Redstein a écrit :
Si vous avez (un peu moins d') une heure...
Très bien, j'avais justement un peu moins d'une heure. L'historien grec a un bon accent bien de ma région (vaudois), c'est marrant
Je pense que ce reportage a le mérite de cherche à être vraiment très impartial. très balancé. Il a donc les défauts de ses qualités. Je ne suis vraiment pas un spécialiste de la crise grecque ou de n'importe quelle crise d'ailleurs, mais il aurait pu, il me semble, beaucoup plus insister sur la spéculation qui a provoqué l'effondrement des finances, le rôle des agences de quotation et le fait que des pays qui ne sont pas économiquement en meilleure posture selon différents indicateurs (USA, Italie, Irlande, Japon, Portugal, etc..) n'ont pas subit cet acharnement.
Le reportage met l'accent sur les gens et oublie un peu les structures. Et derrière cela il y a tout un enjeu. Cet enjeu, je dirais qu'il est culturel: c'est l'imposition d'un système (le juridisme américain) et d'un mode de vie (la consommation de produits et services industriels) .
Car il y a autre chose, beaucoup plus compliqué et difficile à expliquer. On est vendredi, je suis fatigué, donc je ne vais pas le faire. En un mot, c'est à propos de ces accusations de flemmardises, de corruption généralisée, etc bref cette sorte de moralisation du mode de vie grecque. Et ça le reportage passe quand même à côté (à part peut-être en donnant la parole à ceux qui ont tout perdu). Mais il suffit de dire qu'à ce propos beaucoup de mensonges ont été colportés, comme celui du nombre d'heure (soit disant très faible) travaillés, ou exagéré soit dans leur contenu, soit dans l'influence qu'ils ont dans le déclenchement de la crise.$
Bon reportage quand même, qu'il faut voir en gardant à l'esprit qu'il existe des versions de l'explication de la crise beaucoup plus favorables au peuple grecque.
Vous battez pas, je vous aime tous