sarssipius a écrit :
lemg a écrit :
Pour la rhétorique, c'est incroyable de voir à quel point elle peut être utilisée par des gens qui professent des conneries diverses (Dantec, Le Pen...)
C'est un peu d'ailleurs la même réthorique qui est usitée par les sionistes (ou les ultras si on préfère) qui consiste à toujours rétorqué que la critique est adressée aux juifs et qui "victimisent" tout un peuple avec eux alors que la critique ne s'adresse qu'à un groupe (ou une idéologie) politique pronant une des dernières idéologies colonialistes de ce début de 21ème siècle... Que le sionisme, qui se base sur une idéologie religieuse, ait eu une importance capitale dans la création d'Israel est un fait que tout le monde reconnaît et admet... Que ce même sionisme s'érige en dernier rempart de l'état d'Israel en prônant une colonisation "agressive" là où une politique d'apaisement et de concession serait probablement plus productive, et que de surcroît il vienne se confondre avec le judaïsme entraînant une confusion malsaine... Là bof!
Je l'ai encore entendu hier et la semaine d'avant dans l'émission C dans l'air, très intéressante au demeurant, où tout le monde entretien cette confusion... "Critiquer le sionisme
(finalement une idéologie nationaliste presque comme les autres id est avec son lot d'extrêmismes) c'est critiquer les juifs et conséquemment être antisémite" (sic)
Je crois que c'est cette confusion qui doit être combattue... Après tout lorsqu'on critique le front national qui représente une masse électorale de 20% environ personne ne prétend s'attaquer aux français mais à une idéologie extrêmiste... Quand on s'attaque aux églises fondamentalistes personne ne prétend s'attaquer aux paroisses lambda mais une fraction obscurantiste... etc, etc...
D'accord avec toi. J'ajoute que quand je parle de la rhétorique, je ne parle pas que des problèmes de victimisations, mais aussi l'emploi de certaines tournures de phrase. Cette manière de faire des phrases qui dans le fond ne veulent rien dire (que donc la justice ne punira pas) mais dont la forme est violente et suscite des excitations de toutes parts.
Le Pen est un pro du genre, Dantec devient très bon aussi.
Et Dieudonné s'y est mis, et c'est loin d'être une bonne chose.