Football

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Biosmog
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Je vous copie un extrait d'un article du Temps. Il est réservé aux abonnés. mais je pense que vous ne vous y seriez pas abonnés dans tous les cas. Très très bon journal (Le Monde en moins partisan ), donc si vous hésitez: abonnez-vous!



Citation:

Courir beaucoup et voyager peu, la devise des demi-finalistes
Le Temps, publié dimanche 4 juillet 2021 à 16:02

A l’exception du Danemark (septième nation européenne tout de même, selon le classement FIFA), toutes faisaient partie d’un groupe assez étoffé de favoris, d’où ont disparu la France, le Portugal, l’Allemagne, la Croatie, la Belgique et les Pays-Bas. Et avec ces équipes, les stars du football européen: Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé et Karim Benzema, Memphis Depay et Frenkie de Jong, Luka Modric, Manuel Neuer, Eden Hazard et Kevin De Bruyne. Certaines sont arrivées en méforme, d’autres usées par une saison éreintante. Celles qui restent (Marco Verratti, Harry Kane) ont débuté doucement, ou sur le banc.

Encore plus de buts
Le Danemark, l’Italie et l’Espagne ont choisi de s’appuyer sur des collectifs forts, où la star s’appelle l’équipe (ou alors l’entraîneur: Luis Enrique et Roberto Mancini sont plus célèbres que la quasi-totalité de leurs joueurs). Luis Enrique n’a retenu aucun joueur du Real Madrid, il y a trois éléments de Sassuolo dans le groupe des 26 Italiens, où Roberto Mancini a déjà titularisé 20 de ses 23 joueurs de champ. Tout le monde joue, court, fait les efforts. A propos d’Italie, il ne reste plus dans les différentes sélections que trois joueurs de l’équipe star de premier tour, l’Atalanta Bergame (ils étaient sept au début des huitièmes, dont beaucoup avaient été décisifs).

A défaut de pouvoir travailler en profondeur sur des systèmes tactiques, l’Italie, l’Espagne et le Danemark possèdent des principes de jeu clairs, une identité bien définie et des joueurs choisis selon ces critères. Dans une phase à élimination directe plus ouverte qu’à l’ordinaire (seulement trois matchs sont allés aux prolongations et deux, ceux de la Suisse, aux tirs au but) et encore plus prolifique que le premier tour (3,08 buts par match, contre 2,62), ce sont les trois équipes qui ont marqué le plus (12 buts pour l’Espagne), qui ont tiré le plus (101 tirs pour l’Italie) et qui ont centré le plus (140 centres espagnols).

L’Angleterre est un cas à part. Ses joueurs sont souvent bien plus célèbres que ne l’est Gareth Southgate, ils ont beaucoup été sollicités cette saison (ceux de Chelsea et des deux Manchester essentiellement) mais le sélectionneur n’hésite pas à en faire jouer d’autres de West Ham, Leeds ou Aston Villa. L’Angleterre de 2021 s’inspire de la France de 2018: une excellente défense (aucun but encaissé), un jeu prudent voire minimaliste (seulement 37 tirs au but, contre 95 pour l’Espagne) mais une confiance dans son potentiel offensif et une vraie science des balles arrêtées.

Des conditions changeantes
Un point commun à ces quatre équipes fait polémique: toutes ont disputé leurs trois matchs du premier tour à domicile. Un avantage jugé peu pertinent après le premier tour car il n’avait empêché ni les éliminations d’équipes recevantes comme l’Ecosse, la Hongrie et la Russie, ni les qualifications d’équipes migrantes comme la Suisse, la Belgique ou la France. Mais ces dernières ont payé le prix des déplacements, des changements d’hôtel, des fuseaux horaires et des différences de température. Aucune équipe ayant joué à Bucarest ou à Budapest (où les matchs se sont déroulés par plus de 30°) n’est encore en lice. Dans certaines villes, le public «neutre» a parfois pris fait et cause pour une équipe au détriment d’une autre, comme ce fut le cas pour la Suisse à Bucarest puis à Saint-Pétersbourg.

