Citations: celles que vous préférez, on en parle.

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damonp
  • damonp
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quand l'être humain devient trop intelligent il se pose des questions à la con
jules_albert
"Il devenait évident que la Gauche était en train de se métamorphoser, de devenir quelque chose qu'elle n'avait jamais été au cours de ma vie : un parti autoritaire, intolérant, moralement supérieur, déphasé, privé d'une idéologie cohérente. La Gauche était devenue une machine enragée qui se consumait : une bulle bleue qui se dissolvait." - Bret Easton Ellis, White, 2019, page 270.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Redstein
“So much of the world is benefitting from the fact that the hard, cruel, insensitive hand of man has been checked for a while.”

Brian May
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Sola
  • Sola
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  • #1653
  • Publié par
    Sola
    le 10 Mai 2020, 00:49
"Faut pas confondre l'originalité avec ce que j'appelle le caractère."

Winston Wolf.
Le bonheur rangé dans une armoire
Kandide
Une que j'adore en ce moment:
Citation:

Ne passez pas votre temps à vous chercher.
Passez-le à créer la personne que vous voulez devenir.
Alain Cayrol
Lao
  • Lao
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  • #1655
  • Publié par
    Lao
    le 11 Mai 2020, 20:57
Beaucoup croient que nous avons tout perdu en perdant nos illusions.

Au contraire, nous avons fait une acquisition prodigieuse en perdant nos erreurs, celle de la prise de conscience nécessaire et peut-être, dans le jeu de la vérité et de l'erreur, salutaire.

Nous avons perdu la promesse du progrès, mais c'est un très grand progrès, enfin, de découvrir que le progrès était un mythe.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
gratzou
  • gratzou
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bobofran dans le topic adéquat a écrit :

J'aime bien rencontrer des gens et quand je discute avec quelqu'un de politisé, je ne peux pas m'empecher d'occuper le camps d'en face !

Mais dans le fond, je m'en fous clairement, j'ai arrété de croire que la politique pouvait changer les choses et encore moins les gens ... ah si mais dans le sens où ils deviennent souvent plus cons ! : ))
My bands :
Carte Vermeil (covers 60's musclées) :
https://www.facebook.com/Carte(...)aires

Please Kill Me (70's punk'n'roll covers) :
https://www.facebook.com/Pleas(...)0punk

"Des hippies post-Mad Max tellement cradingues qu'on aurait dit des zadistes" (V. Despentes)
"Dave Grohl, c'est le Jean-Claude Brialy du rock ; tout le monde est son ami"
"If your knife ain't sharp enough, try using a kniff"
"What was Marc Bolan's last hit ?" "A tree"
jules_albert
Il semble donc bien que nous soyons au bout de cette aventure technicienne qui s'est engagée, il y a quelques milliers d'années à partir de territoires épars, dans un mouvement de résistance de plus en plus forcené et catastrophique au dynamisme vivant naturel. Cette aventure a vu paraître dans l'histoire deux fléaux implacables, le travail et la destruction du monde vivant. - Michel Bounan, La folle histoire du monde, page 54.
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Sola
  • Sola
  • Special Top utilisateur
  • #1658
  • Publié par
    Sola
    le 15 Mai 2020, 16:09
Cette chanson provient de l'ineffable contention qu'ont les Lorrains à oublier le prénom de leurs interlocuteurs.
Exemple : Comment k'c'est... euh... gros ?


J'étais tranquille, j'étais peinard,
Ch'picolais une bibine.
Le câtche est entré dans le bar,
Vlà pô qui chpeunait ma copine.
Pis y s'est approché de moi
Et y m'a regardé comme ça
"Ta gonzesse, ouarkla, c'est d'la gerce !
Ch'parie xé une reuleuleu,
Elle a une vraie tête de beubeu.
Quoixi elle avait pô d'loucaves,
J'la bouillav'rais bien dans la cave.
Chteu la tchour', pet'-tô la tchave !"
Ma j'ié dit "Laisse tomber, gros !"

M'a filé une torgnole,
J'ié mis un coup d'chnopse.
L'a sorti son laguiole,
J'ié filé ma mosse.



J'étais tranquille, j'étais peinard,
Je réparais mon bas-moteur.
Le câtche est entré comme une fots,
Pété par le diable, j'ai eu peur.
Pis y s'est approché de moi
Et y m'a regardé comme ça
"T'as un carbu, Lulu, y pue pô du cul !
Ch'parie xé un Dellorto,
Un carbu comme ça, c'est michto.
Une pipe de quinze, après tu châbles,
Mais bon si tu t'crounch, c'est la lâtche.
Ôt'tô deu d'là, fais pô la fâtche !"
Ma j'ié dit "Laisse tomber, gros !"

