La dépression

Qui te dit qu'en 3 mois il ne s'est rien passé déjà ? (c'est juste que je ne veux pas rentrer dans ce type de "confidence"s )... en 3 mois, il s'en passe des choses entre adultes

J'imagine bien, je parlais de le perspective de la prochaine fois ...



joli !!!

Ouais, mais "tirer" une femme malade (PMD ou bipolaire), c'est comme "tirer" une femme saoûle, c'est facile et ça n'apporte rien...

à lire vos commentaires à la con sur une femme malade (elle est victime au premier degré pour rappel), vous ne valez pas vraiment mieux.

Pour Glam, si tu restes avec elle, tu envisages de fonder une famille ? parce que toi gérer cette relation, c'est un choix, mais t'engager à élever des gosses dans ce contexte, ce n'est plus la même chose.

Tout à fait...

C'est vrai que là ça commençait a etre un peu lourd



J'ai 38 ans et elle en a 10 de plus ...donc niveau enfants, c'est mort (et ça me va bien de toutes façons ) ... Donc au moins ça rentre pas dans le schema

De toutes façons on ne peut pas vouloir le bonheur des autres contre leur grès, c'est valable pour elle comme pour toi. Si elle ne veut pas se remettre en question lors de ses phases d'agressivité rien n'y changera, et toi si tu reste avec elle, alors que tu pourrais te barrer et ne pas subir ça, aucun argument ne te fera changer d'avis. Une fois que les choses sont dites, nul besoin de faire de belles marquises, vous savez à quoi vous en tenir ...

Je t'avouerai que je recherchais des avis et des témoignages qui peuvent m'aider pas forcement des jugements ... c'est vrai que cette personne subit et apporte d ela souffrance, de là à être vulgaire ou la devaloriser ...disons ça reste quelqu'un d'important pour moi

Apres je suis quelqu'un d'équilibré (enfin, relativement), je ne sombre pas (je mets des distances et je mene ma vie) ... par contre, oui des fois "j'y crois"et des fois je me dis qu'il faut partir. Si tous les exemples amènent à un echec, ok, je sais ce qu'il me reste à faire ...il y aurait des exemples inverses, j'aurai trouve ça interessant egalement ...

je pense que le seul conseil sensé via le net, serait de consulter plusieurs spécialistes.

C'est le genre de relation impossible à gérer soi-même non ?

Je suis entouré de psy (serieux ...j'en connais 5 ou 6 dans mes amis), qui me guident ...mais elle ne veut pas en voir un (et normal, pas un de ceux qu eje connais mais je ne l'aurai pas proposé, bien entendu). Donc voilà, c'est juste pour voir si d'autres avaient une experience ..ne serait ce que pour ne pas se sentir seul a vivre ça (et je sais qu'il y a bcp de cas similaires) ...donc pouvoir en discuter c'est bien aussi ... je sais que je vais pas la soigner, ni vous

Merci en tous cas pour vos conseils

j'admet être assez vulgaire de nature, mais je ne dévalorise personne, surtout dans ce cas . j'ai une bonne expérience de ce genre d'histoires, ça a un peu été ma spécialité les filles à problèmes, j'y trouvais surement une forme de romantisme mal placé, et une chose est sur, si ça avait été à refaire, je ne referai rien pareil, suffisamment d'emmerdes dans la vie pour ne pas qu'on s'en créer à partir de rien ... my2cents.

en 2003 j'ai connu une fille avec qui je me suis lié d'amitié. Elle avait des problèmes persos; pas de la dépression, ni du trouble bipolaire mais quand même un sérieux déséquilibre. On s'est "mis ensemble" par hasard en 2005 et ça a été une catastrophe, un an de misère complète. ça se traduisait surtout par des pertes de confiances complètement aléatoires de sa part, et des accès de violence. Je me suis retrouvé régulièrement à dormir dans ma bagnole dans la rue, il nous arrivait même de nous mettre sur la gueule dont une fois en public, en plein milieu du quartier latin un samedi soir. J'ai attendu une période de calme pour faire le point avec elle (je m'en souviens encore, je revenais du salon de la musique à porte de Versailles) sur la situation, et on a décidé de rompre : c'est même d'elle que c'est venu. Les jours suivants ont été très difficiles, et quand je suis parti de l'appartement on ne s'est pas parlé pendant 6 mois. Quand on a repris contact, c'était comme avant: une copine avec ses problèmes, certes, mais une copine qui a été la témoin de mon mariage et à qui je tiens beaucoup.

Ça n'est pas complètement transposable avec ton histoire et ça ne fait pas avancer le débat, mais il est important qu'elle prenne conscience de son problème et de ce que cela implique pour toi, et de ton côté tu dois comprendre qu'il est très important que tu te préserves. Je doutes que tu puisses construire un projet de vie dans ces conditions

Déjà protège toi, c'est égoïste mais cela permet de ne pas multiplier la casse ni de te rendre coupable de ses problèmes, c'est important. Tu es une partie de sa vie, tu n'as pas à partager une partie commune de la pathologie.