Cet avantage sera encore plus flagrant pour le «Final Four» réuni à Londres. Les Anglais ont désormais le droit de remplir Wembley de 60 000 spectateurs, alors que seul un faible quota de supporters étrangers peut se rendre en Angleterre en étant dispensé de quarantaine.
Vous battez pas, je vous aime tous
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
Une bonne analyse. Je trouve que l'Angleterre a été assez avantagée en terme de matchs à la maison et donc de soutien du public. Les températures moins chaudes aussi. Aucune équipe ne s'est moins baladée à droite à gauche qu'elle. Quand on pense que des matchs ont eu lieu à Bakou
fifdefif
Biosmog a écrit :
Je vous copie un extrait d'un article du Temps. Il est réservé aux abonnés. mais je pense que vous ne vous y seriez pas abonnés dans tous les cas. Très très bon journal (Le Monde en moins partisan ), donc si vous hésitez: abonnez-vous!



Citation:

Courir beaucoup et voyager peu, la devise des demi-finalistes
Le Temps, publié dimanche 4 juillet 2021 à 16:02


Un point commun à ces quatre équipes fait polémique: toutes ont disputé leurs trois matchs du premier tour à domicile. Un avantage jugé peu pertinent après le premier tour car il n’avait empêché ni les éliminations d’équipes recevantes comme l’Ecosse, la Hongrie et la Russie, ni les qualifications d’équipes migrantes comme la Suisse, la Belgique ou la France. Mais ces dernières ont payé le prix des déplacements, des changements d’hôtel, des fuseaux horaires et des différences de température. Aucune équipe ayant joué à Bucarest ou à Budapest (où les matchs se sont déroulés par plus de 30°) n’est encore en lice. Dans certaines villes, le public «neutre» a parfois pris fait et cause pour une équipe au détriment d’une autre, comme ce fut le cas pour la Suisse à Bucarest puis à Saint-Pétersbourg.

Cet avantage sera encore plus flagrant pour le «Final Four» réuni à Londres. Les Anglais ont désormais le droit de remplir Wembley de 60 000 spectateurs, alors que seul un faible quota de supporters étrangers peut se rendre en Angleterre en étant dispensé de quarantaine.


Les Suisses entre l'elimination de la France en huitième et l'achat de F35 au lieu du Rafale ,on pourra dire qu'ils nous bien roulé dans la fange cet été
Jim Morrison
Bin les suisses ne sont pas vraiment européens, c'est comme les anglais... Donc ils ne privilégient pas les contrats européens...
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...
fifdefif
Je sais mais c'était plus la concomitance des 2 événements qui me faisait réagir qu'autre chose.
En general ,on parle peu de la Suisse dans les médias français
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
Je ne suis pas sûr que nous ayons de beaux matchs. Souvent le jeu tue le jeu comme dit… l'adage.
En tous cas, faire courir les équipes à droite à gauche même au-delà de l'Europe, la bizarre organisation qui groupe les meilleures équipes supposées dans la même partie de tableau, on ne peut pas dire que l'UEFA ait voulu à tout prix du spectacle…
Dodo13
  • Dodo13
  • Vintage Cool utilisateur
Il y a eu des matchs à suspense, plein de buts, et des équipes surprises : je ne vois pas comment on aurait pu espérer plus de spectacle que lors de cet euro ?

L'article du temps est très pertinent sur le choix des joueurs. Mais pourquoi cette année plus que les autres c'est la fraîcheur qui l'a emportée ?? En 2018 l'EdF l'emporte avec des joueurs rincés par leur saison, en 2014 l'Allemagne gagne avec l'équipe du Bayern,...

Par contre, Espagne-Italie risque d'être très chiant à voir entre les Espagnols qui font tourner la balle et les Italiens qui crient sur l'arbitre à chaque perte de balle.
Danemark-Angleterre risque aussi d'être fermé par les anglais, et par l'enjeu.

