Biosmog a écrit :
Les inégalités de genre, c'est un fait statistique. Qui n'est d'ailleurs pas si massif. Par exemple, si on regarde l'origine social, l'effet de genre
passe au second plan. D'ailleurs les parlements sont plein de femmes. Mais combien de vrais ouvriers?
Donc du coup, individuellement, des hommes se retrouvent dans des situations inéquitables à leur insu parce qu'ils proviennent de milieux modestes. Ils réussissent par les études et quand il se retrouvent dans le secteur public - ascension sociale typique des personnes d'origines modestes - ils se retrouvent typiquement victime de discrimination positive en faveur des femmes, très présente dans le public.
Actuellement l'ascenseur social est en panne. Ce n'est pas 'la faute' du féminisme, mais il y a un mécanisme qui lie les deux. Et ce mécanisme est d'autant plus fort qu'une grande partie du féminisme a été une lutte de bourgeoises, revendiquant des progrès dans des "domaines" inaccessibles aux classes laborieuse. Le féminisme s'est rarement penché sur les femmes de conditions très pauvre. Par contre, les revendications pour une égalité des salaires, problème de riche, mesures sur la categorie de cadres - les pauvres visent un salaire qui permet de vivre - sobt légions.
Je ne dirai pas que je suis déçu, mais je pense que le féminisme en tant que lutte dans un champ, le genre, qui est la matrice primordiale de toute les inégalités - s'est raté. Enfin, il faudrait parler du feminisme triomphant des années 1990-2010. Car les pionnières dissociaient moins les luttes et s'interessaient davantage aux femmes de milieux modeste.