Les statistiques officielles du Ministère Français (consultables sur leur site) donnent
Viols et tentatives de viols avec violence
2022 : 38 400
2016 : 14 100
soit + 272 %
Agressions et harcèlement sexuel
2022 : 46 100
2016 : 21 700
soit + 212 %
On peut (peut-être) supposer que les viols et tentatives de viols avec violence sont réellement représentatifs et que les agressions et harcèlement ne sont pas tous déclarés mais également plus déclarés à présent entre ces 2 années ce qui gonflerait le pourcentage sans être significatifs du nombre réel.
Dans tous les cas la différence n'est pas extrèmement significative mais je me permets de supposer que les viols et tentatives avec violence sont davantage l'oeuvre d'une jeunesse actuelle, donc de «jeunes porcs» que de «vieux porcs» comme il est indiqué plus haut.
Et ils sont nettement en progression. Comme quoi, l'avenir est moins rassurant que le passé...
Alors «être un prédateur sexuel aujourd'hui est moins simple qu'il y a trente ans» me semble une affirmation très contestable.
Oui si le taux d'élucidation/punition augmentait également, ce qui n'est pas le cas.
Dans tous les cas «moins simple» mais «plus nombreux» est une affirmation paradoxale.
Mon «expérience» dans ce domaine va dans ce sens, je me suis faite «agresser» une seule fois (paluchée dans le métro) par un «jeune», sifflée ou draguée lourdement un nombre incalculable de fois, toujours par des «jeunes».
(Bon, j'ai l'air de me vanter, mais c'est la même chose pour nous toutes, la goujaterie n'a pas d'oeil.)
Je n'ai jamais subi la moindre «inélégance» de la part de quiconque dans mon travail (je n'ai connu que 2 entreprises en 12 ans) ni pendant mes études par mes profs. Mes clients non plus, jamais, mais le contexte culturel et religieux des pays y est peu «propice».
Des témoignages, j'ai une amie prof de gym en salle privée et danseuse qui m'a raconté qu'en cherchant des castings (accueils, chorégraphies, démos, figuration, défilés) il arrivait que des sous-entendus «passage à la casserole» étaient proférés lors des entretiens avec des employeurs de tous âges. Mais on a pas fait les comptes ni des stats sur le sujet.
Voilà «l'état de l'art» dont je peux témoigner.
Je suis vulgaire et j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)
La méchanceté est gratuite. Si elle était payante les cons seraient ruinés.
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