LucasH a écrit :
bisrice a écrit :
LucasH a écrit :
J'avais compris, et
je maintiens ;').
C'est là la glorieuse expression de la liberté de l'homme, sachant que la repentance est la meilleure amie de la liberté d'expression, de la réflexion et du libre-arbitre.
Les propos que je maintiens, c'est "il a d'autres préoccupations". Il y a des choses qu'il vaut mieux dire que penser.
Moi, je ne sais pas si ça m'attriste ou si ça m'amuse mais je me rends compte que très peu de chrétiens que l'on rencontre sont charismatiques ou du moins avancent une certaine logique dans leur propos et en arrivent à pouvoir dialoguer sur autre chose que: les miracles de Jésus ont eu lieu, les gens vivent dans le pêché, à pinailler sur des détails alors que l'essentiel n'est jamais aborder.
J'en vois beaucoup comme toi qui mis à part citer tels quels des passages des saintes écritures n'ont le loisir que de parler de repentance. J'espère que je me trompe sur toi à ce nivau car je considère que les gens qui amènenent leur vie dans cette optique-là: pêché et repentance, absolution et pardon, ils ne seront jamais heureux.
Alors qu'il est plus facile, une fois heureux, d'essayer de propager ce bonheur autour de soi.
Je préfère
améliorer mon karma de cette façon.
Donc, sache que les meilleurs amis de la liberté d'expression et du libre-arbitre, ce sont l'esprit critique et en effet, la réflexion.
Il ne faut pas non plus avoir une vision caricaturale d'un triste cycle sans fin de repentances, d'absolutions et de pêchés ; dans le Nouveau Testament la repentance-métanoïa signifie le changement de comportement individuel grâce à Jésus-Christ, la compréhension personnelle de son pardon de nos fautes, plutôt qu'un repentir religieux doloriste et que des absolutions ecclésiastiques.
Je te rejoins cependant sur le fait que le regret de son pêché et la repentance (au sens que je viens de définir) font partie intégrante du christianisme.
Cette repentance-métanoïa et la confiance dans le salut résultant de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, et non de nos propres efforts, me paraissent un moyen plus sûr et plus modeste d'être heureux, ceteris paribus, par rapport au fait d'essayer nous-mêmes d'améliorer un improbable Karma.
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).