L'égalité hommes-femmes

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Cte mentalité d'archiviste/délateur

Je ne l'ai pas inventé, ce mot, hein... Et je dois dire que je ne sais toujours pas en quoi il est dérangeant...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Biosmog
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Cette conversation de Géraldine, avec plein de petits HS "oups désolé"
Vous battez pas, je vous aime tous
TimeBomb
Redstein a écrit :
Cte mentalité d'archiviste/délateur

Je ne l'ai pas inventé, ce mot, hein... Et je dois dire que je ne sais toujours pas en quoi il est dérangeant...


Crois bien que je suis le premier à regretter le fait de me rappeler de conneries pareilles et d'avoir du mal à me rappeler de ce qui a été convenu dans une réunion de travail tenue le jour même

Il s'agit pas de dire que c'est dérangeant, plutôt que c'est un concept inutile puisque, si on s'en réfère à la définition wikipedia :

Citation:
1.Idée selon laquelle l’hétérosexualité serait une norme en terme d'orientation sexuelle, car elle est l’orientation sexuelle majoritaire, qu’elle serait la seule orientation digne et qu’elle est évidente.


Il s'agirait pas tout simplement d'homophobie ?

En fait la référence à normée dans ce néologisme laisse, je trouve, vaguement entendre que l'orientation sexuelle serait le résultat d'un conditionnement, ce à quoi je ne crois pas une seconde.
Biosmog
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TimeBomb a écrit :
Redstein a écrit :
Cte mentalité d'archiviste/délateur

Je ne l'ai pas inventé, ce mot, hein... Et je dois dire que je ne sais toujours pas en quoi il est dérangeant...


Crois bien que je suis le premier à regretter le fait de me rappeler de conneries pareilles et d'avoir du mal à me rappeler de ce qui a été convenu dans une réunion de travail tenue le jour même

Il s'agit pas de dire que c'est dérangeant, plutôt que c'est un concept inutile puisque, si on s'en réfère à la définition wikipedia :

Citation:
1.Idée selon laquelle l’hétérosexualité serait une norme en terme d'orientation sexuelle, car elle est l’orientation sexuelle majoritaire, qu’elle serait la seule orientation digne et qu’elle est évidente.


Il s'agirait pas tout simplement d'homophobie ?

En fait la référence à normée dans ce néologisme laisse, je trouve, vaguement entendre que l'orientation sexuelle serait le résultat d'un conditionnement, ce à quoi je ne crois pas une seconde.


C'est un concept plus précis qu'homophobie, qui a en plus des relents psychologiques ("qui c'est qu'est dérangé dans sa tête, l'homophobe ou l'homophile?"). L'homophobie a une dimension sociale, de prescription, de coercition, ce n'est pas qu'une affaire individuelle de répulsion ou d'adhésion, et c'est bien cette dimension que le concept d'hétéronormisme a pour vocation de souligner.

edit: et il permet surtout de montrer le décalage possible entre comportement affiché et sentiment intérieur, ce qui n'est pas anecdotique pour les homosexuels évoluant dans un monde hétéronormé.
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Pierre-Andre
Direct from the USA :

"L'année dernière, un nouveau rapport du ministère de la Justice a révélé qu'un nombre record de femmes sont reconnues coupables d'infractions sexuelles.
En 2016 - dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles - 142 femmes et filles ont été reconnues coupables d'agressions, notamment de viols, d'agressions sexuelles et de relations sexuelles avec un mineur.
C'est deux fois plus que le nombre de femmes condamnées deux ans plus tôt et plus du triple de ce qu'il en était au début de la décennie. Ce sont des statistiques inquiétantes, derrière lesquelles se cache une question centrale : la délinquance sexuelle chez les femmes est-elle vraiment à la hausse? (...)

Selon le Dr Kieran McCartan, professeur agrégé de criminologie à l'Université de l'Ouest de l'Angleterre à Bristol et spécialiste des infractions sexuelles, ces chiffres ne sont pas assimilables à une "épidémie" mais résultent de changements culturels. "Je pense qu'il y a eu un changement dans la société qui a permis aux victimes de se sentir plus confiantes lors de leurs démarches", a-t-il déclaré. "On fait davantage confiance aux policiers qui prennent les infractions sexuelles au sérieux, à leurs enquêtes plus attentives et à un plus grand nombre de cas renvoyés devant les tribunaux."
Le docteur Katie Seidler, psychologue clinicienne et médico-légale, a fait écho à ce sentiment, affirmant que les deux dernières décennies avaient conduit à une plus grande reconnaissance de la capacité des femmes à commettre des infractions sexuelles. "Les femmes sont également davantage tenues pour responsables - dans le passé, leur comportement a été minimisé ou excusé, comme si elles n’étaient pas capables de ce comportement. Mais avec le changement de la société, ces conceptions démodées ont changé" (...)

