Blow Up a écrit :
Non interdire l'expo entière aux moins de 18 ans ou juste une salle ou sont visible les clichés les plus scabreux, ça pose exactement le même type de question sur la pornographie supposée dans l'art. C'est même pire car ça stigmatise certaines œuvres sur ce seul critère qui n'a rien d'artistique ou de critique.
Et dans un dispositif chronologique et thématique sérieux d'exposition, c'est impossible pour ce type de travail.
Hey, une fois dans la place, l'ado motivé trouverait bien moyen de s'introduire dans la salle en question...
(Un ado accompagné d'un adulte a-t-il accès à l'expo, au fait ? Muni d'une autorisation parentale ?
)
Bon, après, franchement, qu'un ado ne puisse voir une série de photos de nus, c'est pas la catastrophe... Surtout quand on sait qu'il n'a sans doute jamais ouvert un livre de sa vie...
Mollo, oui, pardon, j'avons fourché - L'origine du monde, bien sûr.
Ce qui fait l'intérêt du Courbet, à mes yeux du moins, c'est en grande partie la façon... Faut dire que (toujours en mode vieux con) la photographie est pour moi au mieux un art tout à fait mineur...
Cette histoire de pornographie dans l'art ou vice-versa est intéressante - mais en somme, la démarche de Clark a-t-elle un intérêt hors de la provocation, comme toute oeuvre dite contemporaine, comme dirait Ferry (pas Jules, encore que...) ?
L'art, c'est la recherche du "beau", n'est-ce pas... Pour reparler de la photo du viol collectif, la recherche plastique est pour moi occultée par tout un passif iconographique X classiquement à l'usage du sexe (genre, m'enfin sexe
) dominant...
...sans parler du message sous-jacent, qui peut parfaitement être : "oui, le viol, ça peut être beau"
Ske vous en dites ? Va falloir que je voie d'autres clichés de cette expo, moi...