Pierre-Andre a écrit :
From USA
"Pas plus tard que la semaine dernière, une cour d’appel fédérale s’est rangée aux côtés des plaignants pour contester la constitutionnalité de l’exclusion, par le Minnesota, des garçons dans les équipes de danse de compétition.
La Ligue des écoles secondaires de l’État du Minnesota a donné une explication politiquement correcte à l’exclusion : elle tentait simplement d’élargir les possibilités sportives des filles. (…)
Comme peut en témoigner tout élève qui a été victime d'intimidation pour avoir apporté à l’école des chaussures de ballet ou à claquettes, la danse est encore considérée comme efféminée par de nombreuses personnes. L'exclusion des garçons des programmes de danse reflète plus probablement ce parti pris qu'une tentative de bonne foi de remédier à un déséquilibre qui serait inexistant entre les sexes dans la pratique sportive au Minnesota.
Au lieu de la danse, les garçons sont poussés vers d'autres sports. Ces sports, notamment le football, le basketball et le baseball, sont ceux qui suscitent et de loin le taux de blessures le plus élevé. (Le baseball a un taux de blessures nettement plus important que le softball.)
Il ne faut pas s'étonner que, lorsque les garçons ont grandi, on les trouve considérablement surreprésentés dans pratiquement tous les emplois les plus dangereux et les plus meurtriers aux États-Unis, et qu'ils soient dix fois plus susceptibles que les femmes d’être tués au travail.
La société a des difficultés à voir ce qu’endurent les garçons, même quand c’est visible pour tout le monde. Cette tendance est valable même dans le contexte de la prédation sexuelle.
Le système judiciaire semble être beaucoup moins disposé à protéger les garçons de la prédation sexuelle par des adultes, que de protéger les filles. Une étude portant sur une dizaine d'années de cas dans le système scolaire du New Jersey a conclu que, lorsque les enseignants ont des relations sexuelles avec des élèves mineurs, les enseignants de sexe masculin risquent davantage d'aller en prison pour cette transgression, et les enseignants qui vont en prison reçoivent des peines plus longues.
Cette disparité ne devrait pas être une surprise. Les tribunaux ont trop souvent de mal à considérer les garçons comme des victimes, même dans le contexte du viol légal. (...)
Si la société veut des garçons moins «toxiques» qui deviennent des hommes bons et empathiques, alors peut-être, comme le dit la chanson, devrait-elle essayer un peu la tendresse. Protéger les garçons de la prédation sexuelle avec le même zèle qu'on protège les filles, et ne pas leur dire qu’ils sont complices de leurs propres viols caractérisés. Ne pas les pousser dans les sports et les emplois les plus dangereux. Ne pas les punir plus durement pour leurs infractions que les filles.
Et les laisser danser."
Mais quel fatras de conneries! Je me demande sur quel site de merde tu vas chercher tout ça.
Petit rappel, pour te rappeler encore une fois que tu es HS dans tous les sens du terme.
Les luttes pour l'égalité, ce n'est pas d'avoir le droit de faire de la gymnastique avec les filles.
Les luttes pour l'égalité, ce n'est pas dire que le filles sont mieux que les garçons.
Les luttes pour l'égalités, c'est dire que les femmes sont effectivement largement plus souvent victimes que les hommes des inégalités de traitement basées sur leur sexe. Tu penses sérieusement que dans une société où le viol et le harcèlement sexuel est pratiquement
le fait des hommes, une relation dissymétrique entre une homme ou une femme peut être jugée de la même manière selon que c'est l'homme qui est le plus âgé ou la femme?