En moyenne, les données issues à la fois des taux de condamnation et des études de victimisation de divers pays suggèrent qu'environ 4 à 5% des délinquants sexuels adultes sont des femmes : un chiffre qui n'a pas changé depuis des années. Cependant, comme le rappellent McCartan et Seidler, il est beaucoup plus difficile d’établir des statistiques individuelles : en 2015, les recherches du ministère de la Justice estimaient que le nombre d’abus sexuels commis chaque année en Angleterre et au pays de Galles se situait entre 480.000 et un demi-million, alors que 5.000 aboutissent à une condamnation. "C’est un énorme différentiel", déclare le Dr McCartan. «Cela signifie qu’un faible pourcentage (environ 1%) aboutit à une condamnation. Si vous traduisez cela en nombre d’agresseurs, cela signifie qu’il est beaucoup plus grand que celui des gros titres.»

La réalité est que, dans les faits, nous ne connaissons pas vraiment la prévalence réelle. Le Dr McCartan admet toutefois que la notion de délinquante sexuelle pose problème à la société. "Nous sommes très mal à l'aise avec l'idée des délinquantes en général, sans parler de la sexualité. Les délinquantes vont à l'encontre d'une notion profondément ancrée de ce que signifie être une femme, être une mère, une figure qui nourrit, et toutes ces normes et stéréotypes de la société ", a-t-il déclaré." Nous en parlons aussi de manière très différente : nous considérons les délinquants masculins comme étant pervers et sadiques, mais nous avisons souvent les délinquantes comme des personnes vulnérables ou mentalement instables." Cette différence de langage s'étend également aux victimes." Nous disons que les victimes des hommes sont meurtries, mais à l'inverse il y a encore cette idée que si une enseignante séduit un élève «il a eu de la chance». Cela nous permet d’y penser de manière très différente. "
C’est un point de vue repris par la psychologue légiste Nina Burrows, qui affirme qu’en tant que société, nous avons toujours préféré ne pas nous confronter à la notion d’agresseuses. "Elle défie nos idées sur les femmes et la maternité", explique-t-elle. "Nous trouvons cela également effrayant, car nous aimons vivre avec l'idée que les hommes sont dangereux et que les femmes sont sécures. Ainsi, lorsque vous voyez des enfants parler à un inconnu dans un parc, c'est dangereux, mais si c’est une femme alors ça va." (...)
Néanmoins, Kate souligne que, si cachés que soient certains des chiffres réels sur les délinquantes sexuelles, ils restent sans doute moindres que ceux relatifs à leurs homologues masculins."
Pierre-Andre
From USA

"Pas plus tard que la semaine dernière, une cour d’appel fédérale s’est rangée aux côtés des plaignants pour contester la constitutionnalité de l’exclusion, par le Minnesota, des garçons dans les équipes de danse de compétition.
La Ligue des écoles secondaires de l’État du Minnesota a donné une explication politiquement correcte à l’exclusion : elle tentait simplement d’élargir les possibilités sportives des filles. (…)

Comme peut en témoigner tout élève qui a été victime d'intimidation pour avoir apporté à l’école des chaussures de ballet ou à claquettes, la danse est encore considérée comme efféminée par de nombreuses personnes. L'exclusion des garçons des programmes de danse reflète plus probablement ce parti pris qu'une tentative de bonne foi de remédier à un déséquilibre qui serait inexistant entre les sexes dans la pratique sportive au Minnesota.
Au lieu de la danse, les garçons sont poussés vers d'autres sports. Ces sports, notamment le football, le basketball et le baseball, sont ceux qui suscitent et de loin le taux de blessures le plus élevé. (Le baseball a un taux de blessures nettement plus important que le softball.)
Il ne faut pas s'étonner que, lorsque les garçons ont grandi, on les trouve considérablement surreprésentés dans pratiquement tous les emplois les plus dangereux et les plus meurtriers aux États-Unis, et qu'ils soient dix fois plus susceptibles que les femmes d’être tués au travail.
La société a des difficultés à voir ce qu’endurent les garçons, même quand c’est visible pour tout le monde.

