skynet a écrit :
Oui, visiblement une histoire bien glauque, ton amie a bien morflé.
Culture du viol? Peut-être, mais désolé de n’en être pas si sûr. On peut lire et conclure qu’ils étaient seuls à …étudier…et qu’ils avaient bien arrosé. Le dossier pour inculper le gars pesait il suffisamment lourd? Pouvait-on le condamner seulement aux dires de la fille?
La vache, lire ça d'un modo... Je suppose que tu ne le fais pas exprès, mais c'est extrêmement insultant. La base (mais vraiment la règle n°1) en féminisme, c'est de croire la victime et de l'écouter. Là, la fille a du demander elle-même à parler à une femme au poste de police, ce que le flic de faction n'a fait pas voulu faire tout de suite, ce qui est contraire à la loi. Pareil à l'hôpital où elle a du demander elle-même à voir une gynécologue et pas un homme pour constater le viol (la pénétration a été constatée, l'état d'ivresse rendant la notion de jugement impossible aussi). Un rapport forcé la gynéco le remarque tout de suite, et là le problème c'est que le mec n'a été entendu que 2 fois par la police. L'enquête a été bâclée, point.
Et c'est loin d'être un cas isolé: encore un autre exemple de la domination systémique des hommes sur les femmes jusque dans la presse: je lisais l'autre jour sur "Les Répliques" (page facebook très bien faite au demeurant) la Une d'un quotidien régional qui disait: "Un mari désespéré abat sa femme et sa fille avant de se donner la mort". Bizarre, pour moi, un mec qui abat sa femme et sa fille c'est plutôt un meurtre, non? Parce qu'on s'en fout complètement qu'il soit désespéré, ce n'est pas une excuse
Le mec, triste, malheureux, on s'en fout, se DONNE le droit de tuer sa femme et sa fille avant de se foutre en l'air. Et la presse tombe dans le panneau? Désolé, si ça c'est pas de la culture de la violence envers les femmes ou du viol je ne vois pas ce que c'est.
Mais on peut terminer par les chiffres, après tout ils disent tout: 94% des auteurs de violences sexuelles ne sont pas reconnus coupables, et une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son mari en France.
Donc oui, quand Masha dit que les mascus (tu peux aller lire la définition sur wiki après tout) le font "parfois rire", ça me hérisse "un peu" le poil parce que comme Pierre, je pense qu'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui.