_Hazard_ a écrit :
bisrice a écrit :
C'est là la glorieuse expression de la liberté de l'homme, sachant que la repentance est la meilleure amie de la liberté d'expression, de la réflexion et du libre-arbitre.
Qu'est que cette soupe de mots?
Citation:
La repentance est un anglicisme, presque complètement inusité en français avant les années 1990, qui désigne la manifestation publique du sentiment personnel qu'est le repentir pour une faute que l'on affirme avoir commise et dont on demande le pardon.
Aucun rapport avec le libre arbitre, la liberté d'expression et la réflexion (à part chez les enc....rs de mouche peut-être?).
[(...)
La repentance est évidemment une notion fondamentale dans la Bible où ce mot est très souvent utilisé ; idem en théologie ; mais même sans tenir compte de ces champs "religieux", c'est un mot couramment utilisé depuis très longtemps dans d'autres domaines et avec des acceptions différentes ou plus larges.
"La repentance est un anglicisme, presque complètement inusité en français avant les années 1990" ; je veux bien qu'on puisse écrire n'importe quoi, mais il faudrait avant, quant à l'usage de ce mot repentance, demander leur avis à, notamment, Germaine De Staël, Gustave Flaubert, André Chénier, Charles Sainte-Beuve, Boileau, Bossuet, Guez de Balzac, Brantôme, Philippe de Commynes, utilisateurs bien connus de la langue anglaise à la fin du XX siècle.
Le rapport entre le libre - arbitre, la liberté d'expression, la réflexion, et la repentance est évident :
- la repentance est nécessairement, par définition, précédée de la réflexion, notamment sur ses fautes, son péché ;
- elle résulte d'une volonté, d'une auto-détermination, et s'oppose au fatalisme et au déterminisme ; elle fait donc bien appel au libre-arbitre ;
- dans le cas où elle est non seulement intérieure, mais aussi publique (ce qu'elle n'est pas forcément : contrairement à ce que tu écris, elle peut rester intérieure), elle suppose alors une liberté d'expression de cette repentance qui n'est pas toujours évidente, selon le contexte et le milieu.
Cela me fait penser au décalage sur le fond et sur la forme que j'ai constaté, sur Backstage, pour plusieurs personnes entre leurs messages privés et leurs messages publics, décalage qui traduisait de fait une auto-censure ou une auto-restriction en matière de "religion", compte tenu de l'influence-pression très forte exercée en la matière sur Backstage par certains et par un discours dominant-majoritaire (ou perçu comme tel) duquel il est difficile de se démarquer publiquement.
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).