Y m'a traité d'tapette,
J'ié dit "Alors là, mon cul !"
L'a sorti sa serpette,
J'ié filé mon carbu.

J'étais tranquille, j'etais peinard,
J'm'amusais à planter mon chlâsse.
La fots est entrée dans le bar
Avec son survêt' super clâsse.
Pis y m'a tapé dans la panse
Et y m'a r'gardé d'un air dense :
"Comment xé, gros, ça guet's môl ?
Chuis marâve par les chtars,
Si tu m'as boucave, t'es tricard.
On va se chtôsse dehors, lenri,
A grand coups de kit malossi.
On s'retrouv'ra à Charles-Trois !"
Ma j'ié dit "Laisse tomber, gros !"

M'a dit "Enculé d'ta mère !"
J'ié dit "Tu traites pô ma mère !"
M'a dit "Kessk'y a, t'as les pounches ?"
J'ié dit "Nan, j'ai pô les pounches !"

Arkott' la morale y en a pô.
Viens là Sandra, on s'fout la tchâve.
Monte derrière ma, j'ai un bicul.
Chteu mettrai ptét' un doigt dans l'nez.
En résumé, arkseuss' ma mère !
Où c'est qu't'en es ? File mô une chmère .
Ici c'est rempli d'têtes de cons,
Va y avoir d'la chtôss dans l'caillon !
Le bonheur rangé dans une armoire
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #1659
  • Publié par
    Lao
    le 26 Mai 2020, 00:18
Citation:
D’abord, je dois dire que les Etats-Unis ont un gros défaut, que l’on ne retrouve pas en France, les Américains sont profondément anti-intellectuels. Ils ne s’intéressent pas aux romans qui défendent des idées, or la SF traite principalement d’idées.
Philip K. Dick (Extrait d'une interview donnée en France en 1977)
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #1660
  • Publié par
    Lao
    le 28 Mai 2020, 11:25
Bon, désolé pour le copier-coller, mais c'est un peu le style de ce topic ....
Finalement, notre situation d'hyperproduction et d'hyperconsommation résulte d'une rencontre fatale entre, d'une part, des millions de cerveaux humains en attente de statut social et, d'autre part, un appareil industriel pour la première fois capable de fournir à chacun dix paires de chaussures, trois ordinateurs, tablettes ou portables, une ou deux voitures tous les cinq ans dans des versions "suréquipées" avec radar et caméra de recul, Bluetooth, écran tactile, climatisation, GPS, assistance automatique à la manœuvre, créneau automatique, et autant d'appareils ménagers pendant la même période, des salons équipés de volets roulants automatiques et le bouquet de chaînes de la TNT plus les chaînes de câble, mais la liste est sans fin. La catastrophe consumériste dans laquelle nous sommes engagés n'existerait pas sans ces deux ingrédients : le cerveau d'un primate et la technologie d'un dieu.
.....
La loi du moindre effort est, après la loi de l'alimentation alimentaire maximale, du sexe à gogo et de la domination, un socle fondamental du comportement animal, et même du comportement d'un animal "évolué" comme l'être humain. Et elle est inscrite dans le marbre de votre striatum.
......
Nous sommes peut-être la dernière génération qui vivra dans l’opulence, la santé et la consommation sans frein. Dans trente ans, le monde n’aura plus rien à voir avec ce que nous voyons aujourd’hui. Année après année, les températures montent, les océans aussi, des milliers d’hectares de terres se transforment en désert et des millions de personnes se préparent à quitter leurs foyers pour migrer. De tout cela, nous sommes responsables. Pour la première fois de son histoire, l’enjeu pour l’humanité va être de se survivre à elle-même. Non plus à des prédateurs, à la faim ou aux maladies, mais à elle-même. Elle n’y est pas préparée. Devant ce défi suprême, elle ne répond que par des incohérences. La preuve : pourquoi, alors que nous sommes dotés d’outils extrêmement précis qui nous informent clairement de la tournure que vont prendre les événements dans quelques décennies, restons-nous impassibles ? Pourquoi, face à la catastrophe, continuons-nous à agir comme par le passé ? Qu’est-ce qui, en nous, est si dysfonctionnel ? Pour répondre à cette question, je me suis penché sur la part la plus intime et la moins visible de ce qui fait notre humanité. Ce qui nous échappe, blotti au fond de notre boîte crânienne, si obscur et si caché, mais qui nous gouverne. Notre cerveau. Ce que j’ai découvert m’a glacé. Ce cerveau, qu’on présente comme l’organe le plus complexe de l’univers et dont on chante les louanges à coups d’émissions de télévision et au fil de rayons entiers de librairie, est en réalité un organe au comportement largement défectueux, porté à la destruction et à la domination, ne poursuivant que son intérêt propre et incapable de voir au-delà de quelques décennies. Nous sommes emportés dans une fuite en avant de surconsommation, de surproduction, de surexploitation, de suralimentation, de surendettement et de surchauffe, parce qu’une partie de notre cerveau nous y pousse de manière automatique, sans que nous ayons actuellement les moyens de le freiner. Tout n’est pas perdu, parce que certaines parties de ce même cerveau ont la capacité de raisonner autrement. Mais elles sont en minorité, et elles ont du mal à se faire entendre. Pour faire gagner cette minorité silencieuse, il faut d’abord connaître la puissance de ces forces qui œuvrent de manière souterraine. J’ai voulu ici détailler le fonctionnement des circuits neuronaux profonds qui nous conduisent à notre perte, pour que toutes celles et ceux qui souhaitent comme moi un autre destin sachent à qui ils s’attaquent. Car il faut connaître son ennemi pour triompher, dit l’adage. Seul problème, il s’agit ici de se connaître soi-même.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Kandide
Lao a écrit :
Bon, désolé pour le copier-coller, mais c'est un peu le style de ce topic ....
Notre cerveau. Ce que j’ai découvert m’a glacé. Ce cerveau, qu’on présente comme l’organe le plus complexe de l’univers et dont on chante les louanges à coups d’émissions de télévision et au fil de rayons entiers de librairie, est en réalité un organe au comportement largement défectueux, porté à la destruction et à la domination, ne poursuivant que son intérêt propre et incapable de voir au-delà de quelques décennies. Nous sommes emportés dans une fuite en avant de surconsommation, de surproduction, de surexploitation, de suralimentation, de surendettement et de surchauffe, parce qu’une partie de notre cerveau nous y pousse de manière automatique, sans que nous ayons actuellement les moyens de le freiner.
Lao, cela confirme la pertinence de ta citation de Henri Laborit !