Je pensais à un comportement bipolaire mais borderline c'est encore autre chose....
Pourras tu vivre cela toute ta vie?
J'aime bien le témoignage de Slider, je le trouve sain.
Peut être n'est ce pas le moment pour elle au vue de ses complications de faire quelque chose à deux. C'est douloureux mais l'éloignement au niveau du couple permettrait peut être de régler des choses (qu'elle se prenne en main, face à elle même sans prendre à témoin le compagnon). Attention je ne dis pas de couper les ponts, au contraire, ce que vous avez vécu peut aider à la recherche d'équilibre, tu peux peut être même faire une ou deux séances à deux avec elle pour l'aider à verbaliser et au psy de comprendre, identifier.

je compatis à tout ça et te souhaite vivement de trouver la solution la plus constructive pour vous deux.

pour certains commentaires au dessus c'est à vomir, ce n'est pas limite, c'est à vomir......

+1 . A vomir .

J'ai eu ce problème de dépression chronique avec des épisodes très Bordeline .
Aujourd'hui ça va mieux grâce à une médication adaptée mais je suis en AAH et ne peut travailler .
j'ai ça depuis mes 17 ans et j'en ai 48 .

J'ai connu une femme à mes 22 ans, superbe , gentille, intelligente mais malade elle aussi .
Tout le monde ne nous donnait pas 6 mois ensemble encore moins 1 an .
Nous avons travaillé chacun de notre coté (psy/chiatres/chologues / hospitalisations HP) , il y a eu des bas et aussi des hauts . Aujourd'hui nous allons beaucoup mieux, avec un traitement et RV chez un psy dès qu'on sent que un décompense . Nous sommes heureux . Nous avons appris à gérer et anticiper les crises .
Ca fait 26 ans que nous sommes ensemble ... Nous n'avons pas eu d'enfants et alors ?
26 ans , quand on nous en donnait pas 6 mois ...
Nous jouons de la musique ensemble, elle batterie/chant et moi guitare/chant et nous sommes HEUREUX et je suis sûr globalement plus que la plupart des amis ou connaissances en couple avec gamins/maison/bagnoles/boulots qui se séparent et divorcent dans des conditions de haines et déchirement mais qui de toutes facons font souffrir leur progéniture .
Et quand je me dis que c'est ceux-là qui nous faisaient morale et conseils pour nous , et qui maintenant nous appellent pour nous raconter le malheur de leur vie ...

Chacun est différent dans la maladie et personne ne peut préjuger de la tournure que ca peut prendre .
En tous cas cela fait très peur à ceux qui ne vivent pas ça et c'est pour cela qu'ils auront tendances à 99% à vouloir se protéger ou par transfert protéger quelqu'un qui leur annonce ce que tu dis Glam . Tout ce qui touche au mental fait PEUR
Mon avis : fait comme tu le sens, vraiment . Tu sauras aussi quand il faudra changer de route si cela s'impose (t’inquiète, si tu es un peu entouré il y aura assez de gens pour t'y encourager) , les médecins et le personnel médical/social sauront aussi t'aiguiller .

Fais toi confiance et fais lui confiance sinon arrête .

Mon histoire fait peut-être partie des exceptions (qui confirment ...) mais elle a valu le coup d'être vécue !

Merci pour les temoignages, ça ouvre des perspectives ... ce que j'ai oublié de dire (et qui change un peu la donne) c'est que c'est je ne peux pas réellemment couper avec elle....on bosse dans la même boite

Ce qui est difficile c'est de se dire qu'une personne "normale" (je mets entre "" car je n'ai pas d'autres termes mais il n'est pas adapté, je pense) qui se comporte comme ça avec moi, bah tu te dis "la nana t'aime pas et sait pas comment se sortir de cette histoire" ...a chaque fois que je me fait à cette idée, bah elle revient pour qu on se voit ... des que je coupe un peu les ponts, elle revient en me disant que c'est moi qui suit "froid" ou "lointain" et qu'elle a besoin de moi ...donc c'est assez destabilisant, surtout que s'en suit une belle periode apres ... j'ai l'impression de subir une rupture tous les 8/10 jours à peu pres ... pas evident à vivre

Apres, face à vos histoires ça ne fait QUE 3 mois qu'on sort ensemble ...mais bon, j'ai l'impression que ce type de personne est d'une sensibilité à fleur de peau et elles apportent énormément. Quand elle va bien, elle a un regard sur la vie qui m'apprend bcp ... en même temps quand elle est pas bien, elle a aussi un regard sur la vie qui m'étonne bcp (mais dans l'autre sens)

Donc j'alterne entre l'impression d'avoir de la chance de la connaître et que c'est une histoire dont l'issue est forcement ecrite ... et que ça ne peut pas se terminer bien . Une histoire qui se termine bien, comme celle au dessus, c'est une vraie chance (je pense) et c'est rare (il faut etre honnete)

Donc, meme si vos temognages m'aident ...je ne sais toujours pas si je dois faire confiance à mon coeu ou à ma tete

Je ne sais pas lesquels.

Je précise que les gens qui répondent ici ne sont pas psy. Non qu'il n'y en aie pas directement sur le forum, mais je ne pense pas qu'un médecin viendrait librement sur un forum donner un diagnostic et des conseils à la simple lecture de quelques posts.

Donc, il y a peut être chez cette jeune femme que tout le monde respecte au plus haut point, un problème de santé qui requiert un avis médical plus que le nôtre.

Il peut y avoir aussi quelqu'un qui mène une vie impossible à son compagnon, se sentant "flattée" de le voir toujours revenir après ses ...crises...et mettant ça sur le compte de l'exigence d'amour véritable.

Je ne dis pas pour autant qu'il est facile de sortir de cet état: colérique ou dépressif.