Cette tendance est valable même dans le contexte de la prédation sexuelle.
Le système judiciaire semble être beaucoup moins disposé à protéger les garçons de la prédation sexuelle par des adultes, que de protéger les filles. Une étude portant sur une dizaine d'années de cas dans le système scolaire du New Jersey a conclu que, lorsque les enseignants ont des relations sexuelles avec des élèves mineurs, les enseignants de sexe masculin risquent davantage d'aller en prison pour cette transgression, et les enseignants qui vont en prison reçoivent des peines plus longues.
Cette disparité ne devrait pas être une surprise. Les tribunaux ont trop souvent de mal à considérer les garçons comme des victimes, même dans le contexte du viol légal. (...)

Si la société veut des garçons moins «toxiques» qui deviennent des hommes bons et empathiques, alors peut-être, comme le dit la chanson, devrait-elle essayer un peu la tendresse. Protéger les garçons de la prédation sexuelle avec le même zèle qu'on protège les filles, et ne pas leur dire qu’ils sont complices de leurs propres viols caractérisés.
Ne pas les pousser dans les sports et les emplois les plus dangereux.

Ne pas les punir plus durement pour leurs infractions que les filles.

Et les laisser danser."
Biosmog
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Pierre-Andre a écrit :
From USA

"Pas plus tard que la semaine dernière, une cour d’appel fédérale s’est rangée aux côtés des plaignants pour contester la constitutionnalité de l’exclusion, par le Minnesota, des garçons dans les équipes de danse de compétition.
La Ligue des écoles secondaires de l’État du Minnesota a donné une explication politiquement correcte à l’exclusion : elle tentait simplement d’élargir les possibilités sportives des filles. (…)

Comme peut en témoigner tout élève qui a été victime d'intimidation pour avoir apporté à l’école des chaussures de ballet ou à claquettes, la danse est encore considérée comme efféminée par de nombreuses personnes. L'exclusion des garçons des programmes de danse reflète plus probablement ce parti pris qu'une tentative de bonne foi de remédier à un déséquilibre qui serait inexistant entre les sexes dans la pratique sportive au Minnesota.
Au lieu de la danse, les garçons sont poussés vers d'autres sports. Ces sports, notamment le football, le basketball et le baseball, sont ceux qui suscitent et de loin le taux de blessures le plus élevé. (Le baseball a un taux de blessures nettement plus important que le softball.)
Il ne faut pas s'étonner que, lorsque les garçons ont grandi, on les trouve considérablement surreprésentés dans pratiquement tous les emplois les plus dangereux et les plus meurtriers aux États-Unis, et qu'ils soient dix fois plus susceptibles que les femmes d’être tués au travail.
La société a des difficultés à voir ce qu’endurent les garçons, même quand c’est visible pour tout le monde. Cette tendance est valable même dans le contexte de la prédation sexuelle.
Le système judiciaire semble être beaucoup moins disposé à protéger les garçons de la prédation sexuelle par des adultes, que de protéger les filles. Une étude portant sur une dizaine d'années de cas dans le système scolaire du New Jersey a conclu que, lorsque les enseignants ont des relations sexuelles avec des élèves mineurs, les enseignants de sexe masculin risquent davantage d'aller en prison pour cette transgression, et les enseignants qui vont en prison reçoivent des peines plus longues.
Cette disparité ne devrait pas être une surprise. Les tribunaux ont trop souvent de mal à considérer les garçons comme des victimes, même dans le contexte du viol légal. (...)

Si la société veut des garçons moins «toxiques» qui deviennent des hommes bons et empathiques, alors peut-être, comme le dit la chanson, devrait-elle essayer un peu la tendresse. Protéger les garçons de la prédation sexuelle avec le même zèle qu'on protège les filles, et ne pas leur dire qu’ils sont complices de leurs propres viols caractérisés. Ne pas les pousser dans les sports et les emplois les plus dangereux. Ne pas les punir plus durement pour leurs infractions que les filles.
Et les laisser danser."


Mais quel fatras de conneries! Je me demande sur quel site de merde tu vas chercher tout ça.

Petit rappel, pour te rappeler encore une fois que tu es HS dans tous les sens du terme.

Les luttes pour l'égalité, ce n'est pas d'avoir le droit de faire de la gymnastique avec les filles.

