L’Espagne vient juste d’être a nouveau dégradée, une bonne nouvelle de plus. Et ça ne risque pas de s'arranger...
Il y a ~3 millions de logements inoccupés en Espagne... des mauvais investissements encourages par des taux d’intérêts trop bas.
De l'autre cote il n'y a plus grand monde avec de pognon et il semble que la mode pour l'automne prochain ce sera la coupe claire. Ça va pas s'arranger de ce cote la non plus.
Il faudra bien détruire ces logements a un moment ou a un autre (en plus pas occupes donc entretenus...).
Au rythme de 1000 par jour, un bon rythme c'est ~10 ans.
Heureusement les banques espagnoles sont solides, elles ont réussi les stress tests donc pas de soucis a ce niveau la même si il aurait certainement mieux valu faire des crash tests en lieu et place de stress tests...
Heureusement en France nous n'avons pas ce problème, il y a une bulle mais nous entretenons savamment un déficit en logement qui maintient les prix hauts.
Certes de moins en moins de gens peuvent payer mais c'est pas le plus grave. Il faudrait surtout pas que la construction reparte et c'est paradoxal parce que justement ce serait bon pour la croissance et la demande est bien réelle... Bref nous sommes en apesanteur a ce niveau, on peut pas bouger.
Autre paradoxe, les retraites sujet non aborde pendant la campagne il me semble par les pro austérité et les autres. Je citerais A.Fekete a ce sujet:
Citation:
the problem is even more acute in the case of unfunded pension plans such as Social Security, the pension plan of the military, or that of the civil service of the federal, state, and municipal governments. Under many of these plans contributions of the active members directly pay the pensions of the retired ones.
Such plans exhaust the definition of a Ponzi scheme. The moment the civil service is forced to retrench, its pension plan becomes insolvent.
Le paradoxe c'est que nous n'avons pas des masses de marges (euphemisme) pour nous endetter plus...
Super Mario nous ont déjà surendette via la banque centrale européenne, et attention avec de la dette de qualité: grecque, irlandaise, espagnole, portugaise, bref du solide... A cote de ça les emprunts russes d’en temps... mieux vaut ne pas en parler... ça fout la guigne...
La mauvaise nouvelle c'est que les "marches" le savent. Certains pourraient dire que les "marches" sont assez sélectifs dans le choix de leur tête de turc, ils auraient certainement raison, le problème demeure nous n'avons aucun moyen d'action sur leurs biais fussent ils injustes...
Au passage au sujet des étrangetés du marche on notera la non réactions des "marches" a la re-entrée du Royaume-Uni en récession. 9 trimestres certes depuis 2008 peut être sont ils blases? Ils ne le sont pas pour d'autres...
Le UK a certainement moins d'importance que ... je sais pas moi la Grèce, l'Espagne, le Portugal, ou d'autres.
Bref c'est bizarre ces marchés... ou pas...
Tout cela pue, la France (mais elle n'est pas seule) est un peu au somment d'une courbe en cloche dans un équilibre métastable... je crains que cela ne dure pas...
Tout cela est assez sombre... y ajouter le cynisme n'est qu'un réflexe de protection n'y voyez aucun mal.
Voila dsl pour avoir laisser libre court a mon optimisme débordant.