Citations: celles que vous préférez, on en parle.

"les emmerdes, ça vole toujours en escadrille " Jacques Chirac

Très beau texte !!!


Et j'aime tout particulièrement cette phrase poétique et même initiatique:

Ca dépend, à titre privé c'est un processus important psychologiquement de "rendre les honneurs" à un proche. En revanche je suis complétement d'accord pour les "honneurs" comme le 11 novembre, ce jour funeste ou les responsables font les beaux sur l'air de "plus jamais ça" en oubliant que ce sont leurs pairs qui ont provoqué et provoquent encore ces horreurs.

Je trouve que c'est une phrase qui peut être comprise dans plusieurs sens. Un de ceux-ci c'est l'impuissance des vivants à changer le passé vécu avec les morts, alors qu'avec les vivants on peut encore modifier nos relations.

Après, je te suis sur les "honneurs" rendus à ceux qui sont envoyés à la boucherie.

Selon moi, le mot "oublier" est ici primordial, beaucoup plus que les honneurs.
Pire que la mort ; il y a l'oubli total ou absolu.
N'est-ce pas angoissant ? De savoir qu'il ne restera aucune trace de nous dans quelques décennies après notre départ.
Comme si on n'avait jamais existé...
Comme si on était jamais venu ici...

On s'en fout des honneurs, par contre on veut avoir existé et qu'il en reste une preuve, non ?
Le Soldat Inconnu revendique le droit de ne pas être oublié.

Tout le monde est effrayé par l'oubli et veut laisser une empreinte à sa manière de son (bref) passage ici bas.

Les artistes, par exemple, se transcendent afin de laisser une œuvre afin qu'ils ne disparaissent pas à tout jamais dans le néant de l'oubli.

Les hommes de la préhistoire ont fait des fresques sur le murs des grottes.

Les politiques, les puissants, laissent des monuments, des musées, des Fondations, que sais-je ? Afin que leurs noms perdurent.

Peut-être avoir une descendance...

Comment être certain de ne pas sombrer dans l'oubli éternel ?

Sujet hautement intéressant et compliqué Ca me rappelle une interview de Matt Bellamy de Muse, que j'avais lu ado. Il disait en gros "Je m'en fous de mourir, maintenant avec Internet je suis éternel" (il parlait de ses chansons). J'avais trouvé ça drôlement puissant: peut-être que dans 200 ans un gamin tombera sur ses chansons. Il ne saura probablement pas qui est Matt Bellamy mais pourtant celui-ci sera encore là, quelque part, à chaque note. C'est une belle idée

Ca nous ramène tous à notre spiritualité: perso je ne crois pas aux dieux, mais mourir sans rien laisser me chagrinerait, alors que globalement je m'en fous puisque je ne serai plus là et que je ne crois pas en un "après".

Peut-être que dans 800 ans un étudiant en musique se plongera dans les archives de G.com et lira nos posts.
Cette personne ne saura pas qui était Mr Park ou Lao, mais il y aura encore une trace de nous...
A moins que les archives numériques ne disparaissent aussi à jamais...
Et peut-être même que les grandes Pyramides existeront après la disparition des archives numériques...

Bon après dans 4,5 milliards d'années la Terre sera crâmé par le soleil donc il ne restera alors plus rien sauf si l'Humanité arrive à aller vivre ailleurs....




Oui, être mort est le même statut qu'avant de naître. Donc on ne peut pas avoir de chagrin ou de souffrance... Avant d'exister on ne souffrait pas....
Je crois que c'est Epicure ? qui avait dit cela pour justement écarter la peur de la mort et pour donc mieux jouïr de la VIE !

Sauf que, comme le disait le Roi Dagobert :




(C'est dans le cycle Wielstadt, ça, Kandide, nan ? )

C'est moi qui l'ai cité.
Oui c'est dans Le chevalier de Wielstadt (le 3ème tome). Ce n'est pas mal mais je vais passer à d'autres choses.

Oh, pardon

Je me souviens avoir aimé l'ambiance... mais je ne me rappelle pas grand chose d'autre.

Oui c'est bien écrit, dépaysant, agréable à lire, ..... Mais in fine il ne reste pas grand chose. De Pevel en plus j'ai préféré le Paris des merveilles.

quand l'être humain devient trop intelligent il se pose des questions à la con