Les luttes pour l'égalité, ce n'est pas dire que le filles sont mieux que les garçons.

Les luttes pour l'égalités, c'est dire que les femmes sont effectivement largement plus souvent victimes que les hommes des inégalités de traitement basées sur leur sexe. Tu penses sérieusement que dans une société où le viol et le harcèlement sexuel est pratiquement toujours le fait des hommes, une relation dissymétrique entre une homme ou une femme peut être jugée de la même manière selon que c'est l'homme qui est le plus âgé ou la femme?
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fabh
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  • #787
  • Publié par
    fabh
    le 19 Mar 2019, 19:07
Vous imaginez si les hommes ne commettaient que 10000 aggressions sexuelles par an (pour reprendre les chiffres et pourcentages de Pierre Andre), comme le monde se porterait mieux?
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Biosmog
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fabh a écrit :
Vous imaginez si les hommes ne commettaient que 10000 aggressions sexuelles par an (pour reprendre les chiffres et pourcentages de Pierre Andre), comme le monde se porterait mieux?


Je ne comprends pas le détail de ta question, mais si les rapports entre genres étaient pacifiés, si les femmes n'étaient pas encore résiduellement des marchandises, des objets de prestige et de conquête, mais de vrais partenaires, l'humanité ferait un bond en avant prodigieux.
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Masha
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  • #790
  • Publié par
    Masha
    le 19 Mar 2019, 20:24
Je peux poster ça ici ou c'est du masculinisme intolérable ?


Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Pierre-Andre
J'ai vu une étude, je sais plus où, qui disait qu'environ 30% des violences conjugales touchaient les hommes, j'ai eu du mal à y croire - encore aujourd'hui d'ailleurs - j'ai commencé à lire et j'ai vu que c'était mené sérieusement, mais j'ai eu la fleme de tout lire.

Le problèmes des violences c'est que c'est pas facile à chiffrer, même le nombre de plaintes recouvrent des réalités très disparates, m'enfin bon les chiffres varient de 17% à 30% pour les hommes de ce que j'ai vu.

Ce qui est bizarre c'est de considérer que, comme les femmes sont majoritairement les victimes, on ne va parler que d'elles, et considérer comme négligeable les hommes, juste parce qu'ils sont minoritaires (alors que les femmes journalistes emprisonnées sont très minoritaires mais on en parle, les femmes SDF à Paris sont très minoritaires mais on leur ouvre des espaces dédiés etc.)

Ce sont des exceptions gênantes qu'on préfère "silencicées", pour reprendre un vocabulaire à la con. Qu'on préfère passer sous silence.

Et c'est justement du sexisme, un peu comme si on revendiquait de passer sous silence les attentats commis par des non-musulmans parce qu'ils sont nettement minoritaires, et n'accepter de parler des attentats que s'ils sont islamistes, sous prétexte qu'ils sont majoritaires, ce serait évidemment de l'islamophobie débile, ou de passer sous silence les trafiquants de drogue qui ne seraient pas arabes, sous prétexte qu'ils sont minoritaires, pour ce concentrer sur le "vrai" problème, à la Zemmour, ce serait précisément du racisme.

C'est toujours intéressant de voir ce dont les gens ne veulent pas parler, au nom de la justice, de l'égalité etc.
Pierre-Andre
"Look into my son, and you will find a broken, humiliated, shell of a man whose only dream is to somehow escape the nightmare that is domestic violence"
Julie, mother of male victim

Et HOP : Violence familiale, une victime sur trois est un homme
(Trouver sur la page facebook d'Isabelle Merlier, une des - nombreuses - femmes qui luttent contre les stéréotypes féministes.)

http://www.oneinthree.com.au/n(...)lL1Xc


"En lisant l'étude de Linder et Collins, j'ai été surprise de découvrir que non seulement Jane Gilmore s'était trompée, mais elle a aussi passé sous silence les résultats intéressants et pertinents de l'étude qui pourraient potentiellement réduire la violence familiale (ou, dans le langage de Gilmore, réduire "la violence à l'égard des femmes "). (...)

L'étude {de Linder et Collins} a également révélé qu'à l’âge de 23 ans, la maltraitance dans l'enfance était corrélée positivement avec la perpétration et la victimisation. Comme la plupart des autres études, elle a révélé que la violence dans les relations amoureuses était essentiellement bilatérale.
Enfin, l’étude a montré que la violence familiale était genrée, mais pas comme Gilmore voudrait le penser: à 23 ans, les participants masculins ont signalé des niveaux de victimisation supérieurs à ceux des participantes. (...)

