Des nouvelles de papiblues ?
Plusieurs choses : d'abord, le tofu, ce n'est pas un truc à la con inventé par un hippie la semaine dernière dans le sous-sol de sa maman, hein... Si ça convient à des centaines de millions d'asiatiques depuis la nuit des temps, n'est-ce pas...
Tant qu'à avoir été conditionné à manger « ce que tout le monde mange », passer de la viande et du lait (qui eux, c'est certain, sont bourrés de pesticides, d'antibiotiques, de toxines, de pus, de m*rde, et que sais-je) à cette délicieuse denrée plus que bimillénaire, dont on a à peu près la garantie qu'elle est produite dans de bonnes conditions (production locale - France ou Allemagne, non OGM), n'a pas été trop compliqué pour moi
(Dis à ta femme d'essayer le tofu fumé de Tossolia, il est fabuleux...)
Sinon, la controverse étant presqu'exclusivement française, et connaissant le poids hallucinant de notre charmant lobby du lait et de la bidoche, ben...
Une piste à explorer :
Citation:
M6 indique que les aliments à base de soja contiennent des « phyto-œstrogènes » (isoflavones), décrits pour l'occasion comme une « sorte d'hormone féminine ». En réalité, les isoflavones agissent comme des modulateurs hormonaux, d'où la désignation de « phyto-SERM », qui tend d'ailleurs à s'imposer au sein de la communauté scientifique, au détriment de « phyto-œstrogènes », un terme qui renvoie à une très faible activité œstrogénique, qui ne s'observe de surcroît qu'in vitro. Inversement, dans l'organisme (« in vivo »), les isoflavones réduisent notre l'exposition œstrogénique globale, notamment celle de nos propres œstrogènes (« œstrogènes endogènes »), ce qui atténue notamment les effets indésirables de nos propres œstrogènes, leurs effets prolifératifs en particulier.
Après, c'est comme pour tout : faut diversifier son alimentation (et en somme, du tofu, j'en mange depuis des dizaines d'années... )