Redstein a écrit :
Ouah, j'en ai avalé mes graines de travers
Non (vois mon post d'ouverture), il s'agit d'une illuminée, ancienne éleveuse, chercheuse (mais pas trouveuse) à l'INRA, et spécialiste des arguments à la con :
Jocelyne Porcher
Biosmog, je suis désolé, mais tu pars dans des considérations à la mord-moi le noeud qui me sont complètement étrangères - et quand je te réponds sérieusement, tu fais le mort.
Glinglo, Rasta : je n'ai pas d'opinion au-delà du point carotte.
Quand on aura fermé les abattoirs, reposez-moi la question, et je ferai de mon mieux pour y répondre.
Je ne passe pas ma vie sur g.com et encore moins sur ce topic. Mais ce que j'ai vu, c'est plutôt ta propension à qualifier de "cons", "mord-moi le noeud", "d'illuminés", de "pirouettes", les arguments que tu ne comprends pas. Donc si tu demandais des clarifications plutôt que traiter les gens d'imbéciles..
C'est pas compliqué, les deux seuls arguments que tu utilises à toutes les sauces, ce sont la souffrance de l'être animal et le caractère de gaspillage de la nourriture carnée par rapport à la nourriture végétarienne. A ces deux arguments, on t'a répondu:
- qu'il n'y a pas de critère absolu pour définir la souffrance des êtres, le bien et le mal.
- qu'il ne s'agit pas de défendre l'industrie alimentaire contemporaine, ni la surconsommation de viande. C'est un autre débat qui n'a aucun lieu logique avec le carnisme. Mais surtout, si on cherche un lien entre gaspillage et viande, on peut le voir dans un sens tout différent:
J'ai essayé d'expliquer qu'il fallait justement retrouver un sens dans l'alimentation, et que les arguments anti-spécistes, venant en ligne directe du pragmatisme-individualisme moderne, sont pour moi une mauvaise voie. Pour le dire en un mot: ce n'est pas en s'attaquant au symptôme (l'industrialisme) qu'on va résoudre le problème (notre rapport au monde).
Je n'ai rien vu qui ressemblait au début d'une réponse à ces deux points, ni à une discussion sur le caractère finalement très en phase de l'anti-spécisme. J'ai pu constater que Jocelyne Porcher semblait développer un point de vue assez semblable.
En googlant, je suis aussi tombé sur un article...
http://asso-sentience.net/joce(...)trice
... qui partage une méthode de débat qui consiste à attaquer ad hominem ("une manipulatrice" qui rappelle le "troll" qu'on trouve ici) un raisonnement avec lequel on n'est pas d'accord ou qu'on n'a pas compris. Porcher dit simplement que le sens de l'élevage industriel c'est l'utilité. Le jour où un élément n'est plus rentable, il est abandonné. Dans la tradition, l'élevage n'a pas comme finalité l'utilité, mais le sens, l'identité, le rapport à l'animal et à ses semblables. Un éléments non-rentable, n'est pas nécessairement abandonné s'il continue de faire sens. Et c'est sur ce point précis que se construit la défense de la tradition de Porcher. Et c'est ce point précis que n'a pas compris l'auteur de cet article.
Je ne défends pas le traditionalisme à tout crin comme ces lignes pourraient le laisser supposer, mais je trouve intéressant que l'auteur de cet article, situé complètement dans la logique utilitariste, n'arrive pas à comprendre, justement, la critique de l'utilitarisme faite par Porcher. L'auteur ne la comprend tellement pas, qu'il la prend pour une manipulatrice, parce que les mots, eux-mêmes, semblent avoir changé de sens dans la bouche de Porcher.
Vous battez pas, je vous aime tous