Il est vraiment dommage que les œillères idéologiques de Gilmore l'ont amenée à ajuster les résultats réels de l'étude pour qu'ils collent à son scénario préexistant sur la «violence contre les femmes», de sorte qu'elle a non seulement trompé les lecteurs avec des erreurs factuelles majeures, mais elle a aussi failli à diffuser les conclusions les plus intéressantes de l’étude, qui semblent très prometteuses pour réduire la violence familiale."
Redstein
Niveaux de victimisation totalement sans rapport.

Citation:

Researcher Elspeth McInnes says she finds this type of response mystifying: the idea that women are just as bad, or worse.

She recounts some of her research that showed that when men talked about women’s violence against men, some cited abuse as not having a hot meal on the table, not having the children bathed before bed, or women spending money on gambling or shopping. At the more severe end of the spectrum, they nominated verbal and emotional violence as abuse. Then, a tiny minority documented physical abuse, and an even smaller minority named sexual abuse.

Women were talking about being run over, being drugged and raped at knifepoint, having their children dangled over high rise balconies till they did as they were told and of course you get verbal and emotional violence,” says McInnes. “When we were talking about physical violence against men, one of the worst examples was that she banged his head with the cupboard door – which isn’t good – but the sheer level of fear, harm and terror that women talked about was simply not present in what the men’s data showed.”

Men didn’t say that they were afraid of their ex-partner, McInnes continues, whereas women were overwhelmingly afraid of their violent ex-partner or partner.

One In Three systematically misrepresents the scholarship, according to Michael Flood. “It chooses the body of scholarship that supports claims of gender symmetry – studies based on the Conflict Tactics Scale (CTS) – which seem to show males and females are victims at even rates. But [it] neglects a whole other body of scholarship that shows something very different, and it fails to mention that.”

“We know that from all the evidence that exists that women are overwhelmingly the victims of family violence and men are overwhelmingly the perpetrators. It’s not an ideological stance that we take: it’s an uncomfortable reality.” — Alison Macdonald, Domestic Violence Victoria



https://www.thecitizen.org.au/(...)women
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Pierre-Andre
Petite conversation sur la page facebook d'une femme qui lutte contre les aberrations de certains discours féministes :

Éléonore :
On ne peut pas associer "Parité" et "égalité des chances". La parité est l'égalité des résultats, or pour y arriver il est impossible de ne pas faire preuve de discrimination et donc de s'opposer clairement à l'égalité des chances.

Pierre André :
Whaaa c'est super bien résumé !
Bravo Éléonore. Y a plein de gens ici qui expriment ce que je pense bien mieux que je ne l'ai jamais fait.
Et c'est souvent des femmes, et ça m'étonne, c'est principalement des femmes qui luttent contre les aberrations des discours féministes.
Les hommes sont bien moins présents, de peur de passer pour des misogynes ou se prendre des coups? Ou se discréditer socialement?

Celina :
Eléonore est très forte, mais ça reste une meuf, donc elle se sous estime souvent 😂

Celina :
Les hommes qui trouvent aberrantes ces conneries ne parlent pas trop non, ce serait l'hystérie sinon, et trop risqué pour eux. Nous autres là nous sommes pour beaucoup des femmes qui avons été de ferventes militantes féministes, pendant longtemps, en tout cas c'est mon cas, et depuis on a réalisé la malhonnêteté et l'ineptie de pas mal des discours (pas tous, mais une grande partie).

Éléonore :
Les dérives de metoo ou les absurdités comme believewomen sont le triste résultat de trop d'années de contre-vérités, de manipulation de statistiques et de victimisation. Pas étonnant d'en arriver à un point où l'identité prévaut sur les actes dans ces nouveaux tribunaux populaires. Je peux comprendre les hommes qui ne veulent pas prendre le risque de perdre gros en tentant un débat rationnel avec des personnes qui ne jurent que par l'émotionnel.

Daivy
Éléonore, exactement !

Patrice :
Pierre André C'est tout à fait cela, les opposants les plus fermes au féminisme sont des femmes, vu qu'elles ne risquent pas les accusations infâmantes du genre macho, misogyne, oppresseur pour les plus sobres : elles aussi ont droit à des réactions hystériques et à du harcèlement, mais cela va rarement jusqu'à l'exclusion sociale et les agressions.

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