Mais encore une fois, je me plante à tous mes pronos depuis le début de l'euro (en quart j'ai fait fort, j'avais parié sur Suisse, Belgique, Rep Tchèque et Ukraine - bon l'Ukraine c'était pour espérer les points bonus ). Donc c'est finalement plus probable d'assister à du gros spectacle

Edit : 135 buts en 48 matchs, on va arriver à presque 3 buts par match. Pas mal je pense pour une compète internationale.
"C'est pas une boîte de p'tit pois, Avi, comment tu veux que je l'ouvres?"
mjolk
  • mjolk
  • Special Supra utilisateur
Jim Morrison a écrit :
Bin les suisses ne sont pas vraiment européens, c'est comme les anglais... Donc ils ne privilégient pas les contrats européens...


Même sur le plan technique, le choix du F35 est plutôt discutable.
Je suis limite nervous breakdown
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
Mais il y a toujours des matchs à suspense, des buts et des équipes surprises. Ne faisant ni paris ni pronos, je n'ai peut-être pas le même point de vue. Oui jusqu'à maintenant l'Espagne a été chiante à voir jouer mais qui sait ? Elle va peut-être étonner tout le monde
Biosmog
  • Biosmog
  • Vintage Méga utilisateur
Jim Morrison a écrit :
Bin les suisses ne sont pas vraiment européens, c'est comme les anglais... Donc ils ne privilégient pas les contrats européens...


Ouais bon, il y aurait à dire, mais je crois que ça n'a rien à voir avec le foot.

HS:

En gros, il fallait signer l'accord-cadre (qui règle les relations CH-EU) ce printemps. Les négociations n'ont pas abouti, les deux parties se sont bloquées sur leur positions. Franchement, je n'ai pas d'analyse là-dessus. Peut-être le tempo avec le Brexit a durci les conditions, peut-être qu'en Suisse le rapport de force des politiques a basculé vers les anti-européens? je ne sais pas. Après c'est simple:

L'accord n'a pas été signé, en mesure de représailles l'Europe a exclu la Suisse du gros programme de recherche scientifique Horizon Europe (il faut savoir que le Royaume-Uni et Israël en font partie par exemple).

Deux semaines plus tard, il y a Biden qui vient en Suisse (notamment pour serrer la patte à Poutine, mais peut-être d'autres choses??)

Et puis la Suisse décide de "giffler" l'Europe en achetant les avions américains (c'est un titre que j'ai lu dans les médias)

A titre personnel, je suis conscients de mon ignorance du dossier mais je suis très inquiet. Pour les scientifiques, c'est la merde et je pense que ce ne seront pas les seuls à boire la tasse. Mais clairement, comme à la sortie de la seconde guerre, géostratégiquement la Suisse se rapproche des USA. Dans les divorces, il y a toujours deux responsables et je pense que l'EU sont aussi des glands, ils oublient qu'il y a en Suisse des partis anti-européens assez puissants qui n'en ratent pas une et auraient dû lâcher du leste (se marier ça coûte).

FIN du HS.
Vous battez pas, je vous aime tous
Another Man
L’Italie galère mais bon… ils nous ont habitué à ça et au final ils gagnent à l’arrache
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
Un beau match pour l'instant avec des Espagnols revigorés et entreprenants qui ont éteint l'Italie que tout le monde attendait pourtant, pour séduisante qu'elle était précédemment.

C'est dommage que dans le dernier geste, ils ne soient pas aussi adroits que dans leurs combinaisons. Ayorzabal est à la masse, il faut le remplacer. Mais le Dani Olmo est infernal et a pourtant vendangé deux actions.

La vivacité de Spinazzola manque un peu même si Emerson a bien joué.
fabh
  • fabh
  • Vintage Méga utilisateur
Les espagnols feraient bien de faire moins de passes et de marquer plus de buts
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Mr Park
Quel putain de match!

En ce moment sur backstage...