Ce n'est pas faux, et d'un côté heureusement que l'on est obligé de travailler pour acquérir des biens et ce que l'on a besoin. Sinon on passerait notre temps à nous voler et nous entre tuer.
Ce qui prouve par ce fait notre asservissement au travail. Notre servilité volontaire.
D'un côté cet asservissement limite la casse, d'un autre côté cet asservissement nous pousse à travailler toujours plus car nous n'en avons jamais assez, nous ne sommes jamais rassasié.
Le problème est devenu la somme de travail que nous fournissons par cet asservissement volontaire, au point qu'il n'est plus volontaire mais largement contraint et forcé par un choix de consommation sans limite.
Nous sommes devenus esclaves de nos désirs ( et les esclaves d'autres qui en veulent encore plus, 100, ou mille fois plus que leurs propres travail pourrait fournir), au point d'en arriver à l'absurde: le besoin de consommer ( crise de gaze) pour se " soigner" en comblant un vide...ou justifier à nos propres yeux les brimades que l'on s'auto inflige ( ou que l'on nous inflige, comme les batteurs de tambours et le coups de fouets dans une galère).
C'est dans ce sens que je vois le besoin de " frugalité", consommer moins pour le juste nécessaire ( à s'auto définir), travailler moins pour arrêter de surproduire, et profiter de la vie par l'instant, plutôt que de ne même plus voir le temps qui passe. Prendre le temps de voir et vivre avec ce qui nous entoure, la nature et ses bienfaits...et les autres, plutôt que de les voir comme des adversaires dans une compétition sans limites.