilise déjà les dynamiques existantes ce qui fait une différence fondamentale. Tu dis jardiner, alors un exemple: un culture qui utilise des desherbants est une monoculture au sens strict. Quand tu n'as pas de fleurs dans ton champs, tu n'as pas de coccinelles. Et quand tu n'as pas de coccinelle, tu as des pucerons. C'est encore plus vicieux au sens où dès lors que tu utilises un pesticide, tu tues les rares coccinelles qui se seront aventurées. Donc il te manque un concept: l'écosystème est un système dynamique. L'utilisation de produits de synthèse, dans la plupart des cas, détruit les dynamiques biologiques. La culture bio est tout le contraire, puisqu'elle utilise ces dynamiques à son profit.

Enfin la question des risques réels: de fait la France utilise de plus en plus de pesticides. On n'est pas dans une logique individuelle (tu roules vite pour gagner du temps, tu fais un accident et t'en perds) mais une logique systémique: l'économie et la logique biologique de l'agriculture intensive pousse à utiliser de plus en plus le set de pesticides-ogm-engrais de synthèse et exclus toute autre démarche (ou les récupère dans des labels bio industriels ayant très peu de contraintes) au détriment de la santé de tous, aujourd'hui et demain. Ça fait une grosse différence avec le tabac.
Vous battez pas, je vous aime tous
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
jjloco a écrit :
Biosmog a écrit :
Point 2:
https://mobile.lemonde.fr/biod(...).html


On en a parlé hier cf ma réponse à Manulonch, suffit de lire le fil Twitter d'Eugène Matadon que j'ai posté en parlant de nuances et questionnements... (je devrais compter le nombre de fois où j'appelle à la nuance)

Pour qui a la flemme de tout lire:
- agent pathogènes: bio plus efficace
- animaux ravageurs: ça dépend des animaux
- adventices ("mauvaises herbes"): conventionnel plus efficace.


Mais les adventices ne sont pas nécessairenent catastrophiques au contraire des agents pathogènes. Donc on est très loin des cris alarmistes "avec le bio on n'arrivera pas à nourrir la population". C'est le seul propos de cet article et c'est décisif: non seulement le bio permet des rendemenrs comparables, mais il est dépourvus de nombreux effets négatifs de l'agriculture intensive sur l'écosystème (les insectes et plantes sauvages qu'il ne massacre pas).. Et je ne parle même pas de santé humaine là.
Vous battez pas, je vous aime tous

En ce moment sur backstage...