Lao a écrit :
Tout n’est pas perdu, parce que certaines parties de ce même cerveau ont la capacité de raisonner autrement. Mais elles sont en minorité, et elles ont du mal à se faire entendre. Pour faire gagner cette minorité silencieuse, il faut d’abord connaître la puissance de ces forces qui œuvrent de manière souterraine. J’ai voulu ici détailler le fonctionnement des circuits neuronaux profonds qui nous conduisent à notre perte, pour que toutes celles et ceux qui souhaitent comme moi un autre destin sachent à qui ils s’attaquent. Car il faut connaître son ennemi pour triompher, dit l’adage. Seul problème, il s’agit ici de se connaître soi-même.
« Connais-toi toi-même »:
Γνῶθι σεαυτόν : Gnothi seauton
cette formule était gravée quelque part dans le temple d’Apollon à Delphes

une maxime connue, dès l’époque de Socrate [c’est-à-dire dans la seconde moitié du Ve siècle avant notre ère]

Donc la formule (magique) pour nous en sortir existe depuis fort longtemps…
Saurons-nous y prêter attention ?
yun_clive
Kandide, elle était sur le fronton. Même pas besoin de rentrer dedans !
Tout être humain peut se développer et même se transformer au cours de sa vie. Il en a le désir et les possibilités.

Gisèle de Failly

#KandideMonModèle
Kandide
yun_clive a écrit :
Kandide, elle était sur le fronton. Même pas besoin de rentrer dedans !
Merci pour cette précision !

Tu es un de mes forumeurs préférés !
Uh uh !
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #1664
  • Publié par
    Lao
    le 31 Mai 2020, 23:57
- La température risque d'augmenter de trois degrés au cours des prochaines décennies, et ce n'est pas une simple "hausse des températures", c'est un cataclysme. Tu crois qu'on peut empêcher ça ? Les gens ne croient pas en l'obésité, ils croient être capables de se regarder dans un putain de miroir. Ils ne savent même pas s'occuper de leur propre foutu corps. Combien de personnes meurent parce que leur cœur est encrassé par la graisse, à ton avis ? Beaucoup. Combien, déjà ? Soixante-dix pour cent des Américains sont en surpoids. Dont la moitié carrément obèses. Et tu crois que cette personne, cet Américain moyen, est capable de s'occuper de quoi que ce soit ? Non. Putain, non. Alors le monde naturel, cette nature qu'ils n'aperçoivent pas depuis leurs routes, depuis leurs stations-service, depuis leurs écoles, depuis leurs prisons, le putain de monde naturel, plus beau et plus important que ce qu'un Américain moyen n'a jamais vu ou n'a jamais compris dans sa putain de vie, le monde naturel va mourir, et on va le laisser mourir, et on n'a aucun moyen de le sauver. Putain.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.

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